Nachhaltige Anlagen / Investissements durables

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denaris
3/2005 – CHF 15.—
Finanzplatz Schweiz /
Place financière suisse
• La voix du Conseiller fédéral
Hans-Rudolf Merz
• Ja zum Bankgeheimnis
• Nouvelles lois
• Aufsicht – Pro und Kontra
• EU Savings Tax Directive
Nachhaltige Anlagen /
Investissements durables
• Sustainable Banking
• Legitimität versus Rentabilität?
• Transparence: Eurosif
Compliance
Mehr Professionalisierung
Diesmal
denaris
Die Zeitschrift des Verbands Schweizerischer Vermögensverwalter (VSV)
La revue de l’association suisse des gérants de fortune (ASG)
La rivista dell’associazione svizzera di gestori di patrimoni (ASG)
Assemblée Générale à Zurich
Mitgliederversammlung
Maurice Baudet
Gesetzgebung Finanzplatz Schweiz /
Législation de la place financière suisse
Interview avec le Conseiller fédéral
Hans-Rudolf Merz
10
Herr Bundesrat: Wo steht die Schweiz?
13
Ein klares Ja zum Bankkundengeheimnis
16
Nouvelles lois: intrusives ou nécessaires? 19
Für und wider Aufsicht
21
Finanzmarktregulierung
24
Interest earnings and taxation
26
Naming and shaming
28
Éditorial
Une réglementation proportionnée
et économiquement supportable
«L
a réglementation doit non pas suivre sa propre
dynamique, mais apporter des améliorations
concrètes. Car elle s’est déjà fortement densifiée.
Il faut donc veiller à ce qu’elle reste proportionnée et économiquement supportable.» Cet avis sur la réglementation
de la place financière suisse n’émane ni de l’Association
Suisse des Banquiers, ni de l’Association Suisse des Banquiers privés, ni de notre association, qui pourtant se sont
toutes trois déjà exprimées en termes très voisins à ce propos. Qui donc a prononcé cette phrase qui résume si bien
nos inquiétudes? Notre «ministre de tutelle», Monsieur le
Conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz, dans une interview
accordée à «denaris» que vous retrouverez dans ce numéro.
Tirer la sonnette d’alarme à propos des dangers de la
surréglementation n’est donc pas un simple phénomène de
mode. La compétitivité de la place financière suisse dépend
grandement de la sagesse de ses législateurs, et de leur aptitude à résister aux pressions de nos voisins, lesquels adoptent facilement une attitude protectionniste et la justifient
au nom de l’éthique. À l’issue d’un séminaire de droit bancaire tenu à fin 2004, le professeur Luc Thévenoz s’inquiétait de compter 38 chantiers législatifs ouverts dans notre
pays. Toutefois, comme il le rappelle dans ces pages, il
convient d’opposer à ce raz-de-marée une réaction raisonnable, et ne pas considérer toute nouvelle législation comme intrusive, voire liberticide. Certains projets, comme celui du professeur Forstmoser (loi sur les placements collectifs), sont au contraire des éléments dynamisants, et sont
nécessaires pour asseoir notre compétitivité.
En notre qualité de citoyens et de professionnels de la finance, notre devoir est certes de réagir contre les dérapages
législatifs, mais aussi de reconnaître et de soutenir les projets qui seront les garants de notre liberté de demain.
Lesen Sie das Editorial auf Deutsch auf Seite 2.
Nachhaltige Anlagen /
Investissements durables
Durabilité à des risques raisonnables
Sustainable banking – what’s up?
Ethik: Legitimität versus Rentabilität?
Opinion: Die Werte machen’s aus
Transparence exemplaire avec Eurosif
Interview: The new energy sector
29
32
35
37
38
40
Und zudem
Hedge Fonds: Wie geht’s weiter?
Compliance: Alles unter Kontrolle?
Rezension: Geld und Geist
Literaturtipps
Geldwäscherei: Risiken minimieren
Impressionen vom VSV-Skitag
Impressum
43
45
48
49
51
52
2
Der Winterthurer Gerechtigkeitsbrunnen
existiert seit 1537. Wie das Rechtsempfinden
hat auch er sich mit der Zeit verändert: 1683
sperrte man noch Mägde, die das Wasser verschmutzten, in ein Eisengitter am Brunnen.
Die Justitia schuf Fritz Liechti 1931.
FOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Maurice Baudet
5
8
La fontaine de la justice à Winterthour existe
depuis 1537. La statue fut créée en 1931 par le
sculpteur Fritz Liechti. À l’instar du droit, la
fontaine a sans cesse été modifiée au cours du
temps. En 1683, on emprisonnait encore dans
une cage de fer à côté du bassin les servantes
accusées d’avoir souillé l’eau.
1
Editorial
Verhältnismässige und wirtschaftlich tragbare Regulierung
«R
egulierung darf nie einer Eigendynamik folgen, sondern muss immer konkrete
Verbesserungen bringen. Im Finanzsektor hat ja die Regulierungsdichte bereits
stark zugenommen. Wir müssen daher
darauf achten, dass sie verhältnismässig und wirtschaftlich tragbar bleibt.»
Dieses Zitat zum Thema Regulierung
stammt nicht etwa von der Schweizerischen Bankiervereinigung, von der Vereinigung Schweizerischer Privatbankiers oder von unserem Verband, obgleich sie alle drei sich schon in sehr ähnlicher Weise dazu geäussert haben. Von
wem also kommt nun dieses Votum, das
unserer Beunruhigung über die laufende Entwicklung so treffend Ausdruck
verleiht? Von unserem «Aufsichtsminister», Herrn Bundesrat Hans-Rudolf
Merz, im Interview mit «denaris», das
Sie in dieser Ausgabe finden.
Ob den Gefahren einer Überregulierung die Alarmglocken zu läuten, ist also nicht bloss eine simple Modeerscheinung. Die Wettbewerbsfähigkeit des Finanzplatzes Schweiz hängt grossenteils
von der Weisheit ihrer Gesetzgeber ab
und der Fähigkeit, dem Druck unserer
Nachbarn, die leicht eine protektionistische Haltung einnehmen und sie im Namen der Ethik verteidigen, stand zu halten. Anlässlich eines Seminars Ende
2004 zum Thema Bankenrecht äusserte
Professor Luc Thévenoz sein Unbehagen
angesichts 38 offener «Gesetzes-Baustellen» in unserem Lande. Jedoch gilt es –
und daran erinnert er auf diesen Seiten –, dieser Flut mit Vernunft zu begegnen und nicht einfach jede neue Gesetzgebung als Einmischung oder gar Freiheitsberaubung zu betrachten. Gewisse
Projekte wie dasjenige von Professor
Forstmoser (Gesetz über Kollektivanlagen) wirken im Gegenteil stimulierend
und sind sogar nötig, um unsere Wettbewerbsfähigkeit aufrechtzuerhalten.
Als Bürger und Finanzprofis ist es sicher unsere Aufgabe, gesetzlichen «Ausrutschern» entgegenzuwirken. Sie besteht aber auch darin, die Projekte zu
erkennen und zu unterstützen, die unsere Freiheit von morgen sichern.
Maurice Baudet
denaris
Herausgeber / Éditeur
Verband Schweizerischer
Vermögensverwalter (VSV)
Association Suisse
des Gérants de Fortune (ASG)
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Rédacteur responsable
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decken sich nicht unbedingt mit denjenigen
des VSV oder der Redaktion.
Les opinions exprimées par les auteurs ne sont
pas nécessairement celles de l’ASG ou de la rédaction.
Einzelnummer / Prix d’un exemplaire
CHF 15.–
Erscheint vierteljährlich / Magazine trimestriel
Erscheinungsdatum / Date de parution
20. Juni 2005 / 20 juin 2005
Copyright
© Nachdruck, auch auszugsweise, nur mit
schriftlicher Genehmigung der Redaktion.
Reproduction, même partielle, interdite sans
autorisation écrite de la rédaction.
Inseratschluss / Clôture des annonces
Redaktionsschluss / Clôture de rédaction
4/2005: 8. August 2005 / 8 août 2005
1/2006: 7. November 2005 / 7 novembre 2005
Themen der nächsten «denaris»-Nummern / Sujets des
prochains numéros de «denaris»
4/2005: September / septembre 2005
• Offshore- oder Onshore-Banking? / Offshore- ou onshore-banking?
• Investor Relations
1/2006: Dezember / décembre 2005
• Antiquitäten, Edelsteine und Schmuck / Antiquités, pierres précieuses et bijoux
• Nachfolgeplanung / Planning successoral
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2
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Assemblée Générale
19e assemblée générale ordinaire de l’ASG
Longue, mais fertile
■ Maurice Baudet, Directeur Général de l’ASG, Genève
Fin mai se déroula l’assemblée générale de l’Association
Suisse des Gérants de fortune à Zurich. Notes et impressions
de la manifestation.
plexes nécessaires à maîtriser la technique et les contraintes du trafic aérien d’aujourd’hui.
limiter à citer ce document à propos
des activités 2004, et se laisser le
temps de livrer à l’assemblée ses réflexions et ses con- victions à propos
du développement de notre association. Il tira à ce propos un parallèle
avec l’histoire de l’aviation, qui du vol
incertain du biplan des frères Wright
aux gros porteurs d’aujourd’hui, a
évolué de l’esprit d’aventure des
pionniers aux tâches lourdes et com-
Andreas Brügger commenta les
comptes, puis par la suite le budget,
en orfèvre en la matière. Morys Cavadini nous rendit compte des tâches
délicates de notre OAR (organisme
d’autorégulation). Maurice Baudet et
Enzo Caputo enfin, évoquant les activités de 2005, insistèrent sur la vocation de service à ses membres que
poursuit l’ASG, sur les actions entreprises dans ce sens, et sur les moyens
Il a fallu du courage et un sens certain du devoir aux quelque 260 personnes, dont 208 membres actifs
ayant droit de vote, qui ont assisté à
cette assemblée le 20 mai dernier à
Zurich. Enfin un soleil radieux et
printanier si longtemps espéré réchauffait la ville des bords de la Limmat, et il fallait s’installer dans la salle de l’hôtel Mariott pour se prononcer sur un ordre du jour particulièrement chargé. Une bonne part des
participants avaient de plus déjà passé la matinée dans les mêmes murs,
pour assister à un séminaire LBA (Loi
sur le blanchiment d’argent) et bénéficier de l’expérience de Monika Roth,
Docteur en droit et Judith Voney,
cheffe du bureau de communication
en matière de blanchiment d’argent
(MROS).
Nous fûmes chaleureusement accueillis, au nom de la ville de Zurich,
par Martin Vollenwyder, membre du
Conseil Exécutif de la ville, en charge du département des finances, qui
salua la place financière zurichoise à
la fois comme source de rayonnement de la cité, mais aussi comme
source de recettes fiscales.
Poursuivre
les services aux membres …
L’ASG prend position
L’actualité est riche de nouveautés législatives en matière financière. L’ASG est plus que jamais attentive à ces développements, et se
fait un devoir de participer aux procédures fédérales de consultation
auxquelles elle est invitée. Cela nécessite un travail juridique solidement documenté, mais nous le considérons comme une contribution nécessaire à la vie politique de notre pays. Nous vous invitons à prendre connaissance de nos prises de position sur notre
site www.vsv-asg.ch.
L’ASG fait entendre
la voix des gérants
de fortune indépendants et de leur
clients sous la coupole du Palais
Fédéral.
Sous la direction souriante mais néanmoins empreinte d’une juste dose
d’autorité de notre président, JeanPierre Zuber, le copieux ordre du jour
fut attaqué à un rythme soutenu. Il
faut souligner que grâce à un rapport
annuel dont nos membres ont apprécié la qualité, la présentation des rapports statutaires, donc du rapport
d’activité du Conseil et des comptes,
la tâche était grandement facilitée.
Notre président préféra d’ailleurs se
PHOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Compliments
pour le rapport annuel
5
AUX SOURCES DE L’EXCELLENCE
Performances, discrétion, goût de l'exactitude et de la précision…
À la Banque Piguet, la tradition suisse en matière de gestion privée donne le meilleur d'elle-même depuis 150 ans.
Vous y trouverez, en plus, l'atmosphère attentionnée d'un établissement à taille humaine et qui tient à le rester.
Bienvenue dans une banque différente.
GENÈVE Place de l’Université 5 – CH-1205 Genève – Téléphone (+41 22) 322 88 00 LAUSANNE Rue du Grand-Chêne 8 – CH-1003 Lausanne – Téléphone (+41 21) 310 10 10
LUGANO Via S. Balestra 17 – CH-6900 Lugano – Téléphone (+41 91) 913 44 50 YVERDON-LES-BAINS Rue de la Plaine 14 – CH-1400 Yverdon – Téléphone (+41 24) 423 43 00
Assemblée Générale
PHOTOS: ASG
mis en œuvre pour les mener à bien.
L’ordre du jour appelait ensuite des
élections complémentaires. En remplacement de Freddy Mariaux, dont
nous avions pris congé l’an dernier,
et Jean-Claude Pittet, qui abandonnait sa charge lors de l’assemblée
2005, Michel Gada et Serge Pavoncello ont été élus membres du
Conseil. Au sein du Tribunal d’honneur, Mauro Mini, appelé à des fonctions dans la magistrature tessinoise,
a été remplacé par Andrea Molino.
… grâce à des structures
modernes et efficientes
Le plus long débat de cette journée
fut consacré à la révision de nos statuts. Ces derniers, qui avaient été
adaptés en mars 1999 aux exigences
de la LBA, devaient une nouvelle fois
être remis en ligne avec la réalité de
l’ASG d’aujourd’hui. Il s’agissait de
refléter les modifications du Code de
Conduite présentées à nos membres
à fin 2004, et surtout de nous doter de
structures correspondant à un groupement professionnel de plus de 750
membres. En 1999, nous en avions
prévu environ 400. Ici aussi, nos
membres étaient bien préparés. Non
seulement ils avaient reçu le texte
bien avant les délais statutaires, mais
ils avaient pu, lors de réunions organisées à Zurich, Lugano, Genève et
enfin Bâle, poser aux auteurs du projet toutes les questions voulues, exprimer leurs remarques ou leurs critiques, et soumettre des propositions.
Toutes les idées recueillies lors de
ces manifestations furent reprises lors
de l’assemblée, ce qui permit aux
membres présents d’approuver la révision des statuts, après avoir dûment
fait modifier le projet initial, démontrant en particulier un attachement
Legende
légitime à leurs prérogatives en matière de contrôle budgétaire et d’établissement des règles déontologiques.
Il n’était pas loin de 19 heures
lorsque notre président clôtura la
séance, invitant les participants à l’assemblée et aux festivités qui marqueront notre vingtième anniversaire, le
12 mai 2006 à Interlaken.
7
19. ordentliche Generalversammlung des VSV
Lange, aber fruchtbar
■ Maurice Baudet, Generaldirektor VSV, Genf
Ende Mai fand in Zürich die Generalversammlung des Verbands Schweizerischer Vermögensverwalter statt. Dazu einige
Eindrücke und Bemerkungen.
Mut und hohes Pflichtbewusstsein
waren angesagt bei den rund 260
Personen, wovon 208 stimmberechtigte Aktivmitglieder, die an der Versammlung vom vergangenen 20. Mai
in Zürich teilnahmen. Schliesslich
wärmte die strahlende, so lange herbeigesehnte Frühlingssonne die
Stadt an den Ufern der Limmat, und
es galt nichtsdestotrotz, sich ins Ho-
und Judith Voney, Chefin der Meldestelle zur Bekämpfung der Geldwäscherei, zu profitieren.
Im Namen der Stadt Zürich wurden wir von Stadtrat Martin Vollenwyder, Vorsteher des Finanzdepartements, herzlich empfangen. Er würdigte den Finanzplatz Zürich gleichzeitig als Magnet der Anziehungskraft
der Stadt als auch als Quelle von
Steuereinnahmen.
tel Mariott zurückzuziehen, um zu
den Punkten eines voll gepackten
Tagesprogramms Stellung zu nehmen. Ein guter Teil der Anwesenden
hatte zudem schon den Morgen im
selben Gebäude verbracht, um an einem GwG-Seminar (Gesetz zur Bekämpfung der Geldwäscherei) teilzunehmen und von der Erfahrung
von Rechtsanwältin Dr. Monika Roth
Lob für den Geschäftsbericht
Unter der Leitung unseres Präsidenten Jean-Pierre Zuber – lächelnd,
aber dennoch mit der richtigen Dosis
an Autorität – wurde das üppige Tagesprogramm in ehrgeizigem Tempo
in Angriff genommen. Die gute Qualität des Geschäftsberichts erfreute
nicht nur unsere Mitglieder, sondern
erleichterte auch die Präsentation des
Aktivitätenberichts des Vorstands und
der Erfolgsrechnung gewaltig. Für
die Aktivitäten von 2004 verwies unser Präsident lediglich auf dieses Dokument und nahm sich dafür Zeit,
der Versammlung seine Gedanken
und Überzeugungen zur Entwicklung unseres Verbandes kundzutun.
Hierbei zog er eine Parallele zur Geschichte der Luftfahrt, die – vom unsicheren Flug des Doppeldeckers der
Gebrüder Wright bis zu den schweren Trägern von heute – sich vom
Abenteuergeist der Pioniere zu den
gewichtigen und komplexen Aufgaben entwickelt hat, die technisch zur
Beherrschung des heutigen Luftverkehrs nötig sind.
Der VSV nimmt Stellung
Laufend entstehen zum Bereich der Finanzdienstleistungen neue Gesetze und Regulierungen. Der VSV beobachtet die Entwicklung aufmerksamer denn je und nimmt seine Aufgabe, sich im Rahmen eidgenössischer Vernehmlassungsverfahren dazu zu äussern, sehr ernst.
Dies erfordert juristisch fundierte Arbeit. Wir betrachten diese als
wichtigen Beitrag zum politischen Leben unseres Landes. Sie finden
alle Stellungnahmen des VSV auf unserer Website www.vsv-asg.ch.
Der VSV lässt die
Stimme der unabhängigen Vermögensverwalter und
ihrer Kunden unter
der BundeshausKuppel hören.
FOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Im Dienste der Mitglieder
8
Andreas Brügger, Experte auf dem
Gebiet der Rechnungslegung, kommentierte kompetent die Jahresrechnung und anschliessend das Budget.
Morys Cavadini berichtete von den
Tätigkeiten unserer SRO (Selbstregulierungsorganisation). Maurice Baudet und Enzo Caputo schliesslich
schilderten die Aktivitäten für 2005
Mitgliederversammlung
FOTOS: VSV
und betonten dabei den Willen und
die Verpflichtung des Verbands, im
Dienste seiner Mitglieder zu agieren
und seine Mittel dafür gut einzusetzen.
Anschliessend standen Ersatzwahlen auf der Tagesordnung. Michel
Gada und Serge Pavoncello wurden
in den Vorstand gewählt. Sie ersetzen
Freddy Mariaux, den wir letztes Jahr
verabschiedet hatten, und Jean-Claude Pittet, der an der diesjährigen Versammlung zurücktrat. Als Ersatz für
Mauro Mini, der in die Tessiner
Staatsanwaltschaft berufen worden
war, wurde Andrea Molino ins Standesgericht gewählt.
Ein professioneller Verband
verlangt ebensolche
Strukturen
Die längste Debatte an diesem Tag
widmete sich der Revision der Statuten. Diese waren im März 1999 den
Auflagen des Gesetzes zur Bekämpfung der Geldwäscherei angepasst
worden und bedurften einer erneuten Angleichung an die Realität des
heutigen VSV. Es ging darum, die Änderungen der Standesregeln, die unseren Mitgliedern Ende 2004 unterbreitet worden waren, zu reflektieren, und uns vor allem Strukturen zu
geben, die einer professionellen Organisation von über 750 Mitgliedern
entsprechen. 1999 hatten wir ungefähr 400 vorgesehen.
Den Text zur Statutenrevision hatten unsere Mitglieder lange vor der
statutarischen Frist erhalten, so dass
sie gut vorbereitet waren. Zudem hatten sie im Vorfeld Gelegenheit, an Zusammenkünften in Zürich, Lugano,
Genf und Basel den Vätern dieses
Projekts alle möglichen Fragen zu
stellen, Bemerkungen und Kritik anzubringen sowie eigene Vorschläge
einzureichen. Alle an diesen Anlässen
gesammelten Ideen wurden an der
Versammlung aufgenommen. Von besonderem Interesse waren dabei die
Rechte der Mitglieder in Sachen Budgetkontrolle und Aufstellung von Verhaltensregeln. Nachdem das Ursprungsprojekt ordnungsgemäss modifiziert worden war, stimmten die an-
wesenden Mitglieder schliesslich der
Revision der Statuten zu.
So war es denn fast 19 Uhr, als unser Präsident die Sitzung schloss und
die Teilnehmer bereits zur Versammlung vom 12. Mai 2006 in Interlaken
und den Festlichkeiten, die unseren
20. Geburtstag prägen werden, einlud.
9
Stratégie visant à promouvoir et maintenir une place financière suisse performante
Garantir la qualité et la rép
■ Roswitha Thurnheer et Monika Margreiter, appunto communications, Glattbrugg
Compétitivité, intégrité et efficacité: comment satisfaire aux exigences émises au sujet de la place financière suisse? Comment
garantir sa performance? Quel est le bon dosage de réglementation? «denaris» interviewa le Conseiller fédéral Hans-Rudolf
Merz à propos de sa stratégie pour préserver et accroître l’attrait
de notre place financière.
Hans-Rudolf Merz
(PRD) dirige le Département fédéral
des finances depuis
janvier 2004.
Monsieur le Conseiller la confidentialité fait également parfédéral, la question de la tie des conditions-cadres.
réglementation de la
place financière semble Les lignes directrices régissant la
être déterminante pour politique à l’égard de la place fila compétitivité, tant au nancière prescrivent comme obniveau national qu’in- jectifs supérieurs la compétitiviternational. Quelle est la té, l’intégrité, l’efficacité et la stasituation actuelle de la bilité de la place financière suisse.
Suisse dans ce domaine? Quelles sont les prochaines
Pour assurer le succès étapes prévues en vue d’atteindre
de notre place financière, ces objectifs?
À l’instar des lignes directrices, le
une réglementation efficace des marchés est indis- cadre légal doit être axé sur le long
pensable. En raison de la terme. En ce qui concerne la réglerapidité avec laquelle les mentation des marchés financiers, les
opérations financières évo- prochaines étapes à franchir sont déluent,
nous
sommes jà fixées. Les projets de loi sur les placontraints d’adapter en cements collectifs de capitaux et de
permanence le cadre juri- loi sur les effets comptables ont pour
dique dans lequel ce secteur évolue. objectifs d’améliorer la compétitivité
Toutefois, la réglementation doit non et d’assurer le bon fonctionnement
pas suivre sa propre dynamique, de notre place financière. Le renformais apporter des améliorations cement de la gestion des risques dans
concrètes. Car elle s’est déjà forte- le secteur bancaire par le biais de
ment densifiée. Il faut donc veiller à l’introduction des normes de Bâle II
vise ces mêmes obce qu’elle reste
proportionnée et «La réglementation doit jectifs. À moyen terles différentes
économiquement
non pas suivre sa pro- me,
autorités de contrôsupportable.
La place finanpre dynamique, mais le qui existent actuellement seront
cière suisse fait face à une concur- apporter des améliora- réunies en une seule, la FINMA. Ce rerence internationations concrètes.»
groupement s’imle sans merci. Dans
ce contexte, chaque pays se posi- pose, que les banques et les assutionne en fonction des avantages de rances soient liées à des organismes
sa réglementation. Pour le Conseil fé- communs ou séparés. La bancassudéral, renforcer le cadre légal du sec- rance reste un sujet d’actualité. Les
teur financier revêt une importance services de bancassurance sont proprioritaire. Une protection efficace de posés avant tout dans les domaines
10
du développement de produits et de
la gestion des risques. Enfin, l’intégration, dans notre législation, des recommandations du GAFI en matière
de lutte contre le blanchiment d’argent vise à préserver l’intégrité de
notre place financière.
Dans le dossier de portée internationale que constitue la réglementation des marchés financiers, la Suisse, contrainte de
s’adapter, mais soucieuse de préserver son autonomie, se livre à
un véritable exercice d’équilibrisme …
Disons d’emblée que le rythme
des travaux et le contenu du dossier
ne dépendent pas uniquement des
autorités suisses. Étant fortement liée
aux places financières internationales, la Suisse est inévitablement
confrontée aux développements des
réglementations appliquées dans ses
principaux pays partenaires. L’objectif visé est d’assurer au mieux l’accès
des entreprises suisses aux marchés
étrangers. Mais pour garantir cet accès, il ne suffit pas de disposer d’une
législation comparable à celle
d’autres pays, ni même d’intégrer
dans le droit suisse des normes appliquées à l’étranger. Je constate avec
inquiétude que nos voisins allemands manifestent des tendances
protectionnistes face aux soumissionnaires helvétiques.
Mais la Suisse peut aussi tirer parti des avantages qu’offrent les différences de réglementation. C’est le cas
notamment par rapport au droit communautaire relatif au marché intérieur de l’UE. De trop fortes différences de réglementation me semblent toutefois peu propices à notre
compétitivité dans le cas d’activités financières transfrontières intenses.
C’est pourquoi le projet de loi sur les
placements collectifs de capitaux a
été élaboré d’emblée en conformité
avec le droit de l’UE.
Stratégie
utation
PHOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Dans le domaine de lutte contre
le blanchiment d’argent, on reproche à l’État d’abandonner sa
souveraineté en se soumettant à
la réglementation parallèle («soft
law») des organisations non gouvernementales. Qu’en pensezvous?
Actuellement, l’impulsion conduisant à élaborer de nouvelles règles
découle la plupart du temps de modifications législatives intervenant à
l’étranger ou de l’application de nouveaux accords internationaux. Les
normes relatives à la lutte contre le
blanchiment d’argent sont prescrites
non seulement par des organismes
comme le GAFI, mais aussi par des
organisations internationales comme
le Conseil de l’Europe. La Suisse ne
peut pas s’y soustraire. En revanche,
elle peut utiliser de façon ciblée la
marge de manœuvre dont elle dispose au niveau de l’intégration des
normes internationales dans sa législation. Il est faux de penser que ces
normes suppriment toute concurrence internationale entre les sites économiques.
La plupart des standards internationaux n’ont été élaborés qu’au
cours des années 1990, afin de présouvent que la politique concervenir les crises financières. Ils visent
nant les marchés financiers limià favoriser la stabilité économique, à
te trop la marge d’action. Quelle
lutter contre les abus et à promouvoir
stratégie adoptez-vous pour trouune concurrence équitable. Nous
ver le juste milieu?
soutenons ces normes internatioPour moi, la
nales, car elles
misent sur l’ab- «Le rythme des travaux et question du bon
dosage de réglesence de coercile contenu du dossier ne mentation étation et les forces
du marché plutôt dépendent pas uniquement tique est cruciale, et pas seuleque sur les contraintes légales et
des autorités suisses.» ment dans le secteur
financier.
les sanctions. La
Trois choses sont nécessaires pour
Suisse est d’ailleurs un membre actif
garantir l’efficacité et la crédibilité
des principaux organismes de surd’une régulation: des prescriptions
veillance internationaux.
légales appropriées, des procédures
transparentes et des institutions créDans les débats portant sur le bon
dibles et efficaces.
dosage de réglementation, on dit
Premièrement, la législation doit tenir compte des réalités du marché et
de la pratique. À cet effet, il convient
de mener un dialogue régulier avec
les milieux concernés. Il importe aussi que les processus soient clairs et
que les implications économiques
d’une nouvelle réglementation soient
examinées en détail. En collaboration avec les autorités de surveillance, le Département fédéral des finances cherche actuellement à optimaliser la structure juridique en place. Deuxièmement, les projets de réformes doivent être coordonnés tant
au niveau de leur contenu que de celui de leur calendrier. Une information transparente concernant le processus de réglementation en cours
11
Dépourvue de ses
insignes, la Justice
(photo de titre) devient la déesse de la
fortune, régnant
avec la puissance
du hasard. Pour
l’empêcher de dominer la place financière suisse, une série de règles ont été
mises an place.
(Photo: la Fontaine
de la Fortune à
Winterthour)
constitue, de ce point de vue, un élément indispensable, bien qu’insuffisant. Troisièmement, jouir d’une bonne réputation est un atout essentiel
pour toute place financière. Des organismes de contrôle compétents et
efficaces, disposant d’un mandat clairement défini, garantissent la qualité
et la réputation du secteur. Il y va
également de l’intérêt des milieux
concernés.
l’évolution de la situation en vue de
garantir notre accès au marché. Une
solution durable en la matière sera
recherchée dans le cadre de l’élaboration de la future loi sur les placements collectifs de capitaux.
curité juridique ou la corruption.
Pour être efficace, la lutte contre la
fuite des capitaux doit être entreprise dans les pays concernés, en collaboration avec les organismes internationaux de la coopération au développement.
Pour une place financière, la réMonsieur le Conseiller fédéral,
putation est un facteur essentiel
que pensez-vous faire personnelde compétitivité. Quelle est, à
votre avis, la réputation de la Suis- lement pour accroître et préserver l’attrait de notre place finanse à l’étranger? Et que pensezcière?
Une réglementation insuffisante vous de la proposition faite par
La compétitivité d’une place fiest également source de pro- Jacques Chirac de grever d’un imnancière au niveau international est
blèmes. La surveillance exercée pôt spécial les pays ayant conserliée à toute une série de facteurs. Parpar l’État sur les gérants de fortu- vé le secret bancaire?
Nous
sommes
parfaitement mi ceux-ci figure le cadre réglemenne indépendants est soumise aux
standards internationaux; or, l’in- conscients de la nécessité, pour une taire mis en place. Je suis persuadé
que les projets acsuffisance d’une telle surveillance place financière inen Suisse est un obstacle à l’accès ternationale, de jouir
«La législation doit tuels visant à renforcer la surveillance du
aux marchés internationaux. d’une excellente réQuelles vont être les suites du 3e putation. La lutte sys- tenir compte des réa- secteur bancaire et
assurances ainsi
rapport partiel de la Commission tématique que nous
lités du marché et de des
que des caisses de
menons contre la criZimmerli?
pensions sont judiNos efforts dans ce domaine por- minalité financière
la pratique.»
cieux et prometteurs.
toutes
ses
tent avant tout sur l’accès aux mar- sous
chés internationaux. Selon la nouvel- formes et le fait que nous ayons sou- Face à la concurrence intense qui
existe au niveau international dans le
le directive européenne sur les fonds tenu l’UE dans la recherche d’acdomaine fiscal, nous devons toutede placement, les gérants de fortune cords en la matière ont renforcé
fois aussi veiller à ce que la Suisse
souhaitant gérer des placements col- notre réputation dans le monde.
jouisse d’un climat fiscal favorable et
lectifs de capitaux au sein de l’UE Il ne faut pas exagérer l’importance
doivent faire l’objet d’une surveillan- de la proposition concernant un im- applique des taux modérés. Par
ce appropriée. Nous devons éviter pôt spécial. En effet, cette proposi- ailleurs, nous devons porter en permanence une attention accrue à la
que ce type de gestion soit transféré tion n’a guère été entendue. On ne
vers les places financières de l’UE. peut nier le fait que tous les grands qualité de la formation, qui revêt une
centres finan- importance vitale, en particulier dans
Face à ce risque,
le secteur financier. Rien n’est jamais
la Commission «La Suisse peut utiliser de ciers, qu’ils disposent ou non acquis, et le domaine de la formation
fédérale
des
façon ciblée la marge de du secret ban- n’y échappe.
banques a imméCe n’est qu’en disposant d’une
diatement réagi. manœuvre dont elle dispo- caire, attirent les
capitaux prove- place financière performante que la
Les gestionnaires
de placements se au niveau de l’intégration nant des pays Suisse pourra exploiter son potentiel
moins dévelop- de croissance et mener à bien les récollectifs de capiformes structurelles qui s’imposent.
taux étrangers des normes internationales pés. À mon avis,
un
tel
impôt
peuvent ainsi dédans sa législation.»
n’aurait guère
poser
auprès
d’elle une demande d’autorisation d’effet. Car il ne permet pas d’élimipour le commerce de titres. Cette me- ner les causes de la fuite de ces casure constitue un premier pas vers la pitaux. Celle-ci est provoquée par
résolution du problème. Nous conti- l’instabilité économique, une forte
nuerons d’examiner attentivement inflation, l’érosion monétaire, l’insé12
Strategie
Strategie zur Erhaltung und Förderung eines starken Finanzplatzes Schweiz
Gütesiegel Reputation
■ Roswitha Thurnheer und Monika Margreiter, appunto communications, Glattbrugg
Attraktiv, wettbewerbsfähig und integer: Wie will die Politik den
vielfältigen Ansprüchen an den Finanzplatz Schweiz gerecht
werden? «denaris» fragte Bundesrat Hans-Rudolf Merz nach
dem optimalen Mass staatlicher Regulierung auf dem Weg in die
Zukunft.
rung nicht im alleinigen Ermessen der Schweizer Behörden
liegen. Als international stark
verflochtener Finanzplatz muss
sich die Schweiz zwangsläufig
mit den regulatorischen Entwicklungen in den wichtigsten
Partnerstaaten auseinandersetausgelegt sein. Die nächsten Schritte zen. Dabei gilt es, den MarktzuHerr Bundesrat Merz, die Reguliein der Finanzmarktregulierung ste- tritt für Schweizer Unternehrungsfrage gilt als ausschlaggemen im Ausland bestmöglich
hen fest. Mit den Vorlagen kollektives
bend im nationalen und internaKapitalanlagegesetz sowie Buchef- sicherzustellen. Aber auch eine
tionalen Standortwettbewerb. Wo
fektengesetz wird eine Verbesserung weitgehende Vergleichbarkeit
steht die Schweiz heute?
von Schweizer Recht oder soder Standortattraktivität sowie die SiEine wirksame Finanzmarktregugar die Übercherstellung
der
lierung ist eine wichtige Voraussetvon
Funktionsfähigkeit «Tempo und Inhalte nahme
zung für den Erfolg unseres Finanzausländischem
des Finanzplatzes
platzes. Angesichts der raschen Entder Regulierung liegen Recht garantiert
angestrebt. Die Stärwicklungen im Finanzgeschäft müskung des Risiko- nicht im alleinigen Er- den Marktzusen wir laufend an diesen regulatoritritt noch nicht.
managements
im
schen Rahmenbedingungen arbeiten.
Bankensektor durch messen der Schweizer Ich stelle mit BesorgDoch Regulierung darf nie einer Einis fest, dass unsere
die Einführung des
gendynamik folgen, sondern muss
Behörden.»
deutschen Nachbarn
Basel II-Standards ist
immer konkrete Verbesserungen
ebenfalls darauf ausgerichtet. Mittel- gegenüber Anbietern aus der
bringen. Gerade im Finanzsektor hat
fristig werden die heutigen Aufsichts- Schweiz protektionistische Tendendie Regulierungsdichte stark zugezen zeigen.
behörden unter einem Dach – der
nommen. Wir müssen daher darauf
Die Schweiz kann auch die ChanFINMA – zusammengeführt. Diese
achten, dass sie verhältnismässig und
Integration ist angezeigt, ob nun Ban- cen nutzen, welche eine bewusste rewirtschaftlich tragbar bleibt.
gulatorische Unterscheidung mit sich
ken und Versicherungen der gleichen
Wir müssen zur Kenntnis nehmen,
oder separaten Organisationen ange- bringt. Eine solche Möglichkeit bietet
dass der Schweizer Finanzplatz heusich vor allem gegenüber dem EUhören. Die «Allfinanz» bleibt ein Thete in einem globalen, hart geführten
ma. Sie findet heute Binnenmarktrecht. Mir scheint aber
Standortwettbewerb
«Regulierung
eine zu starke Differenzierung dort
vor allem im Bereich
steht. Dabei positiostandortfördernd, wo die
der Produktentwicknieren sich Länder
darf nie einer Eigen- lung und im Risiko- wenig
grenzüberschreitenden Geschäfte inüber ihre regulatorischen Vorteile. Für den
dynamik folgen.» management statt. tensiv sind. So wurde bei der Vorlage
Und schliesslich ver- über die kollektiven Kapitalanlagen
Bundesrat hat die Stärbewusst auf EU-Konformität geachtet.
folgt die Umsetzung der revidierten
kung des Rechtsrahmens für den FiFATF-Empfehlungen zur Bekämpnanzsektor hohe Priorität. Zu diesem
fung der Geldwäscherei ins nationa- Gerade im Bereich der GeldRahmen gehört auch ein wirkungsle Recht das Ziel der Wahrung der In- wäschereibekämpfung hört man
voller Vertraulichkeitsschutz.
den Vorwurf, der Staat gebe seine
tegrität unseres Finanzplatzes.
Souveränität ab, indem er sich
Die Leitlinien für die Finanzplatzdem sogenannten Soft Law nichtIm internationalen Kontext der
politik formulieren als übergeFinanzmarktregulierung macht staatlicher Organisationen beuge.
ordnetes Ziel einen wettbewerbsWie beurteilen Sie diesen Eindie Schweiz eine Gratwanderung
fähigen, integren, effizienten und
fluss? Wo sehen Sie die Hauptzwischen Eigenständigkeit und
stabilen Finanzplatz Schweiz. Welquellen neuer Regulierungen?
Nachvollzug. Wie ist es um ihr
che Etappenziele peilt Ihre FinanzDer Anstoss für neue RegulierunGleichgewicht bestellt?
marktpolitik in nächster Zeit an?
Wir müssen anerkennen, dass das gen erfolgt heute in den meisten FälWie die EFD-Leitlinien muss auch
len durch Änderungen der ausländiTempo und die Inhalte der Reguliedie Regulierungstätigkeit längerfristig
13
Hans-Rudolf Merz
(FDP) ist seit 2004
Bundesrat und steht
dem Eidgenössischen
Finanzdepartement
vor.
Ausland. Gemäss der neuen europäschen Gesetzgebung oder durch meines Erachtens drei Dinge: verhältneue internationale Abkommen und nismässige gesetzliche Vorgaben, ei- ischen Fondsrichtlinie müssen VerStandards. Gerade im Bereich der nen transparenten Regulierungspro- mögensverwalter, die kollektive Kapitalanlagen in der EU verwalten
Geldwäschereibekämpfung machen zess und effiziente und glaubwürdiwollen, angemessen beaufsichtigt
nicht nur Gremien wie die FATF, son- ge Institutionen.
sein. Wir sollten verhindern, dass dieErstens muss Regulierung marktdern auch internationale Organisatioser Geschäftsbereich in den EUnen wie der Europarat internationale und praxisnah sein. Dies bedingt eiRaum
ausgelagert
regelmässigen
Vorgaben. Die Schweiz kann sich nen
diesen Entwicklungen nicht entzie- Dialog mit den Betrof- «Regulierung muss wird. Die Eidgenössische Bankenkommissihen. Aber sie kann den Handlungs- fenen. Auch ist wichspielraum bei der Umsetzung von in- tig, dass der Regulie- markt- und praxis- on hat auf diesen unmittelbaren
Handternationalen Standards ins nationale rungsvorgang nachnah sein.»
lungsbedarf
bereits
Recht gezielt nutzen. Es ist nicht so, vollziehbar ist und die
dass Standards den internationalen wirtschaftlichen Konsequenzen einer reagiert. Vermögensverwalter von
ausländischen kollektiven KapitalanWettbewerb der Wirtschafts- und Regulierung genau abgeklärt werStandortpolitiken vollständig aus- den. Das Finanzdepartement ist zur lagen können bei ihr eine BewilliZeit zusammen mit den Aufsichtsbe- gung als Effektenhändler beantragen.
schalten.
Die meisten internationalen Stan- hörden daran, nach Wegen für eine Damit wurde ein erster pragmatischer Schritt gemacht, der das Probdards sind erst seit den 1990er-Jahren optimale Ausgestaltung der Regulieentstanden, um Krisen des internatio- rung zu suchen. Zweitens sind die lem entschärft. Wir werden nun die
Reformvorhaben in- Entwicklung der Situation unter dem
nalen Finanzsystems
vorzubeugen.
Ihr
«Die Schweiz kann haltlich und zeitlich Blickwinkel des Marktzutritts genau
gut aufeinander ab- verfolgen. Eine formellere Lösung für
Zweck ist die Fördediese Vermögensverwalter wird im
rung der Finanzstabi- den Handlungsspiel- zustimmen. Transpalität und die Bekämp- raum bei der Umset- renz über den lau- Rahmen des zukünftigen Bundesgesetzes über die kollektiven Kapitalanfenden
Reguliefung von Missbräuchen. Zudem sollen zung von internatio- rungsprozess ist da- lagen angestrebt.
eine notwendisie für gleich lange
nalen Standards ge- für
Ein wichtiger Faktor im internage – aber nicht hinSpiesse im Wettbetionalen Wettbewerb ist die Repureichende
–
Bedinwerb sorgen. Wir unzielt nutzen.»
gung. Drittens ist ei- tation. Wie beurteilen Sie den interstützen diese Arbeiten, denn sie setzen auf Freiwillig- ne hohe Reputation zentral für jeden ternationalen Ruf der Schweiz?
Und was meinen Sie zum Vorkeit und die Marktkräfte statt auf Finanzplatz. Starke und effiziente
schlag von Jacques Chirac, Länrechtliche Verpflichtungen und Sank- Aufsichtsinstitutionen mit klarem
der mit Bankgeheimnis mit einer
tionen. Die Schweiz ist in den mass- Auftrag verleihen der Branche ein
geblichen internationalen Aufsichts- Gütesiegel und schützen vor Reputa- Sondersteuer zu belegen?
Uns ist sehr wohl bewusst, dass
tionsrisiken. Dies ist auch im Interesgremien ein aktives Mitglied.
ein internationales Finanzzentrum
se des Beaufsichtigten.
besonders auf eine gute Reputation
In der Diskussion um das richtige
angewiesen ist. Unsere konsequente
Mass an Regulierung heisst es Auch zu wenig Regulierung kann
häufig, die Finanzmarktpolitik problematisch sein. Die staatliche Bekämpfung der Finanzkriminalität
in all ihren Fazetten und die Tatsaschränke den Freiraum zu sehr Aufsicht über unabhängige Verche, dass wir gegenüber der EU
ein. Was ist Ihre Strategie, um den mögensverwalter ist internatioHand geboten haben für vertragliche
Weg der goldenen Mitte zu fin- nal Standard, ihr Fehlen in der
Schweiz führt zu einer Benachtei- Lösungen, haben unseren Ruf interden?
national gestärkt.
Die Frage nach dem optimalen ligung im internationalen MarktDer Vorstoss für eine SondersteuMass an staatlicher Regulierung er- zugang. Was folgt auf den dritten
achte ich als zentral – und zwar nicht Teilbericht der Kommission Zim- er ist nicht überzubewerten. Er hat
kein Echo gefunden. Es ist eine Tatnur für den Finanzsektor. Um die merli?
sache, dass alle grösseren FinanzIm Mittelpunkt unserer ÜberleWirksamkeit und Akzeptanz der Regulierung sicherzustellen, braucht es gungen steht hier der Marktzutritt ins
Fortsetzung Seite 16
14
Für den Schutz der finanziellen Privatsphäre
Nötig – berechtigt – schwei
■ Thomas Sutter, Leiter Kommunikation Schweiz, Schweizerische Bankiervereinigung, Basel
Auch wenn in den Bilateralen Verträgen II sämtliche den Schweizer Finanzplatz betreffenden Fragen befriedigend gelöst wurden und insbesondere das Bankkundengeheimnis gewahrt
bleiben konnte, wird die Legitimität des Schutzes der finanziellen Privatsphäre weiterhin in der öffentlichen Diskussion stehen.
Wegen der mit einem Anteil von 11%
am Bruttoinlandprodukt grossen
wirtschaftlichen Bedeutung des Bankensektors für unser Land tut die
Schweiz gut daran, auch in Zukunft
jedem in- und ausländischen Druck
auf das Bankkundengeheimnis zu
widerstehen. Doch nicht bloss wirtschaftlich lässt sich diese Position begründen. Es gibt auch rechtstechnische und staatspolitische Argumente,
die klar für eine Beibehaltung des
Schutzes der finanziellen Privatsphäre à la Suisse sprechen.
Rechtliche
und ethische Ansprüche
Das Bankkundengeheimnis ist kein
isoliertes schweizerisches Rechtsinstitut. Es ist vielmehr Teil eines kohärenten, effizienten und ethisch fundierten Rechtssystems. Die Bundesverfassung garantiert jeder Person
Fortsetzung von Seite 14
zentren – ob mit oder ohne Bankgeheimnis – für Kapitalzuflüsse aus weniger entwickelten Ländern attraktiv
sind. Eine solche Sondersteuer wäre
meines Erachtens auch als Massnahme wirkungslos. Die Ursachen für
die Kapitalflucht in den Ursprungsländern kann sie nicht beseitigen.
Diese Ursachen liegen in makroökonomischer Instabilität, hoher Inflation, Währungszerfall, Rechtsunsicherheit oder auch Korruption. Eine erfolgsversprechende Bekämpfung der
Kapitalflucht muss vor Ort ansetzen
und im Rahmen der internationalen
16
Anspruch auf Achtung ihres Privatlebens sowie den Schutz vor Missbrauch ihrer persönlichen Daten.
Dieser Grundsatz wird auf Gesetzesstufe an verschiedenen Orten konkretisiert: unter anderem als Schutz
der Persönlichkeit im Zivilgesetzbuch, als Datenschutz im Datenschutzgesetz, als Verletzung des Berufsgeheimnisses im Strafgesetz beziehungsweise im Bankengesetz.
Wiewohl der Schutz der Persönlichkeit unbestritten ist, darf selbstverständlich der Bürger dem Staat –
unter dem Vorwand des Persönlichkeitsschutzes – nicht jene Steuern
vorenthalten, auf welche dieser einen
auch demokratisch legitimierten Anspruch besitzt. Wenn der Staat gar
nichts unternimmt, um sein Steuereinkommen zu sichern und Verstösse
nicht ahndet, so verkommt das Steuernzahlen rasch zur freiwilligen
Entwicklungszusammenarbeit angegangen werden.
Herr Bundesrat Merz, was sind
Ihre persönlichen Anliegen, um
die Attraktivität des Finanzplatzes
Schweiz zu erhalten und zu fördern?
Der Erfolg eines Finanzplatzes im
internationalen Wettbewerb bestimmt sich durch ein ganzes Bündel
von Faktoren. In diesem Bündel sind
die regulatorischen Rahmenbedingungen wichtig. Ich bin überzeugt,
dass die aktuellen Projekte zur Stärkung der Aufsicht im Banken- und
Wohltätigkeit. Wenn der Staat andererseits alles unternehmen wollte, um
jeglichen Betrug oder jegliche Hinterziehung absolut zu verhindern, so
bescherte uns dies den orwellschen
Kontrollstaat und damit einen Zustand, in welchem jede persönliche
Freiheit erstickt würde.
Die Lösung liegt in einer Werteabwägung und einem Ausgleich zwischen den konkurrierenden rechtlichen und ethischen Ansprüchen. Das
schweizerische Steuersystem nimmt
diesen Ausgleich in einem Drei-Säulen-Konzept vor: Eigenverantwortlichkeit der Steuerpflichtigen, Verrechnungssteuer zur Steuersicherung
sowie ein wirksames Sanktionssystem zur Ahndung von Steuerdelikten.
Eigenverantwortung
der Steuerpflichtigen
Das schweizerische Steuersystem basiert auf dem Grundsatz der Selbstdeklaration. Die Bank hat keine Auskunftspflicht gegenüber den Steuerbehörden, wohl aber eine Bescheinigungspflicht gegenüber dem Kunden. Dasselbe gilt in Bezug auf die
Steuerhinterziehung, welche im Administrativverfahren mit Bussen und
Versicherungsbereich, aber auch im
Pensionskassenbereich, sinnvoll und
zukunftsweisend sind. Vor dem Hintergrund des intensiven globalen
Steuerwettbewerbs müssen wir aber
auch für ein gesundes Steuerklima
mit moderater Steuerlast in der
Schweiz sorgen. Zudem sind wir gerade im Finanzsektor auf ein hohes
Ausbildungsniveau der Arbeitskräfte
angewiesen. Auch im Bildungsbereich steht die Zeit nicht still. Nur mit
einem leistungsstarken Finanzsektor
kann die Schweiz ihr Wachstumspotenzial ausschöpfen und den Strukturwandel erfolgreich bewältigen.
Bankkundengeheimnis
zerisch
Verrechnungssteuer
zur Steuersicherung
Dennoch sind auch bei vernünftigem
Steuerniveau und sinnvoller Verwendung Massnahmen nötig, um der
Steuerumgehung vorzubeugen. Die
Schweiz bedient sich hierzu seit langem und mit nachweislichem Erfolg
der Verrechnungssteuer auf inländischen Kapitalerträgen. Damit sind
schweizerische Schuldner verpflichtet, Steuern auf Kapitalerträge zu erheben und dem Fiskus abzuliefern.
Dadurch soll der Empfänger steuerbarer Leistungen veranlasst werden,
diese ordnungsgemäss zu deklarieren.
Es bleibt darauf hinzuweisen, dass
die Verrechnungssteuer die Sicherung des Steuersubstrates mit dem
geringsten administrativen Aufwand
ermöglicht. Der Anspruch auf Durchsetzung der Steuerehrlichkeit wird
damit optimal mit dem Gebot der Effizienz staatlichen Handelns verbunden.
Sanktionssystem ...
Das Bankkundengeheimnis ist zunächst kein Geheimnis der Bank,
sondern des Kunden der Bank. Die
Gewährleistung der finanziellen Privatsphäre bildet eine wichtige Säule
des Vertrauens zwischen dem Bankkunden und seiner Bank. Das
schweizerische Bankkundengeheimnis zeichnet sich dadurch aus, dass
Verletzungen nebst dem privatrechtlichen Schutz auch strafrechtlich
sanktioniert werden. Der Schutz der
Privatsphäre trägt wesentlich zum
Vertrauen des Kunden in seine Bank
bei. Er stellt einen grundlegenden
Wert in der schweizerischen Rechtsordnung dar und bringt das Recht
des Bürgers auf und die Verantwortung für seine individuelle Freiheit
zum Ausdruck. Dies ist das Ergebnis
der Aufgabenteilung zwischen Staat
und Bürgern. Darüber hinaus folgt
das Bankkundengeheimnis dem
Prinzip des Gleichbehandlungsgebots; schweizerischen und ausländischen Kunden wird der gleiche
Schutz gewährt.
... und Grenzen des
Bankkundengeheimnisses
Das schweizerische Bankkundengeheimnis war nie und ist nicht absolut.
Das Bankengesetz behält die eidgenössischen und kantonalen Bestimmungen über die Zeugnis- und Auskunftspflichten der Bank gegenüber
einer Behörde ausdrücklich vor.
Die Abgrenzung von Hinterziehung und Betrug ist ein politischer
Entscheid des schweizerischen Gesetzgebers. Die Schweiz gewährt
dem Einzelnen im Rahmen ihrer Referendumsdemokratie mehr Selbstverantwortung und den Behörden
FOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Strafsteuern geahndet wird. In Steuerbetrugsfällen hingegen, die im
Bund und in verschiedenen Kantonen als Vergehen qualifiziert und im
ordentlichen Strafverfahren verfolgt
werden, kann sich die Bank nicht auf
ihre Schweigepflicht berufen. Betrug
liegt insbesondere vor, wenn der
Steuerpflichtige vorsätzlich falsche
oder gefälschte Urkunden verwendet, um die Behörden zu täuschen
und dadurch unrechtmässige Steuervorteile zu erlangen. Der Staat greift
also je nach Schwere des Delikts mit
abgestuften Sanktionen ein. Die
Bank ist aber nicht dazu da, die Steuerehrlichkeit ihrer Kunden von Amtes wegen zu überwachen und zu
melden. Die Eigenverantwortlichkeit
der Steuerpflichtigen wird unterstützt
und gefördert durch eine massvolle
Höhe der Steuerbelastung sowie die
Einsicht der Bürger, dass die Besteuerung gerecht ist und die Steuergelder wirksam eingesetzt werden.
Dank der direkten Demokratie kann
der Bürger selbst sowohl auf Gemeinde- als auch Kantons- und Bundesebene an der Urne dafür sorgen.
weniger verteilende Gerechtigkeit als
in manchen parlamentarischen Systemen anderer Länder. Die Schweizer
wollen nach dem überwiegenden
Staatsverständnis ihrer Bürger die Bewohner des Landes nicht einem allwissenden Staat unterwerfen, auch
nicht zur Sicherung des Steuersubstrats. Allerdings führen die hohen
Bussen, Nach- und Strafsteuern im
Administrativverfahren bei entdeckter Steuerhinterziehung zu einer erheblichen präventiven Wirkung.
Schutz der unbescholtenen
Bankkunden
Um es am Schluss nochmals klar zu
schreiben. Die Schweizer Banken haben kein Interesse, zum sicheren Hafen für Steuerdelinquenten oder Verbrecher zu werden. Zum Bankkundengeheimnis gehört – selbstverständlich – auch die Integrität des
Bankiers. Zwar lehnen die Banken es
ab, als verlängerter Arm der Behörden ihre Kundschaft zu beaufsichtigen. Aber mit der Sorgfaltspflichtvereinbarung (VSB) haben sich die Banken verpflichtet, die Identität des
Kunden wie auch des wirtschaftlich
Berechtigten festzustellen und zu dokumentieren sowie keine aktive Beihilfe zu Steuerdelikten oder Kapitalflucht zu leisten. Das Bankkundengeheimnis schützt den unbescholtenen
Bankkunden und nicht den kriminellen Drogenhändler oder Terroristen.
17
Exklusiv und exquisit: Der Finanzplatz
Schweiz ist mindestens so berühmt für
Qualität wie die
Schweizer Chocolatiers für ihre «süssen
Geheimnisse». Das
Erfolgsrezept heisst
in beiden Fällen
Tradition, Professionalität, Engagement
und Liebe zum Detail.
Nouvelles lois
Placements collectifs, trusts, opérations sur titres
Nouveau = mauvais?
■ Prof. Luc Thévenoz, Centre de droit bancaire et financier, Université de Genève
Dans le monde de la finance, l’on parle souvent de surréglementation: lois, règlements et directives restreindraient considérablement la liberté des investisseurs. Ceci n’est pas toujours
le cas. Comme le montre la contribution suivante, quelques projets sont même nécessaires au développement de certaines activités et augmentent l’attrait de notre place financière.
Développement des véhicules
de placement collectif
Et pourtant la place financière suisse,
qui s’exprime notamment par l’Association suisse des banquiers (ASB),
s’est récemment engagée avec détermination en faveur de quelques projets dont l’aboutissement est considéré comme un soutien nécessaire à
ses activités. Et de constater, non sans
dépit, que la machine à faire des lois,
caractérisée par un degré très élevé
de consultation des milieux intéressés, est conçue bien plus pour freiner
les projets que pour en accélérer
l’adoption.
PHOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Depuis dix-huit mois, l’industrie financière met le monde politique en
garde contre les coûts et les dangers
de la surréglementation. Elle voit
dans la multiplication des projets de
lois, de règlements et de directives
(dont une partie émane d’ailleurs des
acteurs financiers eux-mêmes) un
raz-de-marée qui submerge les directions, les services opérationnels et les
fonctions de soutien. Le rythme, la
complexité et la diversité des projets
appellent une vérification de l’opportunité de chacun, la fixation de
priorités, la recherche des solutions
les moins intrusives et une différenciation appropriée en fonction des
acteurs et des activités.
Comme toute grande vague d’opinion, la lutte contre la surréglementation comporte des dangers. L’un
d’eux est le renforcement du message que toute nouvelle règle restreint
la liberté des acteurs financiers. Toute intervention de l’autorité est perçue comme une entrave à la liberté
économique, une limitation à la liberté des contrats et un frein à l’innovation financière. Cette perception
n’est pas récente. Toutes les organisations professionnelles ont depuis
longtemps davantage l’habitude d’exprimer les objections de leurs
membres aux nouvelles lois que de
promouvoir leur adoption.
La libéralisation des formes de placement collectif par une révision profonde de la loi sur les fonds de placement en est un exemple. L’innovation financière est particulièrement
soutenue dans les placements collectifs, une évolution rapide que la loi
de 1994 ne permet qu’en partie. On
pense notamment au private equity,
à l’emploi des limited liability partnerships, etc. Une révision radicale,
nécessaire au développement de certains véhicules en Suisse, a été entamée avec la nomination d’une commission d’experts en février 2002. On
peut aujourd’hui espérer que le Parlement sera saisi d’un projet de loi à
la fin de l’année 2005, ce qui permet
d’envisager l’adoption d’une loi en
2006 au plus tôt, et son entrée en vigueur pas avant 2007. Cinq ans au
19
Il ne faut pas cesser
de remuer la fondue
législative pour empêcher que le caquelon financier ne
s’encroûte.
moins auront été nécessaires pour
concrétiser un projet considéré comme urgent par la place financière et
par les autorités politiques.
Un passeport
pour les trusts étrangers
Cette relative lenteur, qui exprime
une attitude générale du peuple suisse à l’égard de l’intervention législative, se retrouve dans plusieurs autres
projets activement désirés et promus
par les intermédiaires financiers en
Suisse. Les trusts en fournissent un
autre exemple.
Leur utilisation s’est développée
très rapidement depuis le milieu des
années 90. Les besoins d’une clientèle internationale en matière de planification patrimoniale en sont le principal moteur. Mais il ne faut pas oublier le grand nombre d’investisseurs
institutionnels organisés sous la forme d’un trust (fonds de placement
unit trusts, fonds de pension anglais
ou états-uniens, véhicules de titrisation) servis par les banques et
d’autres intermédiaires financiers
suisses, dont les gérants institutionnels. Il n’est pas possible de constituer un trust selon le droit suisse: tous
ceux-ci sont donc des trusts de droit
étranger, dont il faut bien que l’ordre
juridique reconnaisse les effets, au
même titre par exemple qu’une société de domicile offshore. Cette reconnaissance n’est que partiellement
garantie par les lois actuelles. D’où la
nécessité d’adopter des règles spécialement conçues à cet effet, sous la
forme d’une convention internationale adoptée à La Haye en 1985.
Avant la vague trustale des années
90, ce besoin n’était pas ressenti. Les
milieux juridiques l’identifièrent dès
1995. En 1999, les autorités fédérales
firent procéder à une expertise, dont
les conclusions confirmèrent l’utilité
d’une adhésion à cette convention.
Les milieux bancaires en promurent
l’idée par un lobbying actif dès 2002.
20
Avec un peu de chance, le Conseil fédéral en soumettra la proposition au
Parlement d’ici la fin de l’année 2005.
Avec un peu de chance toujours, cette convention entrera en vigueur
pour la Suisse en 2007 ou 2008. L’Italie nous aura précédés en 1992, tout
comme les Pays-Bas en 1996, le
Luxembourg en 2004 … et le Liechtenstein en 2006.
Sécurité juridique
des opérations sur titres
Un troisième chantier, qui progresse
vite à l’étalon helvétique, est celui de
la conservation, du transfert et de
l’engagement des titres émis dans le
marché des capitaux. Depuis les années 60, ces titres ne circulent
presque plus physiquement. Ils sont
conservés par des institutions spécialisées (en Suisse: SIS SegaIntersettle
SA, à Olten) et comptabilisés dans
des comptes tenus par les banques et
d’autres intermédiaires financiers.
Une vente se traduit par une série
d’écritures qui vont du débit du
compte du vendeur au crédit final au
compte de l’acheteur. La constitution
d’une sûreté – une opération de première importance pour le financement des transactions financières –
s’exprime aussi dans des mécanismes
essentiellement comptables.
Cette dématérialisation des opérations s’est développée en Suisse sans
l’aide du législateur, grâce notamment à la liberté contractuelle. La plateforme technologique de la Swiss
Value Chain est une référence internationale en matière de rapidité,
d’automatisation et d’efficacité-coûts.
Au cours des dix dernières années,
cependant, la clientèle institutionnelle de la place financière helvétique a
fortement exprimé le désir d’une
confirmation, par le législateur, de la
validité des mécanismes contractuels
mis en place. La demande est importante car elle vise notamment à assurer la validité des transferts effectués
et leur irrévocabilité en cas de faillite
de l’un des participants à la transaction.
Sur ce sujet aussi, l’ASB entreprit
le Département fédéral des finances
en janvier 2003. Un projet de loi devrait être prêt d’ici début 2006, en
même temps d’ailleurs que la Suisse
est activement engagée dans la préparation d’une convention internationale.
Équilibre délicat
entre innovation, prudence
et ponctualité
Ces trois projets ont en commun
qu’ils sont soit utiles soit nécessaires
au développement de certaines activités financières, que le besoin en est
reconnu par les acteurs économiques
et promu auprès des autorités politiques. Ils partagent un caractère
technique prononcé et requièrent
d’importants efforts de communication et de vulgarisation. Enfin, ils représentent un défi pour le législateur
suisse, dont les procédures de
consultation et de validation sont
conçues pour garantir des lois prudentes et opportunes plutôt qu’une
innovation volontariste et précipitée.
La place financière s’en est jusqu’ici bien portée. Mais il convient de
veiller à ce que les campagnes d’opinion lancées pour ralentir le rythme
de l’intervention régulatrice ne se retournent contre leurs auteurs en entravant le développement des conditions-cadres nécessaires à l’innovation financière elle-même.
Aufsicht
Aufsicht über Vermögensverwalter – Pro und Kontra
(Über-) Regulierung
für Vermögensverwalter?
■ Dr. Urs Zulauf, Leiter Rechtsdienst, Eidgenössische Bankenkommission, Bern
Ein Gespenst geht um im Europa der Finanzplätze: das Befremden über regulierungswütige Behörden. Das Gespenst hat
ein neues Wort geboren: die «Überregulierung». Oft verdammen die betroffenen Wirtschaftskreise geplante Regulierungen
einmütig als Teufelswerk regulierungswütiger und marktfremder Bürokraten, auch wenn sie sich meist zurückhaltender ausdrücken.
Merkwürdig geteilt sind hingegen die
Meinungen der Finanzwirtschaft in
der Frage, ob, wie und durch wen
Vermögensverwalter beaufsichtigt
werden sollen. Die Banken sind der
Ansicht, für ihre Konkurrenten in der
Vermögensverwaltung sei eine staatliche Aufsicht schon längst fällig. Der
Standpunkt der Vermögensverwalter
scheint uneinheitlich. Die grösseren
unter ihnen sind einer Aufsicht nicht
abgeneigt, sofern die damit verbundenen Auflagen nicht zu streng sind.
Geradezu gebieterisch verlangen sie
eine Aufsicht, wenn sie Fondsvermögen aus Europa verwalten wollen,
was nach EU-Regeln eine Beaufsichtigung erfordert. Die kleineren Vermögensverwalter trauen der Sache
weniger und sehen in Regulierung
und Aufsicht meist mehr Nach- als
Vorteile.
ter Professor Zimmerli in Bezug auf
diese Frage für fachlich zu wenig
kompetent. Sie schlug dem Bundesrat
im Februar 2005 vor, das Problem einer nächsten, anders zusammengesetzten Expertenkommission anzuvertrauen. Ob der Bundesrat dieser
Empfehlung folgt, steht noch aus. Fazit nach 15 Jahren Expertentätigkeit:
Wir sind so klug als wie zuvor, und
das ist vielleicht gar nicht so schlecht.
(Keine) Diagnose
der Experten
Ein Regulierungsgefälle ...
Die Schweiz tut sich schwer mit der
Frage der Aufsicht über Vermögensverwalter trotz des geballten Einsatzes
von Experten unter professoraler Führung. In den letzten 15 Jahren haben
sich nicht weniger als drei Expertengruppen über diese Frage gebeugt. In
den frühen 1990er-Jahren schlug eine
Professorengruppe unter Leitung von
Professor Nobel vor, dem damals ins
Parlament fahrenden Zug des Börsengesetzes noch einen Wagen Vermögensverwalter anzuhängen. Im Jahr
2000 fand es die «Mehrheit» einer anderen Expertengruppe unter dem
Vorsitz von Professor Zufferey gerechtfertigt, die Vermögensverwalter
zu regulieren und zu beaufsichtigen.
Fünf Jahre später hielt sich die nächste damit betraute Expertengruppe un-
Es sei nicht bestritten: Die heutige
Regulierung der Vermögensverwalter
in der Schweiz ist nicht EU-konform.
Das EU-Recht betrachtet die Vermögensverwalter als «Wertpapierdienstleistungsfirmen» und unterstellt sie einer staatlichen Bewilligungspflicht
und dauernder Aufsicht. Die Schweiz
hätte hier, wie in anderen Bereichen
des Finanzmarktrechts, ein «Regulierungsgefälle» einzuebnen, sollte sie
aufgrund bilateraler Verhandlungen
oder eines Beitritts dereinst EU-Recht
umsetzen müssen. Heute und auf absehbare Zeit besteht kein solcher
Zwang. Liegt es im Interesse des
Schweizer Finanzplatzes und der
Schweiz, dies freiwillig zu tun, sei als
«autonomer Nachvollzug» oder aufgrund eigener Bedürfnisse?
FOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
21
Schon die Fassade
der Schweizerischen
Nationalbank verkündet die Libertas
Helvetiae. Überregulierung würde diese
Freiheit einschränken. (Bild: Schweizerische Nationalbank
in Zürich)
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... aber
kein Regulierungsvakuum
Vorerst gilt festzuhalten: Bereits heute besteht in der Schweiz kein Regulierungsvakuum in der Vermögensverwaltung. Nur die durch das Banken- und das Börsengesetz regulierten Banken und Effektenhändler dürfen Wertschriftendepots und -konten
führen. Entsprechend fällt der Löwenanteil der verwalteten Kundenvermögen in der Schweiz auf diese
regulierten Institute. Nur etwa zehn
Prozent der Vermögenswerte, die
sich in diesen Depots befinden, dürften durch externe unabhängige Vermögensverwalter bewirtschaftet werden. Diese unterstehen nur (aber immerhin) hinsichtlich ihrer Sorgfaltspflichten nach Geldwäschereigesetz
einer bundesrechtlichen Aufsicht
durch die Kontrollstelle zur Bekämpfung der Geldwäscherei oder durch
eine Selbstregulierungsorganisation.
Einige dieser Organisationen, allen
voran der Verband Schweizerischer
Vermögensverwalter (VSV), haben
sich darüber hinaus zum Ziel gesetzt,
qualitative Mindeststandards an die
Vermögensverwaltung ihrer Mitglieder zu setzen. Dazu dienen die «Standesregeln» und die Kontrolle ihrer
Umsetzung. Sie stellen Anforderungen an die Unabhängigkeit des Vermögensverwalters, die ständige Weiterbildung, die interne Organisation
und den Inhalt des Verwaltungsauftrags. In der Schweiz sind etwa 2000
bis 2500 unabhängige Vermögensverwalter tätig. Rund ein Drittel von
ihnen ist Mitglied des VSV, was beachtlich ist. Neben diesen bestehenden Regulierungen gilt es, zwei neue
Entwicklungen zu beachten.
Wohin geht die Reise?
Fondsleitungen im EU-Raum erhalten nur dann eine europaweit gültige
Lizenz, wenn sie ausschliesslich Vermögensverwaltern ihre Fonds anvertrauen, welche beaufsichtigt sind.
Diese Regelung setzt unbeaufsichtigte Schweizer Vermögensverwalter
unter Druck, wenn sie EU-Fonds bewirtschaften wollen. Um ihnen im Interesse des Finanzplatzes entgegenzukommen, hat es die Eidgenössische Bankenkommission (EBK) im
Februar 2005 in einem Pilotfall gutgeheissen, dass sich solche Verwalter
als Effektenhändler freiwillig dem
Börsengesetz unterstellen können.
Sie hat signalisiert, auch für Verwalter von Pensionskassenvermögen offen zu sein.
Zudem dürfte das geplante Kollektivanlagegesetz als Ersatz des geltenden Anlagefondsgesetzes spätestens Ende 2005 den Räten unterbreitet werden. Es soll nicht nur die
Fondsleitung, sondern auch die Verwaltung kollektiver Kapitalanlagen
bundesrechtlich regeln. Nach den
heutigen Vorstellungen ist bei Verwaltern schweizerischer Kollektivanlagevermögen ein Aufsichtszwang
und bei Verwaltern ausländischer
Vermögen eine freiwillige Möglichkeit vorgesehen, sich durch die EBK
beaufsichtigen zu lassen. Auch das
soll den Finanzplatz und die Geschäftsmöglichkeiten der hiesigen
Vermögensverwalter fördern.
Nicht unbedingt nötig –
unbedingt unnötig?
Die Unterstellungspraxis der EBK
und das geplante Kollektivanlagegesetz bringen einen gesicherten Rah-
men für die Schweizer Vermögensverwalter. Braucht es darüber hinaus
mehr, braucht es eine flächendeckende staatliche Regulierung und Aufsicht über alle Vermögensverwalter
oder gar alle Anlageberater? Manche
meinen dies, teilweise aus Konkurrenzüberlegungen heraus. Angeführt
wird auch, dass es nötig sei, um die
Reputation des Schweizer Finanzplatzes und die Kunden der Vermögensverwalter zu schützen. Dagegen stehen allerdings gewichtige Argumente. Anders als die Krise einer Bank,
kann die Krise eines Vermögensverwalters die Stabilität des Schweizer
Finanzsystems nicht gefährden. Das
Schädigungspotenzial in der Vermögensverwaltung ist beschränkt, da
die Vermögen bei beaufsichtigten
Banken und Effektenhändlern auf
den Namen des Kunden angelegt
sein müssen. Auch ist die Aufsicht
über eine so grosse Zahl von Vermögensverwaltern eine sehr respektable
Aufgabe, welche eine Aufsichtsbehörde zu überfordern droht. Dieser
Gefahr dürfte auf keinen Fall durch
eine verantwortungslose Senkung
der Aufsichtsstandards begegnet werden. Ein staatliches Gütesiegel ohne
effektive Aufsicht wäre eine Täuschung des Publikums.
So scheint Skepsis angebracht. Es
gilt, die alte, aber immer noch zutreffende Weisheit Montesquieus nicht
zu vergessen, welche sinngemäss
lautet: «Wenn eine Regulierung nicht
unbedingt nötig ist, ist sie unbedingt
unnötig.» Das sollten auch jene beachten, welche die Überregulierung
des Finanzplatzes bedauern, aber bei
der Vermögensverwaltung eine Ausnahme machen wollen.
23
Die Schweiz und die EU: Unterschiede und Gemeinsamkeiten bei der Finanzmarktregulierung
Unbändiger Appetit
■ Dr. Martin Maurer, Geschäftsführer, Verband der Auslandsbanken in der Schweiz, Zürich
Andere Länder, andere Sitten: Die einzelnen Länder verfolgen
unterschiedliche Strategien bei der Umsetzung von Empfehlungen internationaler Organisationen, wie der OECD und des
Basler Ausschusses für Bankenaufsicht. Anfangs Juni sprach sich
Bundesrat Hans-Rudolf Merz für eine Denkpause aus, um die
eigene Strategie bei der Geldwäschereibekämpfung noch einmal
neu zu betrachten.
Insbesondere die grossen und politisch wichtigen Länder erachten internationale Empfehlungen als Diskussionspapiere. Sie setzen nur jene Bestandteile um, welche mit den eigenen regulatorischen Präferenzen, insbesondere mit den eigenen wirtschafts- und wettbewerbspolitischen
Zielen in Einklang stehen. Die
Schweiz hingegen sieht internationale Ratschläge als verbindliche Vorgaben, die – wie etwa im Falle der
Geldwäschereiverordnung der Eidgenössischen Bankenkommission –
mit nur unzureichender Verankerung
in die schweizerische Gesetzgebung
eingeführt oder – wie bei den Eigenmittelanforderungen – mit dem als
«Swiss Finish» bekannten aufsichtsrechtlichen «Dörf’s ä bizzeli meh si?»
ergänzt werden. Singapur, Hongkong
aber auch die kleineren OffshorePlätze der Karibik liegen am Rand
der bankenpolitischen Karte und
sind nicht Mitglied der wichtigen internationalen Organisationen. Sie sehen sich nur bedingt durch die entsprechenden Vereinbarungen in die
Pflicht genommen und reagieren erst
auf politischen Druck.
Unterschiedlich
strenge Umsetzung
Eine Studie von Mark Pieth und Gemma Aiolfi vom Basel Institute on Governance der Universität Basel1 zur
1) Mark Pieth, Gemma Aiolfi (eds.) (2004), A Comparative Guide to Anti-Money Laundering, Cheltenham. Kurzfassung: www.foreignbanks.ch/Information/Publikationen
24
Umsetzung der für die Schweizer
Banken wichtigen internationalen
Empfehlungen im Bereich der Sorgfaltspflicht- und Geldwäschereigesetzgebung belegt diese Strategien.
Zu anderen aufsichtsrechtlichen Belangen gibt es leider keine vergleichbaren Studien. Der Vorsitzende des
Basler Ausschusses für Bankenaufsicht äusserte sich im Zusammenhang mit Basel II. Er argumentierte,
dass unterschiedliche Rechtssysteme,
Marktpraktiken und Geschäftsbedingungen dem Anliegen nach einheitlichen Regeln entgegenstünden. Das
Bestehen verschiedener nationaler
Interessen erwähnt er nicht.
Voraussichtlich werden einige
Länder von der gesamtheitlichen Umsetzung der Vorschriften absehen,
der Text sieht über 40 nationale Optionen – im Klartext: Ausnahmeregelungen – vor, die einzelne Länder von
der integralen Anwendung der Empfehlungen entbinden.
Die Frage
der Eigenkapitaldecke
Die aus Basel II resultierenden Unterschiede werden aber nicht hauptsächlich auf diese nationalen Sonderregelungen zurückzuführen sein,
sondern auf die Intention der neuen
Regelungen, die Anforderungen an
die Eigenkapitaldecke risikoadäquater auszugestalten. Dies kann beträchtliche Effekte haben: Bis zu 25%
weniger Eigenmittel als bisher werden einige europäische Grossbanken
benötigen. Die Schweizer Tochterge-
sellschaften dieser Banken werden
davon jedoch nicht profitieren. Die
Schweizer Bankenaufsicht teilte den
betroffenen Instituten schon im letzten Oktober mit, dass sie einen in Basel II nicht vorgesehenen Aufschlag
auf die gruppenintern errechnete minimale Eigenkapitaldecke einhalten
müssten. Die Konsequenzen können
unerfreulich werden: Der CEO einer
grossen französischen Bank stellte
kürzlich in einem Interview fest, dass
seine Bank die Private-Banking-Aktivitäten an den verschiedenen Standorten – unter anderem auch in Genf
– verstärken wolle. Das Geschäft enthalte keine grossen Risiken, sei zukunftsträchtig und habe ein hohes
Wachstumspotenzial für die Bank, da
es auf Grund der möglichen risikoadäquaten Eigenmittelberechnung
wenig Kapital binde. Die schweizerischen Zusatzauflagen sorgen nun
aber für eine Erhöhung der Eigenkapitalkosten bei der hiesigen Tochtergesellschaft, was die Attraktivität des
Standorts Schweiz im gruppeninternen Wettbewerb verschlechtert. Paradoxerweise macht die Sonderregelung den Finanzplatz Schweiz genau
für jenes Kundensegment weniger attraktiv, welches die Banken gemäss
den «Leitlinien für die Finanzplatzpolitik», herausgegeben vom Eidgenössischen Finanzdepartement, stärker
umwerben sollten: die neuen, renditebewussten Kunden, die international denken und kostenbewusst entscheiden.
Konsequenzen
für die «Kleinen»
Selbst kleine und mittlere, im risikoarmen Vermögensverwaltungsgeschäft tätige Banken in der Schweiz
werden von einer Verringerung der
gesetzlich geforderten Eigenmittel
nur träumen können. Auch wenn
diese Institute weder für die Anleger
noch für das System ein Risiko darstellen, werden die künftigen Min-
Bankenplatz Schweiz
destanforderungen an sie weit über
den vom Basler Ausschuss empfohlenen acht Prozent liegen. Angesichts
der weit über dem Minimum liegenden effektiv gehaltenen Eigenmittel,
welche für diese Institute charakteristisch sind, scheint diese Schweizer
Sonderregelung ökonomisch gar
nicht bindend zu sein – sie wäre
demnach auch nicht nötig.
Verspeist die Finanzmarktregulierung
ihre eigenen Schutzbefohlenen? Die harsche Kritik an der
Umsetzung der
Empfehlungen zur
Geldwäschereibekämpfung führt jetzt
zu einem Marschhalt. (Bild: Kindlifresserbrunnen in
Bern)
Bei den Anlagefonds finden wir
ebenfalls Beispiele von Abweichungen der Schweizer Regulierung von
ausländischen Standards. Die Schweizer Aufsichtspraxis behandelt die sogenannt wohlhabenden Personen
wie Kleinanleger, was das Fondsgeschäft verteuert. In der EU gelten diese Personen als professionelle Investoren und unterstehen weniger strengen Anforderungen. Diese Schlechterstellung des Fondsplatzes Schweiz
hätte bei Erlass der entsprechenden
Vorschrift vermieden werden können, eine Anpassung der Regelung
ist inzwischen aber in Aussicht gestellt worden. Im Unterschied dazu
wird wohl die Praxis der Schweizer
Fondsaufsicht bei der Namensregelung von Fonds unter dem neuen Gesetz fortbestehen, obwohl die Schutzwirkung für die Anleger zweifelhaft
ist. Ein in der Schweiz vertriebener
Fonds, dessen Name auf eine Wertpapierkategorie hinweist, muss mindestens zu zwei Dritteln – und nicht
nur, wie in der EU, mehrheitlich – in
diese investieren. Gemäss einer Studie der Universität Zürich hat die
Schweiz bei der Fondsperformance
in der Periode 1998 – 2002 schlechter abgeschnitten als das Ausland.
Hat vielleicht auch die Namensregelung dazu beitragen? Denn Fonds,
welche die Zwei-Drittel-Regel einhalten mussten, konnten nicht im gleichen Mass auf die zusammenbrechenden Preise reagieren, wie die
FOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Unterschiedliche
Regelungen für Fonds
unter den Vorschriften der EU stehenden Produkte. Der Anlegerschutz
hätte demnach das Seinige zu den erlittenen Verlusten beigetragen.
Die richtige Strategie?
Man könnte weitere Beispiele anfügen – und sicher auch Gegenbeispiele. Ob eine international vollkommen
harmonisierte Finanzmarktaufsicht
überhaupt wünschenswert ist, kann
dahingestellt bleiben. Es wird sie nie
geben. Die Finanzmarktregulierung –
genauso wie das Steuerrecht – ist ein
eminent wichtiges strategisches Instrument, welches die Wettbewerbs-
fähigkeit eines Finanzplatzes bestimmt. Für die Schweiz stellt sich die
Frage, ob die Haltung «Akzeptiere die
Empfehlungen und setze sie schneller als die anderen Länder und ausnahmslos um» auch die volkswirtschaftlich optimale Strategie ist. Die
Antwort lautet nein, solange wichtige
Finanzplätze die internationalen
Empfehlungen zwar vorantreiben,
diese aber aus nationalen Interessen
nur verzögert und unvollständig in
das eigene nationale Gesetzeswerk
umsetzen. Da sie dies tun, muss auch
die Schweiz ihre Strategie überdenken.
25
Taxes
Relevant questions to daily practice
EU Savings Tax Directive
■ Marcel Widmer, Group Tax Services, Bank Julius Baer, Zurich
It is of great importance to the European Union (EU) to ensure
effective taxation of interest income within the EU. To achieve
this goal, the EU member states have decided to implement a
new directive.
What is the EU Savings Tax Directive?
The EU Savings Tax Directive is
intended to enable interest on savings received in one member state by
individuals who are resident in another member state to be made subject to taxation. Ultimately, the EU
would like to establish an automatic
exchange of information. As a transitional measure, Austria, Luxembourg
and Belgium will introduce a paying
agent tax and will exchange information just on a voluntary basis. All
other EU member states will implement an automatic exchange of information already from the beginning.
The EU interest taxation regime is
also binding for related entities as
there are Jersey, Guernsey, Isle of
Man, Anguilla, Montserrat, British Virgin Islands, Turks and Caicos Islands,
Cayman Islands, Dutch Antilles and
also Aruba.
Exchange of information (voluntary
disclosure): Instead of the tax retention, the client can opt for voluntary
disclosure and authorize his bank to
report the interest earnings to the tax
authorities.
What is the impact for Switzerland?
The EU expects the third countries
Switzerland, Liechtenstein, San Marino, Monaco and Andorra to impose
equivalent measures in due time. In
Switzerland, the following measures
are to be introduced within the
framework of the Bilateral II Agreement:
EU tax retention based on the paying agent principle: The paying agent
(usually the bank) will have to
deduct the tax retention on interest
payments. This solution by no means
jeopardizes the protection of the private sphere or Swiss bank client confidentiality.
Who is affected by these measures?
The directive essentially affects all
individuals (natural persons) with
bank accounts in Switzerland who
are domiciled in one of the EU member states. Nationality is not relevant
in this context. Legal entities as account holders are not affected.
26
When will the EU Savings Tax become effective?
The Swiss government officially
signed the Bilateral II Agreement and
therewith the Agreement on EU Savings Tax dated 26 October 2004. In
December 2004, the federal parliament approved the decision. A referendum concerning the Agreement on
EU Savings Tax has not been required.
Vis-à-vis the EU, Switzerland has
agreed to introduce the new rules on
1 July 2005, subject to their simultaneous introduction in the EU member states, the associated territories
and further third countries. The EU
has approved this introduction date.
Which earnings and bank products are subject to taxation?
Only interest earnings are affected. The currency of the interest
earnings and the domicile of the interest debtor do not play any role in
this matter. Special rules will be applied for so-called Reverse Conver-
tibles. These products are derivatives
whose settlement is either made in
cash or by the physical delivery of an
underlying (e.g. ICE Units from
Julius Baer, Revexus from Credit
Suisse or Goal’s from UBS). Reverse
Convertibles with a term of more
than one year are affected (but only
for the interest components if set out
separately). Reverse Convertibles
with a term of up to one year without separate coupons are not affected.
Interest earnings are effected:
• Periodic bond interest
• Interest from fiduciary and money
market investments
• Capitalised interest (zero-bonds,
discount bonds)
• Regular accrued interest (sale, redemption)
• Interest income from investment
funds
Exemptions:
• Interest income from so-called
«grandfathered» bonds (issued prior to 1 March 2001 and not increased since 1 March 2002)
• Interest income from the sale, redemption or return of shares in investment funds if not more than
40% (25% from 2011) of the fund
assets are invested directly or indirectly in debt securities which
are subject to the taxation
• Dividend payments made by investment funds if not more than
15% of the fund assets are invested
directly or indirectly in debt securities which are subject to taxation
• Interest paid by debtors domiciled
in Switzerland. These earnings are
already subject to the Swiss withholding tax
• Dividend payments made by investment funds domiciled in
Switzerland, insofar as these are
subject to Swiss withholding tax
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Zürich • Genf • Hongkong • Singapur • São Paulo
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The following interest earnings are
not affected:
• Dividends from shareholdings
(e.g. equities)
• Derivatives under a narrower
definition (e.g. options, forwards, futures and swaps)
• Derivatives with capital protection as long as there are no
separate coupons with fixed
and guaranteed amounts already in advance
• Certificates on share price indices and share baskets
• Certificates on bonds indices or
baskets, if they are made up of
a minimum of five different
bonds
• Certificates on investment
funds, if they are made up of
a minimum of five different
funds
• Certificates on metals, commodities and similar investments
• Manufactured payments in securities lending
• Returns from life insurance policies
Tax retention or voluntary disclosure?
In the case of tax retention, the
sum is deducted directly from the respective earnings and forwarded
anonymously, i.e. without disclosure
of the interest beneficiary, to the
Swiss Federal Tax Administration. In
this instance the following rates will
apply:
• 1 July 2005 to 30 June 2008: 15%
• 1 July 2008 to 30 June 2011: 20%
• from 1 July 2011: 35%
The Swiss tax authorities will keep a
portion of 25% of the tax retention.
75% will be forwarded to the tax authorities of the EU members states.
In general, if a bank has no other
instructions from an affected client, it
will apply this procedure and automatically deduct the tax retention
from the interest earnings. The client
(beneficiary of the interest income) is
entitled to ask for a credit or refund
of the tax retention by declaring this
income to the tax authorities of his
residence country.
In the case of voluntary disclosure
procedure (exchange of information), the client must explicitly au-
thorize his bank to report the interest
payment to the Swiss Federal Tax Administration. This body will then forward the information to the tax authorities in the country in which the
client is domiciled. Tax is then imposed in accordance with the respective tax laws of the country of
domicile. Within the framework of
this notification, the client waives his
entitlement to bank client confidentiality. The report contains:
• Identity, domicile and bank account number of the client
• Interest payment sum
• Name and address of the paying
agent (bank)
Where can further information
on the EU Savings Tax Directive
be found?
The guidelines for the EU Savings
Tax have been published by the
Swiss tax authorities in the internet
(www.estv.admin.ch).
Additional
documents and information are available on the website of the Swiss
Banking Association (www.sba.ch).
Furthermore, all the major Swiss
banks are providing detailed client
information regarding this topic.
27
Soft Law
Wie das Streben nach Reputation die Gesetzgebung beeinflusst
Soft Law und Regulierung
■ Dr. Monika Roth, Advokatin, roth schwarz roth, Binningen
FOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Ein guter Ruf ist das wichtigste Kapital eines jeden Landes. Um
ihn zu erhalten und zu fördern, muss der Gesetzgeber verschiedensten Ansprüchen gerecht werden, vor allem auch jenen der
Öffentlichkeit. In diesem Zusammenhang ist der Begriff des Soft
Law zentral, um die politische Entwicklung rund um die Regulierung des Finanzbereichs nachvollziehen zu können. Wie es
die Gesetzgebung beeinflusst, durch wen und mit welchen
Mechanismen steht im Fokus dieses Artikels.
Schmilzt die nationale Gesetzgebung
unter internationalem Einfluss wie ein
Schweizer Käse in
der sommerlichen
Hitze?
Soft Law ist kein rechtlich
definierter Begriff, es sei
denn, man begnügt sich
mit der Feststellung, dieses Recht sei nicht positivrechtlich entstanden.
Das heisst, Soft Law geht
nicht aus dem demokratischen Gesetzgebungsprozess hervor. Der Begriff stammt aus dem Völkerrecht und beschreibt
«norms in the twilight between law and politics 1» .
Quellen von Soft Law
Die wichtigsten Quellen von Soft Law
sind formlos gebildete Gremien ohne
staatsvertragliche Grundlage. Sie erlassen Empfehlungen und beeinflussen mit ihren Prinzipien, Listen und
Best-Practice-Vorgaben massgeblich
die internationalen Standards. Zu
nennen sind etwa die OECD oder die
Financial Action Task Force on Money Laundering (FATF). Weil hinter
den internationalen Gremien und Organisationen grosse politische und/
oder ökonomische Macht steht und
durch sie Druck ausgeübt wird, können die Empfehlungen in der Realität
gesetzesähnlichen Einfluss haben,
auch wenn ihnen die demokratische
Legitimation fehlt. Sie verfügen über
«Definitionsmacht».
1) Daniel Thürer, Encyclopedia of Public International
Law
28
Das positive Recht basiert oft auf vorangegangenem Soft Law und übernimmt es. So basiert beispielsweise
das Geldwäschereigesetz (GwG) weitgehend auf den Formulierungen der
Sorgfaltspflichten der Banken (VSB).
Soft Law ist meist eine Quelle nationaler Regulierung. Daraus folgt, dass
der Staat bei der Gesetzgebung auf
Dauer ein Stück seiner Souveränität
verliert – eine Entwicklung, die nicht
nur in der Schweiz zu beobachten ist.
Engagement der Schweiz
Dieser Prozess zeigt sich auch im internationalen Kontext. Die Bemühungen im Rahmen der Prävention
und der Bekämpfung der Geldwäscherei sind ein Paradebeispiel für
moderne Global Governance und damit für den Einfluss von Soft Law auf
die Gesetzgebung.
Die Schweiz engagiert sich in diesem Kontext (bezogen auf die FATF)
für folgende wichtige Ziele:
• eine effiziente Bekämpfung von
Geldwäscherei und Terrorismusfinanzierung durch internationale
Zusammenarbeit,
• die Harmonisierung der internationalen Standards auf dem hohen
Niveau der Schweizer Regelung
zur Erhaltung der Wettbewerbsgleichheit (level-playing field) auf
internationaler Ebene und
• die Förderung des Rufes des Finanzplatzes Schweiz als gut reguliert und konform mit den interna-
tionalen Standards zur Vorbeugung von Geldwäscherei- und Terrorismusfinanzierungsaktivitäten.
Zwang zur Mitwirkung
und zum Vollzug
Soft Law fliesst in die schweizerische
Gesetzgebung und in die Selbstregulierung der Branchen ein: Ein internationales Agenda-Setting prägt den
nationalen Regulierungsprozess und
-rahmen mit. Die Publizität solcher
Vorgänge und Diskussionen ist gross
und damit auch der politische Druck,
weshalb die Staaten kooperieren. Oft
bleibt also den Akteuren keine Wahl
bei der Entscheidung, ob sie sich der
Entwicklung und der Befolgung solcher allgemein anerkannten Regeln
anschliessen wollen oder nicht.
«Naming and shaming»
Eine Steuerung über Reputationsmechanismen und Öffentlichkeit ersetzt
formelle Regeln – beschleunigt durch
die moderne Informationstechnologie. Die Medien übernehmen die Rolle der Öffentlichkeit. Sie sind ein
wichtiges Instrument der «name-andshame-Politik». Diese orientiert sich
daran, dass ein guter Ruf das wichtigste Kapital eines Jeden ist und dass
man sich nicht auf einer «schwarzen
Liste» sehen möchte. Dies erschwert
es für einen ohnehin exponierten Finanzplatz wie die Schweiz, sich gegen diese Entwicklungen zu wehren.
Dr. Monika Roth ist unter anderem
Autorin folgender Publikationen:
Die Standesregeln der Schweizer Banken und ihre Relevanz für
eine Haftung aus Vertrag und aus
Delikt, Helbing & Lichtenhahn, Basel, 2004.
Compliance, Integrität und Regulierung. Ein wirtschaftsethischer
Ansatz in 10 Thesen, SchulthessVerlag, Zürich (erscheint im Juni
2005).
Investissements durables
La gestion quantitative de portefeuille, une opportunité pour les placements durables
Oui à la durabilité,
non aux risques superflus
■ Christoph Butz, expert en placements durables, Pictet & Cie, Genève
La gestion quantitative de portefeuille permet de composer un
portefeuille centré sur la durabilité*, en définissant clairement
le coût maximum admis pour une telle stratégie. Loin d’être réservés aux seuls extrémistes verts ou aux «socio-romantiques»
naïfs, comme on le laisse parfois entendre, les placements de ce
type constituent une opportunité réelle et innovante, destinés à
un très large public d’investisseurs.
Les motifs poussant à investir dans
des placements durables peuvent
s’avérer variés, allant de la pure
conviction, chacun étant libre d’investir son argent en fonction de critères personnels, à des considérations purement opportunistes. Une
approche respectueuse des ressources naturelles et sociales est en
effet économiquement synonyme
d’utilisation efficace des facteurs de
production et donc susceptible – au
moins théoriquement – d’induire un
effet positif sur le rendement de l’investissement, notamment dans un
contexte de prix de l’énergie et des
matières premières élevés ou en
hausse. Le produit de placement durable idéal doit par conséquent être
conçu de manière à répondre si possible aux besoins de ces deux types
d’investisseurs.
SARR au lieu de GARP
Comme les débats sur la performance des produits de placement durables continuent de donner lieu à
controverse et que les études empiriques ne permettent pas d’accompagner la vente de tels produits
d’une garantie de performance précise (mais n’est-ce pas le cas pour la
plupart des produits traditionnels?),
la solution de loin la plus honnête et
la plus crédible est de proposer aux
*Le terme durabilité fait surtout ici référence aux aspects
environnementaux et sociaux sous-tendant les décisions
d’investissement.
investisseurs des placements durables répondant à un risque défini.
À l’image du style GARP, Growth At
a Reasonable Price – style de placement bien connu selon lequel des
titres de croissance ne doivent être
achetés que si leur prix est raisonnable – on pourrait parler, dans ce
contexte, de durabilité à un risque
raisonnable ou SARR, Sustainability
At a Reasonable Risk. Ainsi par style
de placement SARR entendrait-on
celui d’un investisseur désireux de
posséder un portefeuille au degré de
durabilité le plus élevé possible,
mais à un prix raisonnable – autrement dit, à un risque modéré et
connu d’avance.
La première phase d’une approche SARR ne se distingue pas fondamentalement de celle de la procédure traditionnelle. Les sociétés dans
lesquelles éventuellement investir
doivent d’abord être évaluées du
point de vue de la durabilité, sur la
base d’informations adéquates. Les
critères d’évaluation sont ici les aspects sociaux et environnementaux –
et plus particulièrement la manière
dont ces sociétés gèrent les ressources naturelles et sociales, comme
par exemple l’énergie et le matériel –
ainsi que la création d’emplois. Idéalement, ces informations devraient
être recueillies par un organisme indépendant, cela permettant d’éliminer tout conflit d’intérêts potentiel et
d’assurer à tout moment l’objectivité
de l’évaluation.
L’application
est déterminante
Mais comment ces évaluations de durabilité sont-elles utilisées? Sur ce
point, l’approche quantitative se distingue fondamentalement de l’approche traditionnelle. Pour cette dernière, la sélection finale des titres se
fait exclusivement sur la base de
perspectives de rendement (à court
terme), le degré de durabilité effectif
du portefeuille final ne constituant
qu’une variable fortuite. Il en va tout
autrement de l’optimisation quantitative. En effet, l’évaluation du portefeuille y sera calculée à l’aide d’un
modèle de risques multifactoriel, offrant le plus haut niveau de durabilité possible pour un risque déterminé.
Le niveau de durabilité du portefeuille sera ainsi contrôlé et optimisé
jusqu’à la fin, de manière permanente et active, alors que, dans les approches traditionnelles, le facteur durabilité risque de perdre de son importance lors de la deuxième phase
de construction du portefeuille, du
fait d’une sélection des titres uniquement basée sur l’analyse financière.
Contrairement à la fameuse frontière d’efficience, introduite sous le
terme d’Efficient Frontier dans le domaine de la science financière traditionnelle, la Sustainable Efficient
Frontier de Pictet indique la durabilité maximale qu’il est possible d’obtenir pour un risque actif donné; cela signifie qu’elle minimise le risque
actif pour un niveau de durabilité
donné. Le risque constitue donc
l’écart de suivi ex ante, alors que le
niveau de durabilité correspond à la
durabilité moyenne des titres composant le portefeuille. Le premier graphique à la page 31 (en haut) illustre
l’optimisation quantitative.
Lesen Sie diesen Artikel auf
Deutsch auf der Website
www.vsv-asg.ch
29
Portefeuille efficient:
offre la plus grande durabilité
possible, compte tenu du
risque actif accepté par
l’investisseur
Durabilité attendue
Portefeuille efficient:
offre le risque le plus
bas pour un niveau
attendu de durabilité
Portefeuille sous-optimal:
n’offre pas assez de durabilité
pour un risque actif identique
Portefeuille sous-optimal:
l’investisseur supporte un risque
actif trop élevé pour un niveau
attendu de durabilité
Risque (écart de suivi par rapport à l’indice de référence)
Il n’est pas rare d’entendre dire qu’on
ne saurait atteindre un degré raisonnable de durabilité au sein d’un portefeuille en maintenant parallèlement
un écart aussi faible par rapport à l’indice de référence. Cette affirmation
est parfois même utilisée abusivement pour inciter les investisseurs à
prendre un risque actif supérieur au
nécessaire – ce qui contribue également à justifier des frais de gestion
plus élevés. Toutefois, comme on va
pouvoir le constater, cet argument
n’en est pas un.
Le graphique ci-dessus indique
que l’investisseur peut effectivement
intégrer davantage de durabilité dans
son portefeuille s’il est prêt à accepter un risque plus élevé. Mais l’utilité
marginale – dans ce cas, le gain de
durabilité marginal – diminue très rapidement. Cela signifie que pour
augmenter légèrement la durabilité,
l’investisseur doit accepter une croissance plus que proportionnelle du
risque. En fait, comme l’illustre le graphique à droite, il suffit au client de
prendre un risque actif modéré de 3%
par rapport à l’indice de référence
pour se constituer un portefeuille
avec une durabilité nettement supérieure à celle de l’univers d’investissement sous-jacent. Les colonnes
bleues indiquent la durabilité des
titres de l’univers sous-jacent, ou les
titres pour lesquels une évaluation
de la durabilité existe. Ainsi, à l’heu-
re actuelle, cet univers consiste en
390 sociétés européennes représentant environ 90% de la capitalisation
boursière du MSCI Europe. Les colonnes rouges indiquent la durabilité
des quelque 90 titres du portefeuille
optimisé.
Il apparaît que la différence de durabilité entre un portefeuille optimisé
et l’ensemble de l’univers d’investissement est plus élevée qu’un écart-type. On peut interpréter ce résultat de
la manière suivante: la moyenne du
Différence de durabilité entre un portefeuille optimisé
et l’ensemble de l’univers d’investissement
MSCI Europe (Score de durabilité: 0.15)
Pictet European Sustainable Equities (Score de durabilité: 1.30)
25%
Pourcentage dans le portefeuille (%)
Beaucoup de durabilité
pour peu de risque
portefeuille optimisé est toujours
plus durable que le cinq-sixième des
titres de l’indice. Il s’agit là certainement d’une amélioration impressionnante eu égard à l’augmentation insignifiante du risque actif ainsi demandée à l’investisseur.
Nous pouvons donc déduire de ce
qui précède que les techniques quantitatives, appliquées à un style de placement durable, recèlent sans aucun
doute un large potentiel, notamment
pour les investisseurs professionnels
désirant certes investir d’une manière durable et ouverte sur l’avenir,
mais qui ne sont pas pour autant
prêts à faire la moindre concession
sur le contrôle du risque et, encore
moins, à acheter les yeux fermés. Les
approches modernes de gestion
quantitative peuvent donc offrir une
véritable valeur ajoutée, en particulier dans le domaine des placements
durables.
1.15 σ
20%
15%
10%
5%
0%
-3.0
-2.5
-2.0
-1.5
-1.0
-0.5
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Score de durabilité global
31
Investissements durables
Sustainable Efficient Frontier de Pictet
A critical outlook on sustainable banking
Just a Fad?
■ Oliver Zenklusen and Gilbert Heim, Ecofact AG, Zurich
Is corporate responsibility just a short-lived bubble? Aren’t environmental and social problems for politics to deal with rather
than for business – as «The Economist» argues in its much-discussed 2004 survey? If so, what is the remit of the 50 or more sustainability experts employed by Swiss banks alone?
thermore, specialised financial institutions exist with a business strategy
that is focused strictly on the concept
of sustainability and a corresponding
range of products. These serve mainly niche markets.
Communication
This article takes a critical look into
how financial institutions deal with
sustainability in their core business –
starting with policies and strategies,
then moving on to products such as
ethical funds. Rather than presenting
answers to the above questions, the
intention is to encourage debate
among financial professionals. We
will leave it up to the reader to judge
the business case, for example the
risks and opportunities.
Triple strategy
As a rough generalisation, the sustainability strategies of financial institutions can be understood as a mix of
three ingredients:
Managing risks
To a bank, sustainability issues present business risks, a translation of
which is proposed in the table. The
predominant categories are credit
risk and reputational risk (case studies are given in the box).
Policies
Many financial institutions have published a policy on sustainability, environmental management, business
ethics or corporate social responsibility. That these terms are often used as
synonyms in debates and publications
confuses not only the uninitiated.
To give a rough sketch of this
global trend, here are three excerpts
picked at random from policy statements issued by the large Swiss
banks: Zürcher Kantonalbank «sees
sustainable development as one
component for enhancing corporate
value in the long term». Credit Suisse
Group identifies «clients, shareholders, employees and society at large as
its four key stakeholders with whom
it engages in dialogue and partnership», while UBS, in its environmental policy, «regards environmental
management as an important aspect
of good business practice».
How do banks put these ambitious policies and commitments into
practice? The following paragraphs
give an outline of established approaches.
32
One potential benefit of sustainability strategies and their implementation is reputation gains – or the prevention and mitigation of damage to
reputation. Topics covered may include strategies, resources, risk management, product development, philanthropy, internal ecology and
equal-opportunity employment. Note
that there is no a priori relationship
between (visible) communication efforts and (mostly unseen) efforts related to actual business practices.
Asset management
Seizing business opportunities
Sustainability issues may present
profitable investment opportunities,
such as in energy infrastructure,
while customers’ preferences may be
reflected in a demand for «sustainable» products. The example of ethical funds is discussed below. Fur-
Today’s sustainability workhorses
among financial products are socially responsible investment (SRI)
funds. These are sold on the promise
of higher long-term returns, or on the
assumption that financial markets
will reward sustainable business
practices. On the demand side of the
Case Studies
Reputational risk
Credit risk
Citigroup and the Rainforest: Rainforest Action Network (RAN), an
American non-governmental organisation, campaigned to get Citigroup
to adopt environmental policies. Part
of the campaign was a TV ad, which
linked Citigroup to the destruction of
rainforests and in which celebrities
urged customers to cut up their Citigroup credit cards. The bank drafted
a forestry policy, and RAN and Citigroup «called a ceasefire».
Environmental Risk in Figures: In
mergers and acquisitions, environmental due diligence (EDD) procedures are quasi standard, at least for
transactions that involve a high or
medium-risk sector (around 20% of
all firms). A 2004 survey by KPMG
found that environmental risks with
significant financial implications
were identified in 70% of these
transactions.
Sustainable Banking
SRI market, the key factors are ethical considerations and confidence in
conservative investment strategies.
With a market share last year of
around 0,4% in Europe and 1,6% (3,5
billion Swiss Francs) in Switzerland,
SRIs are still supplying mainly a niche
market. Interestingly, though, some
mainstream investors and analysts
have begun to use sustainability ratings to derive early warning indicators for business risk.
Lending
and investment banking
A market exists for loans granted according to sustainability criteria, such
as for energy-efficient construction
projects. «Sustainable» savings accounts may serve to refinance these
loans. For the majority of banks,
however, these products amount to
only a small share of their balance
sheet.
In lending and investment banking, risk management is what most
banks mean by sustainable finance
(see box and table). In Switzerland,
the lion’s share of loans is already
screened for environmental risk. The
issues that are considered may include site contamination, natural hazards and the involvement of the
counterparty in ethically controversial activities. For leading global financial institutions, environmental
risk checks have become state-ofthe-art in corporate finance and project finance. The effectiveness of
these procedures varies, yet they still
tend to shift bad risks to banks without such risk checks.
Ecofact is a consultancy in the
areas of sustainable finance, risk
management and environmental
management. www.ecofact.com
Risk category
Mechanism
Losses may result if environmental and socio-economic issues …
Examples
Market risk
… influence the level or
volatility of prices
Effect of weather conditions
on global market prices for
agricultural commodities
Liquidity risk
… cause the obligation of
payments that cannot be
covered by the bank
–
Credit risk
… influence a counterparty’s ability to fulfil its
obligations
… raise the bank’s loss in
the event of default
Inappropriate health and
safety standards negatively
affect a client’s financial performance. Market value of
property that serves as collateral is weakened by contamination
Operational
and legal risk
… cause damage to the
bank’s assets
A flu epidemic or a natural
disaster disrupts a bank’s
services
Reputational
risk
… may harm the reputation
of a bank if badly managed
by the bank or its clients
Media campaign against a
bank investing in projects
which are related to child
labour and large-scale environmental damage
Environmental and socio-economic risks translated into a bank’s business risks.
Categories adapted from the Financial Risk Manager Handbook (Jorion, 2003).
Outlook
So is sustainable banking just a fad?
Probably not, but business strategies
may well change in the near future.
Two trends can be expected:
Firstly, business will take charge
of risks and opportunities. «Sustainability» will be mainstreamed into
strategies and management systems –
as far as this is profitable. At the operational level, resources will be reallocated from communication to action, for example to risk management
and product development.
Secondly, market forces will move
economies towards sustainability to
only a limited extent. Externalities
will persist; media and NGO campaigns will continue. If the preferences of consumers, shareholders
and employees have a sustainability
dimension, there will be repercussions in both markets and politics.
This might be reason enough for any
financial institution to give the environmental and socio-economic aspects of their business due consideration.
33
Ethik
Ethisch bewusstes Investieren
Ein anspruchsvolles
Geschäft
■ Dr. Ulrich Thielemann, Vizedirektor, und Dr. Bernhard Waxenberger, Projektmitarbeiter,
Institut für Wirtschaftsethik, Universität St. Gallen
Was sollen Vermögensverwalter tun, wenn die Kundschaft ihre
Anlagestrategien mit ethischen Anliegen verbinden will? Studien über die Volumina so genannter ethischer Anlagen zeigen,
dass in den USA 2003 bereits zwölf Prozent des gesamten professionell verwalteten Kapitals sozial verantwortlich angelegt
waren. Vermögensverwalter sollten also gerüstet sein für solche
Wünsche, nicht nur mit einem entsprechenden Portfolio, sondern auch mit der dazugehörigen ethischen Expertise.
durch sämtliche Geschäftsbeziehungen hindurch an ethisch fundierte
Grundsätze halten. Sie unterstützen
diese Firmen und erhalten als Gegenleistung eine anständige (aber nicht
unbedingt maximale) Rendite sowie
das gute Gefühl, einen Beitrag zum
sozialen und ökologischen Fortschritt
des Wirtschaftens geleistet zu haben.
Aus wirtschaftsethischer Sicht ist das
wachsende Interesse an ethisch bewussten Kapitalanlagen als Durchbrechung des Prinzips zu deuten,
dass es dem Anleger gleichgültig ist,
wie und womit die Rendite erwirtschaftet wird. Offenbar sind viele
Bürger besorgt über Missstände, die
mit dem Wirtschaften in Zusammenhang stehen, etwa im Bereich der
Menschenrechte, grassierender Armut oder der ökologischen Nachhaltigkeit. Sie möchten als Anleger Zeichen setzen. Damit unterscheiden sie
sich von jenen, die allein auf eine
maximale Rendite abzielen – und denen dabei vermutlich gar nicht bewusst ist, dass sie «ihre» Unternehmen zu erbarmungsloser Gewinnmaximierung antreiben, indem sie jede
Abweichung vom Pfad höchstmöglicher Rentabilität mit dem Abzug des
Kapitals bestrafen.
Gretchenfrage Rentabilität ...
So genannte ethische (soziale, ökologische, nachhaltige) Kapitalanlagen
werden schon lange mit dem Argument ihrer überdurchschnittlichen
Rentabilität und einer geringen Volatilität beworben. Sie richten sich zunehmend an ein breiteres Publikum,
was im Prinzip klar zu begrüssen ist.
Doch auch wenn empirische Untersuchungen behaupten, dass ethische
Anlagen den Markt leicht outperformen und in Krisenzeiten weniger
nachgeben, so ist doch zu fragen, ob
all das, was unter dem Titel der Ethik
angeboten wird, dieses Etikett zu
Recht trägt. Bei nüchterner Betrachtung muss man sich wundern, warum es nicht nur noch ethische Anlagen gibt, wenn diese tatsächlich auch
nur einen Tick rentabler sind als die
übrigen. Fragen wir also nach dem
Ethisch bewusste Investorinnen und
Investoren wissen, dass dann, wenn
ein spezieller Wertgesichtspunkt –
hier: der Gewinn – zur letzten Massgabe des Handelns erhoben wird
und somit an die Stelle des Moralprinzips tritt, alle anderen Wertgesichtspunkte automatisch wertlos
werden. Sie wissen: Gewinnmaximierung ist nicht legitimationsfähig,
Gewinnerzielung schon. Darum investieren sie in Unternehmen, die
sich in ihren Geschäftspraktiken und
FOTO: ADAM ROGERS / UN CAPITAL DEVELOPMENT FUND
Ethik und Gewinn
35
Wer in Microfinance
investiert, unterstützt
arme, aber wirtschaftlich aktive Menschen
dabei, aus eigener
Kraft der Armut zu
entfliehen und eine
sozial eingebettete,
lokale Wirtschaft in
Entwicklungsländern
aufzubauen. (Bild:
Markt in Benin)
Verhältnis von Rentabilität und Legitimität sowie danach, was uns berechtigt, eine Kapitalanlage als
ethisch – besser: als legitim, verantwortungsbewusst, sozial- und umweltverträglich – zu klassieren.
... und Legitimität
Bei der behaupteten Koinzidenz von
Rentabilität und Legitimität könnte es
sich zunächst um ein Nischenphänomen handeln. Dies provoziert die
Frage, ob es statthaft ist, sagen wir
20% eines Portfolios ethisch bewusst
anzulegen, die restlichen 80% hingegen ohne jede besondere ethische
Überlegung. Fragwürdig wäre dies,
und zwar für Anleger wie für Finanzintermediäre, weil der ethische Anspruch unteilbar ist. Da die in ihrer
ethischen Qualität nicht eigens reflektierten Anlagen im Zweifel als
ethisch fragwürdig zu beurteilen
sind, ist hiermit die These einer pauschalen Koinzidenz von «Ethik und
Erfolg» bereits widerlegt. Was aber
könnten die Ursachen einer zumindest partiellen Koinzidenz sein? Naheliegend ist die Erklärung, dass sich
die ethischen Gesichtspunkte –
sprich: die legitimen Anliegen von
Stakeholdern – im Unternehmenszusammenhang machtvoll Nachachtung verschafft haben und somit zu
ökonomischen Erfolgsfaktoren geworden sind. Bestimmte Anliegen
und Ansprüche bleiben dann allerdings unberücksichtigt – etwa weil
sie über keine Lobby verfügen oder
zu komplex sind, um Stakeholder zu
mobilisieren.
Was heisst nachhaltig?
Möglicherweise erfreut sich darum
der Begriff «nachhaltige Kapitalanlagen» solch grosser Beliebtheit. Der
Begriff der Nachhaltigkeit von Kapitalanlagen stellt einerseits ja auf den
ethischen Werthorizont der UN-Deklaration von Rio ab, der Dimensionen des Schützenswerten festhält –
36
neben der ökologischen Dimension
die soziale und eine (reichlich unklare) ökonomische. Zugleich suggeriert
er die Dauerhaftigkeit und Durchsetzbarkeit einer Finanzinvestition –
im Sinne «nachhaltiger Dauer-Rentabilität», als die der Soziologe Max Weber (1864 – 1920) das Streben nach
maximalem Gewinn charakterisierte.
Denn natürlich möchte man nicht
heute investieren, morgen einen Gewinn einstreichen, um übermorgen
sein Kapital dahinschmelzen zu sehen. Werden nun möglicherweise genau diejenigen Investitionsobjekte als
«nachhaltig» (in der ethischen Bedeutung der Rio-Deklaration) eingestuft,
die nachhaltig rentabel sind? Dies
wäre ökonomistisch.
Beurteilen statt bloss messen
Letztlich kommt es auf die Beurteilung der ethischen Qualität eines Investments an, das heisst, auf den verantwortungsvollen Umgang mit den
vielfältigen Konflikten, denen Unternehmen in ihrer Geschäftstätigkeit
begegnen. Was ethisch richtig ist,
lässt sich nicht messen, sondern muss
stets erneut beurteilt werden. Dies ist
in einem ganz anderen Sinne anspruchsvoll als die Einschätzung der
Rentabilitätschancen eines Investments. Wer ernsthaft an der ethischen
Qualität seiner Investitionen interessiert ist, der wird nicht blind bestimmten Nachhaltigkeitsindizes folgen, sondern sich beispielsweise
dafür interessieren, welche Firmen
von Nichtregierungsorganisationen
(NGO) mit Green- oder BluewashAwards bedacht werden oder auf der
Watchlist eines seriösen Anbieters
nachhaltiger Kapitalanlagen stehen.
Einsatz aller Beteiligter
Wenn das ethisch bewusste Investieren sein Versprechen einlösen soll,
einen substantiellen Beitrag zur
Nachhaltigkeit der weltwirtschaftlichen Entwicklung zu leisten, sind
Verantwortungsbereitschaft, ethische
Urteilskraft und Integrität von allen
drei Seiten des Anlagegeschäfts gefragt:
• Von Seiten der Anleger – damit sie
nicht möglichen Et(h)ikettenschwindeln aufsitzen und da ohne
sie die Antriebskräfte für ein
ethisch-integriertes Investment
von vornherein fehlen würden.
• Von Seiten der Anbieter und Anlageberater – da sie dem ethischen
Anspruch der Anleger genügen
können sollten und das heisst
auch, durchaus kritische Distanz
zu deren manifesten Wünschen zu
formulieren. Überdies könnte
man sie ohne Ethik-Kompetenz
trotz «ethischer» Finanzprodukte
im eigenen Angebot rasch des
Opportunismus bezichtigen.
• Von Seiten der Unternehmen –
denn erstens wird man eine Geschäftsleitung nie vollständig von
aussen kontrollieren können und
zweitens geht es letztlich gerade
darum, integre Geschäftsleiter in
ihrem Bestreben einer ethisch
wohlfundierten Geschäftsstrategie
zu unterstützen.
Weiterführende Literatur zum Thema:
Ulrich Thielemann, Peter Ulrich:
Brennpunkt Bankenethik. Der Finanzplatz Schweiz in wirtschaftsethischer Perspektive, Hauptverlag,
Bern, 2003.
Bernhard Waxenberger: Integritätsmanagement. Ein Gestaltungsmodell prinzipiengeleiteter Unternehmensführung,
Hauptverlag,
Bern, 2001.
Opinion
Den neutralen Investor gibt es nicht
Wer Rechte hat,
hat auch Pflichten
■ Kaspar Müller, Kaspar Müller Consulting; Vizepräsident Stiftungsrat Anlagestiftung ethos, Genf
W
er investiert, bewirkt immer etwas, ob er sich
eine Delegation der Verantwortung an diese
dessen bewusst ist oder nicht. Auszumachen sind
in Kauf nehmen.
finanzielle Wirkungszusammenhänge. Man
spürt sie sehr direkt, von steigenden Aktienkursen bis zum
n der sozialen Marktwirtschaft ist das EiNullergebnis im Konkursfall. Aber auch kulturelle, ökologigentum geschützt. Aktionäre sind Eigensche und soziale Wirkungszusammenhänge sind mit jedem
tümer der Unternehmen, also müssen
Investment verbunden.
sie auch aktiv für ihr Eigentum sorgen. DaWer in eine Tabakfirma investiert, kann nicht nur eine seizu steht ihnen eine breite Palette von vermönem Besitz prozentual angemessene Dividende einfordern.
gensmässigen und nicht vermögensmässiEr trägt für die negativen Auswirkungen des Rauchens auf
gen Rechten zu. Sie haben aber nicht nur
die Gesundheit ebenso eine TeilverantRechte, sondern auch
wortung wie für die vom Unternehmen
«Ihre Wirkungszusam- Pflichten. Der Swiss Cogeschaffenen Arbeitsplätze. Die Liste der
de of Best Practice hält
positiven und negativen gesellschaft- menhänge verbinden jede in Artikel eins unmissverständlich fest,
lichen Effekte, die jedes Unternehmen in
dass «den Aktionären als Kapitalanleeiner zunehmend komplexen und glo- Anlage mit einer impliziten gern die letzte Entscheidung in der Gebalen Wirtschaft auslöst, lässt sich beliesellschaft zusteht». Wer bei einer EntWerthaltung.»
big verlängern. Sie gegeneinander abscheidung seinen Einfluss gelten mazuwägen, ist sehr schwierig. Kein Investment lässt sich als nur
chen will, muss sein Stimmrecht aktiv ausüben und – wenn
schlecht oder nur gut klassifizieren. Wie die Gesamtbeurteinotwendig – Aktionärsanträge einbringen.
lung ausfällt, hängt wesentlich von der Werthaltung der AnBezüglich der Ausübung der Stimmrechte hat sich vieles
leger ab.
verbessert, wie die lebhaften Debatten an den GeneralverWer behauptet, er berücksichtige bei seiner Geldanlage
sammlungen zeigen. Es besteht jedoch weiterhin Handlungsausschliesslich und unvoreingenommen das Risiko- und Gebedarf. Vorsorgeeinrichtungen müssen sich nach der Verordwinnpotenzial, ohne sich durch zusätzliche Werte beeinflusnung über die berufliche Alters-, Hinterlassenen- und Invasen zu lassen, der irrt. Ihre Wirkungszusammenhänge verlidenvorsorge (BVV 2) richten. Diese schreibt ihnen vor, Rebinden jede Anlage mit einer impliziten Werthaltung. Wer in
geln aufzustellen, die bei der Ausübung ihrer AktionärsrechWaffenhersteller investiert, kann zwar die Augen vor den Wirte zur Anwendung gelangen. Das Thema Ausübung der
kungen verschliessen, die «unbewusste» Werthaltung aber
Stimmrechte ist hingegen bei Fondsverwaltern oft ein Tabu;
bleibt. Dies gilt für alle unreflektierten Investitionen in Firhier wäre eine bewusste Auseinandersetzung mit dem Thema
men, einfach weil diese Firmen auch auf dem Börsenzettel
sehr wünschenswert.
vorhanden sind und somit zur Diversifikation eines Portfolios beitragen.
n Zukunft kann man davon ausgehen, dass insbesondere das Traktandierungsrecht vermehrt genutzt werden
ntscheidend ist, dass das Wertsystem offengelegt wird.
wird. Aktive und verantwortungsbewusste Aktionäre könLangfristig orientierte Aktionäre sind an einer dauernen etwas bewirken, das Beispiel Nestlé ist dabei nicht das
haften und nachhaltigen Wertvermehrung eines Uneinzige. Im Jahre 2003 lehnten die Aktionäre bei Glaxo Smith
ternehmens interessiert. In diesem Sinne zeigt die AnlagestifKline die vom Verwaltungsrat beantragte Entschädigungspotung ethos ihre Ziele klar und transparent
litik ab, weil sie als exzessiv beurteilt wurin Charta, Statuten und Stiftungsreglede. In der Öffentlichkeit werden oft perso«Aktive und verantment auf. Die Kriterien zur Ausübung der
nenbezogenen Themen diskutiert. Für die
wortungsbewusste
Stimmrechte sind zudem ausführlich in
Unternehmenspolitik mindestens ebenso
Richtlinien festgehalten.
wichtig sind aber Aktionärsanträge mit
Problematisch ist, dass sich viele Inves- Aktionäre können etwas sozialen, ökologischen und strategisch retoren heute nicht zu ihrer Werthaltung
levanten Themen. Sie erzielen oft eine Zubewirken.»
äussern und damit unbewusst und unstimmung von mehr als zehn Prozent.
kontrolliert Werte in ihre Anlagepolitik einbauen, ohne die
Dies stärkt dem Management den Rücken im Falle von Ausentsprechenden Wirkungszusammenhänge abzuwägen. Das
einandersetzungen mit Aktionären, die nur den kurzfristigen
heisst, dass sie kritiklos die auf einem Durchschnitt beruhenfinanziellen Erfolg im Auge haben.
de Werthaltung der Finanzmärkte übernehmen und damit
E
I
I
37
Kaspar Müller ist
selbständiger Ökonom in Basel und
Vizepräsident des
Stiftungsrates der
Anlagestiftung
ethos in Genf.
Meilleure visibilité pour les
■ Daniel Häfele, responsable du développement et de la distribution des fonds, SAM Sustainable Asset Management AG,
Le European Sustainable and Responsible Investment Forum
(Eurosif) a diffusé début novembre 2004 le code de transparence Eurosif pour les fonds d’investissement social et responsable (ISR). De nombreux prestataires de fonds durables de toute l’Europe ont participé à l’élaboration de ces lignes directrices
qu’ils ont du coup adoptées volontairement.
Le marché des placements à composantes sociales, éthiques et écologiques connaît depuis plusieurs années une expansion accélérée. Alors
que la fortune des fonds de placement traditionnels marque le pas, le
volume des placements durables
croît de plus de 20% par an. Mais
quant à définir ce qu’est, ou doit être,
un placement durable, c’est tout
autre chose. En Europe continentale,
c’est l’approche dite «Best-in-Class»
qui s’est imposée. D’autres gestionnaires de fortune qui opèrent plus
généralement selon des principes
éthiques s’orientent sur les critères
dits d’exclusion*.
Le code de transparence
Eurosif
PHOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Eurosif
Transparence exemplaire pour les fonds durables
38
Et c’est à ce point des différences
d’interprétation de la durabilité qu’intervient l’initiative d’Eurosif. Les directives servent à améliorer le reporting à l’égard des investisseurs privés,
des managers de fonds, des services
de recherche et autres partenaires sociaux. L’initiative à laquelle des prestataires suisses ont aussi apporté des
contributions essentielles, permet
aux investisseurs une vue plus approfondie sur les processus disparates.
Le code de transparence exige des
informations sur plusieurs thèmes
majeurs relatifs à la gestion des fonds.
D’une part des données détaillées sur
les fonds eux-mêmes, la société de
*Comparez pour ces approches l’article détaillé dans
«denaris» 4/2004.
management et les gestionnaires responsables des fonds, mais aussi sur
les critères régissant le choix d’une
entreprise, sur la question de savoir
si le processus de recherche s’oriente sur des critères négatifs ou positifs,
les titres qui accueillent effectivement
les capitaux d’investissement et comment l’Asset manager exerce son influence sur les entreprises. Le dernier
point est justement un thème de plus
en plus préoccupant dans l’industrie
des fonds. Disposant d’un notable
droit de vote, les managers de fonds
sont-ils appelés à exercer une influence sur les sociétés? Et dans l’affirmative, à quelles fins? Le nouveau
code de transparence permet aux investisseurs d’être renseignés en détail
pour la première fois sur la question
de savoir si une influence est exercée
sur l’entreprise par leur capital et
dans l’affirmative dans quelle mesure.
Dans l’ensemble, l’investisseur est
informé sur environ quarante questions concrètes auxquelles les signataires du code doivent répondre le
mieux possible. Cette standardisation
permet une comparaison plus facile
des fonds durables par les investisseurs.
Importance pour les
investisseurs et prestataires
Dans la vue des investisseurs, les
nouveaux principes directeurs sont
une initiative dont il convient de se
féliciter. Mais pour les prestataires de
placements durables cela représente
aussi une dépense supplémentaire
du reporting déjà considérable pour
les fonds publics. En outre, elles
fixent un nouveau standard qui, comme c’est toujours le cas pour de tels
ouvrages collectifs, est basé sur le
plus petit dénominateur commun.
Pour une entreprise, qui se focalise
exclusivement sur les placements financiers durables, les exigences du
code d’Eurosif sont inférieures quant
investisseurs
Zurich
à la transparence et le contenu informatif à la propre prestation, cela signifie de n’emballer qu’une partie réduite de ses multiples informations
pour investisseurs dans un nouveau
moule et les remanier.
La situation se présente autrement
pour les prestataires de fonds de placement traditionnels qui, face à une
demande renforcée, ont élargi leur
palette de produits et prestations par
un choix de fonds axés sur la durabilité. Du fait de l’absence d’expérience des fonds de placement traditionnels concernant l’établissement
de rapports étendus et transparents,
de tels gestionnaires de fonds sont
particulièrement sollicités. La mise en
œuvre volontaire des directives Eurosif pour la palette des fonds durables est de ce fait un pas en avant
inaccoutumé pour eux.
Vous trouverez de
plus amples informations relatives
aux principes directeurs de transparence européens sous
www.eurosif.org et
www.forum-ng.de
Lesen Sie diesen
Artikel auf Deutsch
auf der Website
www.vsv-asg.ch
Jeder Finanzberater hat
ein Erfolgsgeheimnis.
Fonction de modèle
Malgré leur caractère non obligatoire,
un nombre croissant de prestataires
signe ces principes. Dans le seul espace alémanique, déjà dix sociétés se
sont engagées pour plus de transparence. L’initiative reçoit ainsi la vigueur recherchée. Une position hors
jeu, pour quelque raison que ce soit,
ne serait pas du goût des investisseurs et vaudrait d’être négligée. La
transparence devient ainsi un instrument de réussite économique pour
les prestataires.
Les membres d’Eurosif ont pris en
qualité de fonds publics une initiative exemplaire. Elle aide l’investisseur
à s’orienter dans l’offre pour lui troublante et de choisir le fonds de placement qui est conforme à ses idées
de durabilité. On ne peut que souhaiter une transparence similaire
pour les fonds de placement tant traditionnels qu’alternatifs ainsi que
pour les autres instruments de placement et qu’ainsi l’exemple d’Eurosif
fasse école dans l’intérêt bien compris des investisseurs.
Meines hat 3 Buchstaben – und 5 Awards. DWS ist für
Anleger und Berater gleichermassen der Schlüssel
zum Erfolg. Der Beweis: DWS wurde auch dieses Jahr
von Standard & Poor’s zur besten grossen Fondsgesellschaft der Schweiz ausgezeichnet – zum 5. Mal in
Folge über 5 Jahre. Steigen auch Sie bei den Siegern
ein. Mehr über die ausgezeichneten Fonds erfahren
Sie von Ihrem Finanzberater, bei DWS Investments
unter 00800 600 10 600 oder www.dws.ch
Image à la page 38:
La tour CN à Toronto,
ouverte en 1976, offre
un panorama exceptionnel sur la métropole canadienne,
surtout par temps clairs
en hiver. Avec plus de
553 m de haut, elle fut
longtemps la plus haute construction du
monde.
Ihr Geld ist ein Vermögen wert.
Deutsche Bank Group
The new energy sector shows a favourable development
Solid Value Drivers
■ Alexandra Rhiner und Roswitha Thurnheer, appunto communications, Glattbrugg
The demand for renewable energies is increasing. In fact, several growth-promising drivers make investments in the new energy sector more and more attractive. This «denaris»-interview
looks into the most recent developments and explores this sector’s
opportunities and risks.
countries. This provides a solid basis
for sustained growth in the sector.
More and more companies are becoming aware of the fact that investment in new energy makes economic sense.
Poppy Buxton,
fund manager
of the MLIIF New
Energy Fund,
Merrill Lynch,
London
How has the new energy sector
developed in the last couple of
years?
We can adopt two perspectives to
look at sector development. When
we consider equities, stocks of the
new energy sector have experienced
a very bumpy ride. During the technology boom of the late 1990s, interest in new energy investments
soared. Yet, they lived through a similar sell-off as did technology shares in
2000/2001 and were very much unfavoured until 2002. Subsequently,
new energy shares did quite well and
have made good for lost ground.
In structural terms, the sector can
look back on a very favourable and
steady development. Many countries
have elaborated energy agendas
which will be supportive for companies dealing with renewable energy
sources. In the UK, for instance, the
target by 2010 is to cover up to 10%
of overall energy requirements with
new forms of energy production. By
2015, new energy sources shall contribute 15%. Also in the US, efforts to
utilize renewable energies are rewarded with tax credits. Similar developments can be observed in the
regulatory development of a lot of
40
The new energy sector has witnessed a consolidation process.
What developments do you anticipate? Is the New Energy Bubble
behind us, or is it still to come?
Indeed, there has been a limited
consolidation in the last couple of
years. We could witness a few mergers in the sector and big players like
Siemens or General Electric have entered the arena. But the consolidation
has not been as radical as in other
sectors. In terms of the New Energy
Bubble, as you call it, it is very difficult to anticipate those kinds of development.
The Kyoto Protocol is now being
translated into practice. Regarding emissions trading, what
short- and mid-term consequences can be expected for the
new energy sector?
We were very pleased to follow
this development since the adoption
and implementation of the protocol
is likely to be beneficial to the sectors
we are investing in. On the one hand,
renewable energy producers – for example companies engaged in actual
production of energy based on wind
and solar power – will be able to
benefit from this new environment.
On the other hand, companies dealing with emissions trading – for example the UK-listed Climate Ex-
change plc – have bright growth
prospects. Thus, selecting companies
which will profit directly or indirectly from the implementation of the
Kyoto protocol is a strong element of
our investment strategy.
What are the specific criteria companies have to fulfil in order to be
considered for the New Energy
Fund portfolio?
Well, there is no constant set of
criteria a company has to fulfil in order to be considered. Most importantly, its focus of activity has to be
related to the field of new or renewable energies, be it as a technology
manufacturer, energy producer or
emissions trader. Though also active
in the area of new energies, it is unlikely that a company like Shell will
be included in our portfolio.
How do you screen companies?
Of course, the analysis of fundamental data is an important element
of the screening process. We want to
have a clear picture of company strategy, of its financials and be convinced by the management team. We
therefore undertake numerous company and site visits per year. We do
not invest in start-ups or in companies which are still at the research
and development stage. We look for
established organisations with strong
industrial partners and a clear strategy for the commercialization of their
products. Besides the bottom-up
analysis, we do also apply a topdown macro overlay with which we
consider the changes in regulatory
environment and their likely consequences on the value drivers of the
sector. We basically consider markets
on a global scale but have currently
a strong emphasis on US and Canadian equities, for the developers tend
to be where niche technologies are
being incubated, and this is mainly
the case in North America.
New Energy
risk diversification for energy supplies.
Not all new energy areas are profitable yet. What can investors expect? Should they be ready to bear
considerable risks and adopt a
long investment horizon?
It is correct that many companies
in the sector have not yet reached
profitability. But on the basis of our
analysis focusing on companies with
very clear commercial potential and
consistent business plans, and considering the developments at a
macro-level, we are confident that
such investments will pay-off in the
long term. This said, these investments have to be considered as risky
and investors have to cope with relatively high volatility. A long investment horizon is necessary and the
new energy sector is therefore not
suitable for all classes of investors.
boost developments in new energies.
Moreover, in January 2002, President
Bush has announced 1,7 billion US
Dollars in funding over five years to
develop hydrogen powered fuel
cells, and on our side of the Atlantic
the EU has pledged 2,12 billion Dollars over the next three years for similar projects. All in all, these developments suggest that new energies and
investments in new energies have a
bright future.
PHOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Why invest in new energies when
the «old» ones like oil, for instance, are again very attractive
for investors?
A direct comparison does not do
justice to the nature of these two distinct sectors. The classic energy sector and the new energy sector have
fairly different value drivers. The new
energy sector can count on two main
drivers: The first is the fact that the
costs for energy stemming from finite
resources are steadily increasing. At
the same time, the costs for renewable energies are declining while the
demand is increasing. Another issue
– which ultimately is favourable for
the new energy sector – is that of security in energy supplies. The world
is a very nervous place when it
comes to securing the energy supplies of nations. The United States,
for instance, import almost 60% of
their energy, much of it from politically instable regions like the Middle
East. In this context, new energy
sources are getting increasingly attractive, not because they are less
polluting, but because they allow a
What effect do unexpected events
in the energy market – e.g. the energy crisis in the US or changes in
government policies – have on
the new energy sector?
Blackouts like the one in California in 2001 highlight the fragility of
the US energy sector and suggest that
substantial investments in the power
grid and in modern energy technology are necessary and upcoming. Disruption of energy supply is very costly and governments as well as industry are becoming more and more
aware of this fact. Government policies are certainly unpredictable by
nature, but the latest developments
are very promising. There is a comprehensive energy bill addressing
many of the issues of the US domestic energy sector. The bill has been
held up by interest groups but when
it eventually passes, it will surely
The MLIIF New Energy Fund invests worldwide in equity securities whose predominant activity is
in the alternative energy and energy technology sectors. It was
launched in June 2001 and has
raised over 121 million Dollars (as
per 31 March 2005). MLIM, with offices in Zurich and Geneva, is the
investment management division
of Merrill Lynch.
41
Renewable energies
have a long tradition. To go back to
these roots shows not
only ecological but
also economic advantages. (Picture:
windmill on Funen,
Denmark)
Hedge Fonds
Hedge-Fonds-Renditen: Auf dem Weg zur Normalität
Was war – was ist –
was wird?
■ Dr. Lars Jaeger, Partner, Partners Group, Zug
Die Hedge-Fonds-Industrie atmet auf: Nach einer für die Branche unüblich langen Durststrecke mit Verlusten insbesondere in
den Sommermonaten zeigten Hedge Fonds im letzten Quartal
des Jahres 2004 wieder sehr gute Renditen. Dennoch war 2004
für Hedge-Fonds-Investoren alles andere als ein Glanzjahr. Gerade zu einer Zeit, als Hedge Fonds den breiten Anlegermarkt
erobern wollten, gelang es diesen «besten Talenten der Finanzmärkte» nicht, deutlich mehr als Geldmarktrenditen zu erwirtschaften und damit die ohnehin verbreitete Skepsis vieler Anleger auszuräumen.
Ist der erwartete Hedge-Fonds-Boom
vorbei, bevor er richtig in Gang gekommen ist? Was einige Kritiker suggerieren, widerlegt das dynamisch
wachsende
Investitionsvolumen.
Dieses hat sich allein in den vergangenen zwölf Monaten schätzungsweise um 150 bis 200 Milliarden USDollar vergrössert und die Summe
der weltweit in Hedge Fonds angelegten Gelder ist auf eine Billion USDollar angewachsen. Ein Grossteil
der Mittelzuflüsse kommt weiterhin
von institutionellen Anlegern, was
zeigt, dass der Trend zur Professionalisierung der Hedge-Fonds-Industrie
weiter voranschreitet.
Das Indiz
der hohen Mittelzuflüsse
Gelten hohe Mittelzuflüsse einerseits
als Indiz für attraktive Investitionsmöglichkeiten, werden sie von einigen Marktteilnehmern wegen vermuteter Kapazitätsengpässe auch als
Alarmsignal für künftig niedrigere
Renditen gewertet. Was ein Blick auf
die jüngsten Zahlen zu bestätigen
scheint, hält einer genaueren Analyse allerdings nicht stand. Selbst wenn
bei einzelnen Arbitrage-Strategien
und im Bereich der Distressed Securities die Investitionsmöglichkeiten limitiert sind, gilt dies nicht für die volumenmässig bedeutenden Segmente
der Managed Futures sowie der
Equity- und Global-Macro-Strategien, bei denen es keine Kapazitätsengpässe gibt. Hier sind die gehandelten Volumina noch verhältnismässig gering im Vergleich zum globalen Kapitalfluss.
Kapitalmarktentwicklung
und Renditen
Die Erklärung für die enttäuschende
Performance der Hedge Fonds im
Jahre 2004 muss also anderswo gesucht werden. Die eingehende Betrachtung bringt in der Tat einige
marktspezifische Gründe für die Renditeentwicklung im letzten Jahr zum
Vorschein. Wie und unter welchen
Umständen verdienen Hedge Fonds
Geld? Zur Beantwortung dieser Frage
ist es wichtig, sich von der Vorstellung zu lösen, dass die Fondsmanager unabhängig von den Entwicklungen an den Kapitalmärkten immer eine konstant positive Rendite erzielten. Dies sollte man auch im Hinterkopf haben, wenn Verkaufsbroschüren marktunabhängige Renditen oder
«absolute returns» als unschlagbare
Vorteile von Hedge Fonds hervorheben. Dass durchaus ein Zusammenhang zwischen Kapitalmarktentwicklung und Hedge-Fonds-Renditen besteht, hat einen einfachen Hintergrund: Die Manager erzielen einen
Grossteil der Renditen, indem sie sogenannte systematische Risiken eingehen und dafür Prämien erhalten.
Insofern unterscheiden sich Hedge
Fonds grundsätzlich nicht von traditionellen Anlageinstrumenten. Im
Vergleich zu den Risikoprämien, die
sich mit Aktien und Obligationen verdienen lassen, verfügen Hedge
Fonds jedoch über ein sehr viel brei-
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teres Spektrum an Risiken und damit
verbundenen Renditequellen. Neben
Aktien- und Zinsrisiken können Hedge-Fonds-Manager beispielsweise
auch auf Währungs- und Rohstoffrisiken als mögliche Renditequellen
setzen.
Ein Blick zurück
Bezogen auf die Renditeentwicklung
im Sommer 2004 heisst das konkret:
Tendenzlose Aktien- und Rentenmärkte, die Schwäche bei den Aktien kleinkapitalisierter Unternehmen
in den USA, starke Trendbrüche an
den Terminbörsen, niedrige Handelsspannen bei Aktien sowie historisch geringe Volatilitäten bewirkten
ein für Hedge-Fonds-Manager äusserst schwieriges Umfeld. Und auch
die sonst gegenläufigen Taktiken,
die es erlauben, Verluste einer Strategie durch Gewinne einer anderen
zu kompensieren, bewegten sich simultan nach unten (z.B. Long/Short
Equity und Managed Futures). Ein
Blick in die Vergangenheit zeigt jedoch, dass die Hedge-Fonds-Industrie während der letzten 15 Jahre häufiger mehrmonatige Schwächephasen durchlaufen und diese jeweils in
den folgenden zwölf Monaten vollständig überwunden hat. Um Rendi44
ten verlässlich zu prognostizieren,
sollten sich Anleger also nicht allein
an den Daten des vergangenen Jahres, aber auch nicht an denen der
späten 1990er-Jahre orientieren, als
eine Outperformance von 10 – 15%
über dem risikolosen Zinssatz möglich war. Realistischer sind heute 4 –
6%, was beim gegenwärtigen Zinsniveau einer Rendite von zirka 8% entspricht.
Die Bedeutung
der Beta-Renditen
Wie detaillierte Untersuchungen1 an
Hedge Fonds zeigen, kam dem Renditeanteil, der auf das Eingehen systematischer Risiken zurückzuführen
ist, dem sogenannten Beta, in letzter
Zeit eine immer grössere Rolle zu. Im
Gegenzug ist das Alpha, also der Teil
der Renditen, der auf die besonderen
Fähigkeiten der Manager zurückgeht,
aufgrund des massiven Geldzuflusses heute im Durchschnitt nur noch
für schätzungsweise 20–25% des Gesamtergebnisses verantwortlich. Und
auch für die nächsten Jahre ist zu erwarten, dass das Beta weiter an Bedeutung gewinnen wird. Folglich
sind es die Beta-Renditen, welche die
Attraktivität von Hedge Fonds bestimmen werden.
Lässt sich daraus die Schlussfolgerung ziehen, dass Hedge Fonds keine attraktive Anlageklasse darstellen?
Keineswegs. Anleger werden in der
Zukunft erkennen, dass Hedge
Fonds ihnen Zugang zu einer breiten
Palette alternativer Risikoprämien
bieten, die nicht mit denen traditioneller Anlagen korreliert sind. Vor allem institutionelle Investoren, aber
auch erfahrene Privatanleger werden
diese Eigenschaften nutzen, um die
Risiko-Rendite-Struktur des Gesamtportfolios passgenau zu optimieren.
Mit einer Outperformance von 4 – 6%
im Jahr über dem risikolosen Zinssatz
sollten sich Hedge Fonds in etwa wie
Aktien verhalten, jedoch eine deutlich geringere Schwankungsbreite
(Volatilität) aufweisen, nämlich lediglich 5%.
Ein nach Abzug aller Gebühren
verbleibendes Rest-Alpha könnte
dann bei guter Managerauswahl und
Sektorallokation des Anlegers oder
Fund-of-Funds-Managers noch das
Sahnehäubchen darstellen. Investoren werden sich allerdings die Frage
stellen, ob die Risikoprämien nicht
auch preiswerter als mit den üblichen
1,5 – 2% fixen Gebühren und einer
Performancebeteiligung der Manager
in Höhe von 15 – 20% zu erzielen
sind. Systematische Investitionsmodelle, die die diversen Risikoprämien
von Hedge Fonds abzubilden versuchen und diese dann zu günstigeren
Gebühren anbieten können, entwickeln die führenden Anlagehäusern
bereits.
1) Lars Jaeger (2005), Through the Alpha Smoke
Screens, Institutional Investors
Compliance
Compliance in der Praxis der Vermögensverwaltung
Alles unter Kontrolle?
■ Jean-Pierre Frefel, Mitglied der Geschäftsleitung, Aquila Investment Group AG, Zürich
Die Schweiz gilt als der weltweit bestregulierte Finanzplatz, was
ihr auf dem internationalen Parkett durchaus einen Wettbewerbsvorteil verschafft. Die Kehrseite der Medaille ist, dass die
Zahl der gesetzlichen Auflagen ständig steigt und in eine für kleinere Banken und Vermögensverwaltungsgesellschaften kaum
noch zu meisternde Überregulierung zu münden droht. Denn
mit der Regulierungsflut wächst die Komplexität des Vermögensverwaltungsgeschäfts – und damit auch der Aufwand, um
die Einhaltung der gesetzlichen Vorschriften sicherzustellen.
Die vielfältigen Auflagen des Gesetzgebers in Bezug auf die Unterbindung
von Geldwäscherei (GwG, GwV) sowie die durch die Vermögensverwaltungs-Industrie definierten Sorgfaltspflichten (VSB 03, Standesregeln VSV)
haben dem Aspekt einer effizienten
Compliance in den letzten Jahren ein
starkes Gewicht verliehen.
Die Tatsache, dass ein grosser Teil
der in der Vermögensverwaltung tätigen Unternehmen keiner staatlichen Regulierungsbehörde (Eidgenössische Bankenkommission) unterstellt ist, wird vielfach als Mangel
oder gar Bonitätsrisiko empfunden.
Dies, obwohl alle unabhängigen Vermögensverwalter entweder direkt bei
der Kontrollstelle GwG, bei der Eidgenössischen Finanzverwaltung oder
über ihren Berufsverband an eine
Selbstregulierungsorganisation angeschlossen sind.
Ein Unternehmen kann die Wahrnehmung von Compliance-Aufgaben
entweder als lästiges Erfordernis,
oder aber proaktiv als die Möglichkeit, einen hohen Qualitätsstandard
zu sichern, ansehen. Eine nachweislich gut organisierte Compliance lässt
sich im Verkehr mit dem Kunden als
Qualitäts- und Sicherheitskriterium
vermarkten und erleichtert intern die
Aufgabe der Revisionsstelle. Dieser
Sachverhalt kann sich positiv auf die
Revisionskosten auswirken.
Verantwortung
ist nicht delegierbar
Nebst der laufenden Begleitung und
Schulung der aktiven Finanzintermediäre in Fragen zum GwG und zu
den Sorgfaltspflichten, sollte eine
Fachstelle Compliance vor Ort periodisch strukturierte Prüfungen durchführen. Bei mittleren und grösseren
Unternehmen wird dies intern durch
eine entsprechend ausgebildete Person oder Personengruppe erfolgen,
kleinere werden es an externe Spezialisten delegieren. Dabei ist allerdings zu beachten, dass immer der
betroffene Unternehmer beziehungsweise der für das Unternehmen Verantwortliche für Verstösse haftbar ist.
Was bedeutet
Compliance in der Praxis?
Die Compliance-Prüfung gliedert
sich in vier Schwerpunktbereiche:
Die formelle Prüfung gemäss GwG
und GwV bei der Eröffnung einer
Kundenbeziehung, die laufende
GwG-Prüfung, die Kontrolle der Einhaltung der Sorgfaltspflichten sowie
aktualitätsbezogene Themen (z.B.
Zinsabschlagssteuer, Steueramnestie,
Trustkonstruktionen etc.).
Der erste Teil der Prüfung beinhaltet die Durchsicht der in der GwV
vorgegebenen Dokumentsanforderungen. Einmal kontrollierte Unterlagen müssen nur im Fall von Verände-
rungen gemäss Vermerk im Kundenprofil neu überprüft werden, z.B. Erfordernis eines unterzeichneten Formulars A infolge aufkommender
Zweifel. Fehlende Unterlagen, insbesondere Identifikationsdokumente,
Gesellschaftsunterlagen bei juristischen Personen etc. müssen in einer
Pendenzenliste notiert sein und innert nützlicher Frist, das heisst auf
den nächstmöglichen Kontakttermin
mit dem Kunden, beigebracht werden.
Zeitaufwändig kann die Durchsicht der Kontobewegungen im Hinblick auf Ein- und Auszahlungen
sein. Der zwingend vorgeschriebene
Vermerk in den Unterlagen über Herkunft bzw. Verwendung von Mitteln
ab 25 000 Schweizer Franken im Bargeldverkehr muss den Gegebenheiten entsprechen und wahrheitsgetreu
sein – auch wenn es im Einzelfall lästig erscheint, den Kunden darauf anzusprechen.
Beim Komplex der Sorgfaltspflichten steht der Schutz des Kunden vor
unstatthaften, nicht gewünschten
oder unsorgfältigen Aktionen seitens
seines Vermögensverwalters im Vordergrund. Insbesondere bei partnerschaftlich organisierten Unternehmen ist die zentrale Überprüfung der
Kundenvorgaben und der Einhaltung
der Standesregeln besonders wichtig,
bildet sie doch ein Sicherheitselement im bestehenden gegenseitigen
Vertrauensverhältnis. Denn: Vertrauen ist gut – Kontrolle ist besser!
Sinnvolle Aufgabenteilung
Um unnötige Doppelspurigkeiten mit
der externen Revisionsstelle zu vermeiden, sollte mit dieser vorgängig
eine Abstimmung der Untersuchungsschwerpunkte durchgeführt
werden. Da sie sich aufgrund der
GwG-Auflagen vor allem auf die formellen und die laufenden Prüfungsaspekte konzentriert, liegt der Fokus
der Fachstelle Compliance in der Re45
pliance-Fachstelle unerlässlich, den
Vorgaben die notwendige Nachachtung
zukommen zu lassen. Eine prominente
Einbindung der Compliance-Aufgaben
auf Stufe Geschäftsleitung ist daher
durchaus angemessen.
Besonders in der
Luftfahrt steht Kontrolle für Sicherheit.
Fachleute mit dem
nötigen Über- und
Weitblick erfüllen
diese Aufgabe und
unterstützen die
Piloten. (Bild:
Kontrollturm Flughafen Genf)
Wachsende Bedeutung
FOTO: PIERRE FREIMÜLLER, APPUNTO
Die fortlaufenden Entwicklungen im regulatorischen Umfeld – sowohl die steigende Zahl der Auflagen durch den Gesetzgeber in der Schweiz als auch zunehmend durch ausländische Instanzen
aufoktroyierte Verpflichtungen (z.B.
Qualified Intermediaries (QI) etc.) –
verhelfen der Compliance-Stelle zu einer wachsenden Bedeutung. Als qualifizierter Dienstleister für die schwerpunktmässig in der Kundenbetreuung
engagierten Vermögensverwalter erfüllt
sie eine unerlässliche Funktion: Sie entlastet den Vermögensverwalter von umfassenden Kontrollaufgaben und erlaubt ihm somit, sich voll und ganz auf
die Betreuung seiner Kunden zu konzentrieren und gleichzeitig eine einwandfreie Geschäftsführung sicherzustellen. Zudem minimiert sie das im
Vermögensverwaltungsgeschäft immer
latent vorhandene Risikopotenzial und
hilft, kostspielige Verfahren und Reputationsschäden zu vermeiden.
gel stärker auf der Kontrolle der Sorgfaltspflichten. Dies liegt in der Natur
der Sache, zumal sie als interne Spezialistin in der Regel ein weitaus tiefer gehendes Wissen darüber hat, wie
die Anlageprofile umgesetzt werden.
Professionelle Compliance
spart Zeit und Geld
Erfahrungsgemäss nehmen Finanzintermediäre eine gut organisierte
46
Compliance als nützliche Institution
wahr. Da die jährlichen Überprüfungen vor denjenigen der externen Revisionsstelle stattfinden, erhalten die
betreffenden Vermögensverwalter
durch gezielte Vorgaben die Chance,
vorhandene Mängel zu bereinigen
oder zu verbessern. Dies wiederum
verhindert kostenpflichtige Nachrevisionen. Allerdings ist es trotz der bedeutenden Rolle der internen Com-
Rezension
Prof. Dr. Beat Bernet
Geld und Geist
Finanzplatz Schweiz zwischen Evolution und Revolution
5530 Treffer meldete Google für den
Suchbegriff «Geld und Geist». Als
Reizbegriff wird der Titel von Jeremias Gotthelf heute für fast alles verwendet, was mit Finanzen und Ethik
oder Moral zu tun hat.
Der Geist, den Professor Beat
Bernet, Direktor des Bankeninstituts
der Universität St. Gallen, in seinem
neuesten Nicht-Lehrbuch an- (oder
wohl besser auf-) ruft, ist keiner der
einfachen Moral. Der Autor geht
sachlich auf die Entwicklung der
schweizerischen Finanzdienstleistungsbranche in den vergangenen
Jahrzehnten ein und entwickelt ein
Kompetenzprofil für die Zukunft.
Die Erfolgsmarke «Swiss Banking» lebe heute im Wesentlichen von bereits bestehender Kundentreue. Die
Kennzeichnungskraft der Marke dro-
he zu erlöschen, wenn sie nicht mit
neuem Leben gefüllt werde. Bernet
schlägt vier zentrale Handlungs- und
Entscheidungsfelder vor: Kommunikation, Kultur, Kooperation und
Kompetenz, also «K»-Bereiche wie
key, Schlüssel. Diese seien für eine
breit abgestützte Finanzplatzpolitik
der Zukunft entscheidend.
Bernet stellt aber auch konkretere Visionen von einem zukünftigen
Finanzplatz dar. Dabei spielen neben «Transaktionsfabriken» vor allem
auch «Non- und Nearbanken», zu denen die unabhängigen Vermögensverwalter zählen, eine wichtige Rolle.
Der genaue Titel von Gotthelfs
Moralgeschichte aus dem 19. Jahrhundert lautet «Geld und Geist oder
die Versöhnung». Bernets Analyse
der Herausforderungen an den Finanzplatz ist geistreich und geistvoll.
Für die Versöhnung der Begriffe bleiben aber die Akteure selbst zuständig. Bernet liefert dazu eine Über-
sicht über bestehende und neue
Ansätze. Zur Reflexion über das
Selbstverständnis des Finanzplatzes
Schweiz und seiner sehr dynamischen Positionierung, liegt hier ein
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und Optionen vor. Darauf aufbauend gibt es einen Überblick über die
verschiedenen Arten Strukturierter
Produkte und bettet diese in einen
integrierten Anlageprozess ein. Es
beschreibt den systematischen Einsatz der Produkte: Der Fokus liegt
auf der praktischen Anwendung derivativer Strategien im Aktienbereich.
Das Hauptinteresse gilt der privaten
Vermögensverwaltung. Ein Vielzahl
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Die Börsenfibel
Verlag Finanz und Wirtschaft AG, Zürich, 2000,
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Buchverlag Neue Zürcher Zeitung, 2005, ISBN
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Geldwäscherei
GwG-Seminar des VSV vom 13. April 2005 zum Thema Compliance
Risiken erkennen
und minimieren
■ Julia Keller, Zürich
Compliance-Fragen gehören zum täglichen Geschäft in der
Finanzbranche. Der richtige Umgang mit diesen ist ausschlaggebend für die gute Reputation des einzelnen Vermögensverwalters und damit auch des gesamten Finanzplatzes Schweiz.
An diesem sehr gut besuchten Anlass
referierten ausgewiesene Fachleute
zu den folgenden Themen: Dr. Monika Roth, Advokatin, sprach über das
regulatorische Umfeld des Finanzplatzes Schweiz und in einem zweiten
Vortrag über die Feststellung des wirtschaftlich Berechtigten. Dr. Michael
Alkalay, Compliance UBS Wealth Management & Business Banking, erläuterte das Thema sensitive Kundenbeziehungen. Dr. Annette Althaus
Stämpfli, Fürsprecherin Eidgenössische Finanzverwaltung, hielt ein Referat zu Auskunftspflichten in Verfahren. Lic. iur. Stefan Senn, Meldestelle
für Geldwäscherei (MROS), informierte über Funktion, Aufgaben und
Kompetenzen dieser Meldestelle. Für
die gelungene Organisation und Moderation sorgten Monika Roth und
Enzo Caputo, die auch den lebhaften
Diskussionen der Teilnehmenden viel
Raum boten.
Der Reputationsschaden im Fall eines
Skandals um eine einzelne Bank ist
im Gegensatz zu anderen Branchen
enorm und wirkt sich auf alle anderen Banken aus; der gesamte Finanzplatz Schweiz hat unter einer solchen
Rufschädigung zu leiden.
Regulatorisches Umfeld
Sensitive
Kundenbeziehungen
Prägend ist in diesem Zusammenhang der Einfluss von Soft Law1 auf
die nationale Gesetzgebung. Hier
sind internationale Gremien, die
zwar nicht auf einer staatsvertraglichen Grundlage basieren, jedoch von
grosser wirtschaftlicher Bedeutung
sind, ein wichtiger Faktor. Die sogenannte «name-and-shame-Politik» ist
ein weiterer Einflussfaktor des Soft
Law und ein Arbeitstool der Eidgenössischen
Bankenkommission
(EBK). Der Abacha-Fall war der erste Fall von «naming and shaming» in
der Schweiz. Damals publizierte die
EBK die Namen von acht Banken.
1) Vergleichen Sie dazu den Artikel von Monika Roth auf
Seite 28.
Wirtschaftlich Berechtigte
Der Begriff des wirtschaftlich Berechtigten ist leider ausserhalb des Geldwäschereigesetzes ungenügend definiert. Insbesondere wenn bei der
Feststellung des wirtschaftlich Berechtigten Zweifel auftauchen, genügt das Formular A allein nicht. Vielmehr sind weitere Abklärungen notwendig. Diese müssen aktenkundig
festgehalten werden und nachvollziehbar sein. Vage Aussagen genügen
nicht, vielmehr müssen plausible Erklärungen alle Zweifel ausräumen:
Nicht zuletzt auch als Selbstschutz für
den Fall einer Strafuntersuchung.
Im Hinblick auf Geschäftsbeziehungen mit erhöhtem Risiko baut Michel
Alkalay seit eineinhalb Jahren mit
mehreren Mitarbeitenden ein Compliance-Register auf, das zur Überprüfung künftiger Kunden dient. Das
Frühwarnsystem unterscheidet zwischen drei verschiedenen Kategorien:
Politisch exponierte Personen (PEPs,
beispielsweise Regierungschefs, hohe Funktionäre und Politiker sowie
deren engste Familienmitglieder),
sensitive Kunden und unerwünschte
Kunden. PEPs stellen aber nicht per
se ein Risiko dar: Hier ist eine sehr gute Abklärung ausschlaggebend. Ein
besonderes Augenmerk ist auf die
Herkunft solcher Gelder zu richten.
Ein weiterer wichtiger Punkt ist das
Erkennen von Risiken. Jeder Vermögensverwalter und jede Bank muss
die spezifischen Probleme selbst erfassen und herausfinden, welche Beziehungen sensitiv sind. Wichtig ist in
erster Linie, dass ein Warnsystem den
je nach Kundenstamm unterschiedlichen Bedürfnissen der entsprechenden Banken und Vermögensverwalter angepasst ist.
Auskunftspflichten
in Verfahren
Es gilt zwischen drei verschiedenen
Verfahren zu unterscheiden: dem Zivilverfahren, dem aufsichtsrechtlichen Verfahren und dem Strafverfahren. Zusammenfassend kann gesagt
werden, dass es in keinem einen absoluten Geheimhaltungsschutz gibt.
Das heisst, Vermögensverwalter müssen mit der Auskunftspflicht leben.
Infolgedessen ist es unerlässlich, dass
sie jede Geschäftsbeziehung professionell und lückenlos dokumentieren
– auch um sich selbst zu schützen.
MROS
Die Meldestelle für Geldwäscherei
(Money Laundering Reporting Office
Switzerland) nimmt Verdachtsmeldungen entgegen, sie führt das Datenverarbeitungssystem zur Bekämpfung der Geldwäscherei (GEWA),
sorgt für Informationsaustausch auf
nationaler und internationaler Ebene,
nimmt an finanzpolitischen Arbeitsgruppen teil, wie zum Beispiel an der
Financial Action Task Force (FATF),
und arbeitet in der EGMONT-Gruppe
(insgesamt 96 Länder) mit. Meldet ein
Finanzintermediär der MROS einen
Verdacht, analysiert sie den Fall und
entscheidet innerhalb von fünf Tagen
über eine Weiterleitung an die zuständigen Strafverfolgungsbehörden
(Kanton, Bund). In jedem Fall informiert die MROS den Finanzintermediär über das weitere Vorgehen.
51
VSV-Skitag
Impressionen
vom VSV-Skitag
FOTOS: VSV / ASG
Strahlende Sonne und klirrende Kälte begleiteten die 30 Teilnehmenden am ersten VSV-Skitag in Gstaad am «Wasserngrat». Die Begeisterung für den Riesenslalom war gross. Bei
den Damen gewann Fanny Ravier-Pernet, bei den Herren
ging der Sieg an Antoine Spillmann. Ein reichhaltiges Mittagessen im Eagle-Skiclub belohnte den sportlichen Einsatz und
lud zum gemütlichen Plaudern ein.
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