Radio-Onkologiezentrum Biel–Seeland–Berner Jura Centre de

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Radio-Onkologiezentrum Biel–Seeland–Berner Jura
Centre de radio-oncologie Bienne–Seeland–Jura Bernois
2007 08
Jahresbericht 2007
des Verwaltungsratspräsidenten
Rapport annuel 2007 du président
du conseil d’administration
Liebe Aktionärin
Lieber Aktionär
Mesdames, Messieurs,
Chers actionnaires,
Die Berichtsperiode war geprägt durch die Ein­
führung einer für unser Zentrum neuen Form
der Strahlentherapie des Prostatakarzinoms,
der intensitätsmodulierten Strahlentherapie.
Bei allen anderen Behandlungen hat eine Kon­
solidierung auf hohem Niveau stattgefunden.
Über die neue Methode, die dank einer in­
tensiven Zusammenarbeit mit dem Inselspital
Bern und mit Hilfe der Beaumont Stiftung
in Biel eingeführt werden konnte, orientiert
der Beitrag von Dr. Vetterli. Zudem gibt PD
Dr. Roberto Casella einen Überblick über das
Prostatakarzinom und seine verschiedenen
Behandlungsmöglichkeiten.
Wie dem Bericht von Dr. Vetterli zu entnehmen
ist, handelt es sich bei der intensitätsmodulier­
ten Strahlentherapie um sehr komplexe Ver­
fahren, bei denen die Behandlungssicherheit
höchste Priorität hat. Es erstaunt daher nicht,
dass ausserhalb der eigentlichen Behandlun­
gen im Jahresmittel täglich 1 1/2 Stunden für
die Kontrolle der Betriebssicherheit des Linear­
beschleunigers aufgewendet werden müssen.
Bei 30 bis 40 Behandlungen pro Tag, die je­
weils mindestens 15 Minuten beanspruchen,
werden häufig Betriebszeiten von mehr als
10 Stunden überschritten; ein Zustand, der
ohne zusätzliche Ressourcen untragbar wird.
Derzeit werden Optionen zur Verbesserung
dieser Situation geprüft. Der offensichtliche
Erfolg des Radio-Onkologie­zentrums beruht
auf verschiedenen Aspekten. Sicher ist der
kurze Anfahrtsweg, die indivi­duelle und per­
sön­liche Betreuung des Patien­ten sowie die
sorgfältige Arbeit unseres Teams ein wichtiger
Punkt. Positiv wirkt sich auch die gute Zu­
sammenarbeit mit unseren Partner-Spitälern
sowie den zuweisenden Ärztinnen und
Ärzten aus. Ihnen allen gebührt unser Dank.
Au cours de l’année sous revue, notre centre
a élargi sa palette de prestations en introdui­
sant la radiothérapie à intensité modulée
pour le traitement du cancer de la prostate.
Toutes les autres formes de traitement ont
connu une consolidation de haut niveau.
La nouvelle méthode, qui a pu être mise en
œuvre grâce au soutien de la Fondation
Beaumont, Bienne, et à une collaboration
intensive avec l’Hôpital de l’Ile, Berne, vous
est présentée ci-après par le Dr Daniel Vetterli.
Nous vous invitons également à lire le compte
rendu du Dr Roberto Casella, privat-docent,
sur le cancer de la prostate et ses diverses
possibilités de traitement.
Ainsi qu’il ressort de la présentation du Dr
Vetterli, la radiothérapie à intensité modulée
est une technique très complexe, impliquant
des exigences sécuritaires particulièrement
élevées. L’on ne s’étonnera donc pas qu’il
faille, en moyenne annuelle, consacrer une
heure et demie par jour au contrôle fonctionnel
de l’accélérateur linéaire. A cela s’ajoutent
30 à 40 traitements journaliers, pour lesquels
il faut compter au moins 15 minutes. Il n’est
pas rare, dès lors, que nous atteignions, voire
dépassions des temps d’exploitation supé­
rieurs à 10 heures. Des ressources supplémen­
taires s’avèrent indispensables pour faire face
à cette situation. Nous sommes en train
d’examiner les options qui peuvent être envi­
sagées à cet effet.
Le succès manifeste du Centre de radio-onco­
logie repose sur différents aspects. Les
dé­place­ments écourtés, l’encadrement person­
nalisé offert aux patients et la rigueur profes­
sionnelle de notre équipe sont à coup sûr
des atouts importants, à l’instar des excellents
liens de collaboration que nous entretenons
avec nos partenaires hospitaliers et les méde­
cins qui nous adressent des patients. Nous
tenons à leur adresser à tous nos chaleureux
remerciements.
Prof. Dr. Johannes M. Baumann
Präsident Verwaltungsrat
Prof. Dr Johannes M. Baumann
Président du conseil d’administration
2
Prostatakarzinom:
ein Überblick
Cancer de la prostate:
brève présentation
In der Schweiz ist das Prostatakarzinom der
am häufigsten diagnostizierte Tumor beim
Mann mit 3500 Neuerkrankungen und 1500
Todesfällen. Als Risikofaktoren werden Alter,
familiäre Belastung, Abstammung und fett­
reiche Ernährung gesehen.
Das Risiko eines 50-jährigen Mannes, an die­
sem Tumor zu erkranken, beträgt ca. 8 %, an
ihm zu sterben ca. 3 %. Bei den 50-Jährigen
sind ca. 32 % Träger von kleinen Tumorzell­ver­
bänden, die nie zu Symptomen führen wer­den.
Die grösste Herausforderung nach der Dia­
gnose ist es, unter der Vielzahl langsam wach­
sender Tumoren die eigentlichen Killer zu
erkennen. Die Therapie richtet sich nach einer
Reihe von Faktoren: Tumorstadium (organ­
begrenzt/disseminiert), Differenzierungsgrad
(Gleason Score), Patientenalter und PSA-Wert.
Nicht jedes Prostatakarzinom muss primär be­
handelt werden. Von einer kurativ geplanten
Therapie profitieren insbesondere Männer
unter 70 Jahren mit mässig bis schlecht diffe­
renzierten aber lokalisierten Karzinomen.
Zwei kurative Therapien stehen zur Ver­fügung:
– Die radikale Prostatektomie, bei der die Pro­
stata mitsamt ihrer Kapsel und den Samen­
blasen vollständig entfernt wird. Dies kann
durch einen offenen Eingriff vom Unterbauch
oder vom Damm aus oder auch laparos­
kopisch (mit oder ohne Roboter) durchge­
führt werden. Alle drei Operationsmethoden
sind hinsichtlich erfolgreicher Tumorent­fer­
nung und Komplikationsraten miteinander
vergleichbar.
– Die Bestrahlung, die entweder fraktioniert
als externe Hochvolt-Therapie oder als
Brachy­therapie nach Plazierung einer Strah­
lenquelle in der Prostata verabreicht werden
kann.
Es ist davon auszugehen, dass beide Verfah­
ren etwa gleich wirksam sind, mit ähnlichen
10-Jahres-Überlebensraten von jeweils mehr
als 90 %.
Eine weitere mögliche Behandlungsstrategie
ist ein streng kontrolliertes Zuwarten («waitand-watch»). Dieses beobachtende Zuwarten
wird häufig angewendet bei schweren Begleit­
erkrankungen oder bei älteren Patienten mit
einer geschätzten Lebenserwartung unter 10
Jahren. Patienten mit bereits metastasiertem
Leiden kann eine hormonelle Therapie an­
geboten werden, welche die Bildung oder die
Wirkung männlicher Hormone unterbindet
und dadurch das Prostatakarzinom zur Rück­
bildung bringt, solange es hormonabhängig
bleibt.
En Suisse, le carcinome de la prostate est
la tumeur maligne la plus fréquemment dia­
gnostiquée chez l’homme. Près de 3500 cas
nouveaux et 1500 décès sont déclarés chaque
année. L’âge, les antécédents familiaux, l’ascen­
dance ethnique et une alimentation riche
en graisses sont considérés comme les prin­
cipaux facteurs de risque.
Pour un homme de 50 ans, le risque de con­
tracter un cancer de la prostate s’élève à
quelque 8 %, le risque d’en décéder est d’en­
viron 3 %. Près de 32 % des quinquagénaires
sont porteurs de foyers de cancer prostatique
qui ne donneront jamais lieu à des symptô­
mes. Une fois le diagnostic posé, le principal
défi consiste pour le médecin à reconnaître,
parmi les nombreux carcinomes à évolution
lente, ceux qui présentent un mauvais prono­
stic. Le traitement dépend d’une série de
facteurs: stade de la tumeur (limitée à l’orga­
ne, disséminée), degré de différenciation
(score de Gleason), âge du patient et valeur
du PSA. Tout cancer de la prostate ne néces­
site pas un traitement en première intention.
Les traitements à visée curative s’adressent
plus particulièrement aux hommes de moins
de 70 ans porteurs de carcinomes localisés,
moyennement à peu différenciés.
Deux options thérapeutiques sont alors envi­
sageables:
– La prostatectomie radicale, lors de laquelle
la prostate est retirée en totalité, avec les
vésicules séminales, par chirurgie ouverte
rétropubienne ou périnéale ou par laparos­
copie (avec ou sans robot-assistance). Ces
trois opérations présentent des résultats
oncologiques et des taux de complication
comparables.
– L’irradiation, qui peut être réalisée soit
par radiothérapie externe fractionnée, soit
par brachythérapie, c’est-à-dire implanta­
tion directe de sources radioactives dans le
tissu prostatique.
Il est fait état d’un taux de survie de plus de
90 % à 10 ans pour les deux types de traite­
ment.
Une autre stratégie, dite d’attente surveillée
(«wait-and-watch»), est fréquemment mise en
œuvre en cas d’association à une comorbidité
grave ou chez des patients âgés, dont l’espé­
rance de vie est inférieure à 10 ans. Au stade
métastatique, on pourra prescrire une thérapie
hormonale destinée à bloquer la production
ou l’action des hormones mâles, dans le but
d’entraîner une régression de la tumeur pros­
tatique, ce qui est possible tant que celle-ci
demeure hormonosensible.
PD Dr. med. Roberto Casella
Dr med. Roberto Casella, privat-docent
Spitalzentrum Biel
Centre hospitalier Bienne
3
Jahresbericht 2007
des Chefarztes
Rapport annuel 2007
du médecin-chef
2007 – ein ereignisreiches Jahr für unsere Mit­
arbeitenden. Im Routinebetrieb sind die Zu­wei­sungen weiter angestiegen, so dass die
täglichen Arbeitszeiten deutlich zugenommen
haben. Das Ziel einer bestmögli­chen Patienten­
betreuung bleibt. Deshalb diskutie­ren wir
bereits, wie unsere Abläufe weiter optimiert
werden können. Erfreulich für uns sind die
Rück­meldungen unserer Patientenbefragung,
bei der wir viel Lob ernten konnten. Die kriti­
sierten Punkte sind für uns Verpflichtung und
Auftrag, nicht stehen zu bleiben, sondern die
Patientenbetreuung weiter zu verbessern.
In Kooperation mit der Klinik und Poliklinik für
Radio-Onkologie des Inselspitals können wir
seit Herbst 2007 für Patienten mit Prostata­
karzinomen die neue Applikationstechnik
der IMRT (intensity modulated radiotherapy)
anbieten. Diese hochmoderne Behandlung,
die bis anhin universitären Radio-Onkologien
­vorbehalten war, kann damit auch unseren
Pa­tien­ten zugute kommen. Über Details die­
ser Therapie informiert Sie der Beitrag unseres
Chef-Physikers, Dr. phil. nat. Daniel Vetterli.
Die IMRT wird bei uns zunächst für das Prosta­
takarzinom eingesetzt, da man bei dieser
Erkrankung weiss, dass eine höhere Strahlen­
menge auch eine höhere Heilungschance
bedeutet, wenn Patienten an einem aggressive­ren Tumor leiden. Da die Prostata selbst
während der Therapie nicht dargestellt werden
kann, ist es wichtig, während jeder Bestrah­
lungssitzung die genaue Lage des Organs zu
ermitteln. Dabei helfen uns Goldmarker, die
zur optimalen Vorbereitung der Patienten vor
2007 – une année bien remplie pour nos colla­
boratrices et collaborateurs. L’effectif des
patients traités en routine clinique a connu
une nouvelle augmentation, ce qui n’a pas
manqué de se répercuter sur le temps de tra­
vail journalier. Il va de soi que la qualité de
l’encadrement offert à nos patients reste
notre priorité, c’est pourquoi nous nous em­
ployons à poursuivre l’optimisation de nos
pro­cessus. Nous nous réjouissons des avis
po­si­tifs exprimés par les patients dans le cadre
de notre sondage de satisfaction, lequel nous
a valu beaucoup de louanges. Loin d’être
insensibles aux points critiques, nous nous
faisons un devoir de nous améliorer sans
cesse.
En collaboration avec la Clinique et policlini­
que de radio-oncologie de l’Hôpital de l’Ile,
notre centre est en mesure de proposer une
nouvelle technique de traitement du cancer
de la prostate depuis l’automne 2007: la
­radiothérapie à intensité modulée (IMRT –
­Intensity Modulated Radiotherapy), jusque là
exclusivement pratiquée dans les services
­radio-oncologiques des hôpitaux universitai­
res. Ses spécificités vous sont exposées par
notre physicien-chef, le Dr Daniel Vetterli.
Si, pour l’heure, nous limitons l’utilisation de
l’IMRT au traitement du cancer de la prostate,
c’est parce qu’il est avéré que l’administration
d’une dose élevée de rayons améliore les
chances de guérison des patients souffrant
d’une tumeur prostatique agressive. Etant
donné que la prostate elle-même ne peut pas
être visualisée pendant le traitement, il est
4
Beginn der eigentlichen Behandlung in die
Prostata eingebracht werden. Durch die Dar­
stellung der Goldmarker mit Hilfe des Therapie­
strahls (siehe rote Pfeile) erkennen wir die ge­
naue Lage der Prostata und können den
Strahl exakt dorthin zielen. Die Planung für
die IMRT erfolgt am Inselspital. Damit werden
die Vorteile für die Patienten kumuliert:
Modern­ste Planung in der Universitätsklinik
und patientennahe Durchführung bei uns.
Die Behandlung mittels IMRT, dank der sich
akute Nebenwirkungen vermeiden lassen,
kann auch auf andere Tumorsituationen ange­
wendet werden. Dies kommt insbesondere
auch jenen Patienten zugute, die nicht mehr
geheilt werden können und bei denen die
Lebens­qualität im Vordergrund steht.
Neben der Patientenbetreuung blieb wenig
Zeit für andere Aktivitäten. Dennoch konnten
wir die schweizerische Facharztprüfung für
angehende Radio-Onkologen durchführen.
Die Atmosphäre bei uns wurde auch von den
gestressten Prüflingen sehr geschätzt.
Ein von uns organisiertes Symposium befasste
sich mit dem Thema «Interdisziplinäre Behan­d­
lung des Prostatakarzinoms». In einem in­te­
res­santen Bogen von der Früherkennung
bis hin zur Behandlung des metastasierten Sta­
diums wurde auch unser neues Konzept der
IMRT in Zusammenarbeit mit dem Inselspital
vorgestellt. Ausserdem haben wir die Neuge­
staltung unserer Homepage in Angriff genom­
men. Die Patienten finden neben vielen Infor­ma­tionen und technischen Angaben auch
wich­tige Links rund ums Thema Krebs.
Ein grosses Dankeschön gebührt allen unse­
ren Mitarbeitenden – den Fachfrauen und
Fach­männern für medizinisch-technische
Radio­logie, die jeden Tag ein grosses Pa­tien­
tenaufkommen mit Bravour meistern, dem
Medizinphysiker für seine konsequente Qua­
litätssicherung, dem Sekretariatsteam, das
alle Dokumente einholt und den Tagesablauf
gestaltet, sowie den Mitarbeitenden von Admi­
nistration und Technik der Klinik Linde AG,
ohne deren Tätigkeiten, auch wenn sie im Hin­
tergrund erfolgen, unser Betrieb nicht laufen
könnte. Und nicht zuletzt danken wir auch
den Vertretungen von Medizin, Physik und
MTRA des Inselspitals, die uns einen geregel­
ten Betrieb und Ferien ermöglicht haben.
Auch im neuen Jahr werden viele Aufgaben
auf uns warten. Ich freue mich, dass wir uns
auf ein motiviertes Team verlassen können,
um uns den Herausforderungen zu stellen.
Dr. med. Karl Thomas Beer
Chefarzt
important de pouvoir localiser sa position
exacte lors de chaque séance d’irradiation. A
cet effet, des marqueurs en or sont préalable­
ment implantés dans la prostate, ce qui nous
permet d’assurer au patient une préparation
optimale. Grâce à la visualisation des mar­
queurs lors de l’irradiation thérapeutique (cf.
flèches rouges), nous pouvons identifier la
position exacte de la prostate et guider le fais­
ceau avec toute la précision requise. Pour
l’IMRT, la planification est effectuée à l’Hôpital
de l’Ile, ce qui représente un double avantage
pour les patients: une planification ultra­
moderne en clinique universitaire et un traite­
ment de proximité dans notre centre.
La radiothérapie à intensité modulée, qui per­
met de réduire les risques d’effets secondaires
aigus, peut également être utilisée dans
d’autres situations tumorales, en particulier
lorsqu’il s’agit de préserver la qualité de vie
des patients qui ne peuvent pas être guéris.
L’encadrement des patients nous a laissé peu
de place pour d’autres activités. Nous avons
néanmoins pu mettre sur pied l’examen fédé­
ral en vue de l’obtention du titre de spécia­
liste en radio-oncologie. Relevons que les
candidats ont beaucoup apprécié l’atmosphè­
re accueillante de notre centre.
Nous avons par ailleurs organisé un sympo­
sium consacré au traitement interdisciplinaire
du cancer de la prostate, en proposant aux
participants un tour d’horizon de la question,
du dépistage précoce au traitement du stade
métastatique. Nous avons présenté à cette
occasion notre nouveau concept de traitement
IMRT en collaboration avec l’Hôpital de l’Ile.
Notre site internet a fait peau neuve. Les
patients y trouveront de nombreuses informa­
tions pratiques et techniques sur la radiothé­
rapie, ainsi que des liens utiles.
Nous exprimons notre profonde gratitude à
nos collaboratrices et collaborateurs, aux
techniciennes et techniciens en radiologie mé­
dicale, qui s’occupent remarquablement de
l’encadrement de nos nombreux patients,
à notre physicien médical, garant de la qualité
et de la sécurité de nos équipements, à nos
secrétaires, chargées de gérer les affaires
quotidiennes et d’obtenir tous les documents
requis, ainsi qu’à nos collègues des services
administratifs et techniques de la Clinique des
Tilleuls SA, qui, en coulisse, fournissent une
contribution essentielle au bon fonctionne­
ment de notre centre. Nous tenons également
à remercier chaleureusement les personnes
venues en renfort de l’Hôpital de l’Ile, qui
ont assuré le suivi de l’exploitation et la sup­
pléance du médecin, du physicien médical et
des TRM pendant leurs vacances.
Je me réjouis de pouvoir m’appuyer sur une
équipe motivée, prête à relever les défis et les
nombreuses tâches qui nous attendent au
cours de l’année à venir.
Dr med. Karl Thomas Beer
Médecin-chef
5
Intensitätsmodulierte
Strahlen­therapie
Radiothérapie
à intensité modulée
Die Strahlentherapie ist neben der Chirurgie
die wichtigste Therapiemodalität für die lokale
Behandlung maligner Tumoren. Sie strebt die
Vernichtung des Tumors bei gleichzeitiger mö­g­
lichst weitgehender Schonung des gesunden
Gewebes an. Bei der perkutanen Strahlen­
therapie tief liegender Tumoren durchdringt
die Strahlung allerdings immer zuerst gesun­
des, den Tumor umliegendes Gewebe. So ist
mit der Tumorvernichtung stets auch eine Be­
lastung der gesunden Umgebung des Tumors
verbunden. Befindet sich ein Risikoorgan mit
hoher Strahlenempfindlichkeit in der Nachbar­
schaft des Tumors, so kann eine tumorver­
nichtende Dosis nicht ohne schwerwiegende
Schädigung des Patienten appliziert werden.
Um gravierende Nebenwirkungen auf ein Min­
destmass zu reduzieren, müssen die grösst­
mögliche Schonung der Risikoorgane und die
grösstmögliche Schä­di­gung des Tumorgewe­
bes gleichrangige Ziele sein. Die Region hoher
Strahlendosis muss daher möglichst genau
der Aussenkontur des ­Tumor- oder Zielvolu­
mens angepasst werden (Dosiskonformität).
Dadurch kann bei gleich bleibender Belastung
der gesunden Umgebung die Dosis im Tumor –
und damit die lokale Tumor­kontrolle – erhöht
werden.
Die «klassische» 3D-konformierende Radio­
thera­pie, wie sie weltweit bereits seit den
Neunzigerjahren angewendet wird und heute
als Standard der Bestrahlungstechnik gilt,
basiert auf der Kombination von mehreren
Strahlenfeldern, die aus verschiedenen Rich­
tungen das Zielvolumen erfassen. Diese
Strahlenfelder können zwar ­be­züglich ihrer
Begrenzung geformt werden, weisen jedoch
überall die gleiche Strahlungs­intensität auf,
d.h. sie sind homogen (Abb. 1 links). Diese
Technik ist allerdings oft nicht in der Lage,
genügend gesundes Gewebe von der Hoch­
dosisregion auszusparen. Hier bietet nun die
intensitätsmodulierte Radiotherapie (IMRT)
neue Möglichkeiten, indem die Strahlungs­
intensitäten innerhalb der verwendeten Felder
ver­ändert, d.h. moduliert werden können.
Bei der dreidimensionalen Darstellung der
La radiothérapie est, avec la chirurgie, la moda­
lité thérapeutique de choix pour le traitement
local des tumeurs malignes. Elle a pour but de
détruire la tumeur tout en ménageant le plus
possible les tissus sains. Cependant, lors du
traitement par radiothérapie transcutanée
d’une tumeur située en profondeur, le rayon­
nement traverse d’abord des tissus sains adja­
cents. Si un organe à risque présentant un
degré élevé de radiosensibilité se trouve dans
le voisinage de la tumeur, la dose nécessaire
à la destruction de celle-ci risque dès lors de
causer de graves dommages au patient. Afin
de limiter au maximum le risque de complica­
tions sévères, la planification du traitement
doit toujours accorder une égale importance
à l’objectif d’éradication de la tumeur et aux
contraintes de tolérance des organes criti­
ques. Il est impératif que la région à laquelle
sera appliquée la dose d’irradiation la plus
élevée soit ajustée aux contours externes du
volume tumoral ou du volume-cible (confor­
mité de la dose). Moyennant quoi, il sera pos­
sible d’augmenter la dose délivrée dans la
tumeur et d’obtenir ainsi un meilleur contrôle
local, sans pour autant accroître le risque de
dégradation des tissus sains.
Utilisée à l’échelle mondiale depuis les années
nonante, la radiothérapie conformationnelle
3D «classique» est la technique d’application
qui répond aujourd’hui encore au standard
de qualité de la radiothérapie. Elle repose sur
la combinaison de plusieurs champs d’irradia­
tion venant de différentes directions et conver­
geant vers le volume-cible. Bien que ces
champs puissent être délimités de manière
pré­cise, l’intensité du rayonnement est la
même pour tout le champ irradié; la dose est
donc homogène (cf. ill. 1, partie gauche). Par
conséquent, cette technique ne permet pas
toujours de préserver suffisamment les tissus
sains avoisinants. La radiothérapie à intensité
modulée (IMRT – Intensity Modulated Radio­
therapy) offre de nouvelles possibilités à cet
égard, car elle permet de faire varier l’intensité
de la dose à l’intérieur de chaque champ
d’irradiation. La représentation tridimension­
Homogene Intensität
Intensité homogène
Modulierte Intensität
Intensité modulée
Abbildung 1: Homogene versus modulierte Intensitätsverteilung
Illustration 1: répartition de dose homogène versus modulation de la répartition de dose
6
Strah­lungs­intensität treten daher «Höhen»
und «Tiefen» auf (Abb. 1 rechts). Liegt nun in
unmittel­barer Nähe des Zielvolumens ein
kriti­sches Organ, kann durch entsprechende
Reduktion der Dosis­intensität innerhalb des
Strahls die Strahlen­belastung dieses Organs
entschei­dend vermindert werden.
Die Modulation der Strahlungsintensität er­
folgt mit Hilfe eines so genannten Lamellen­
kollimators, der heute zur Ausrüstung eines
modernen Linearbeschleunigers gehört
(Abb. 2). Im Gegensatz zur 3D-konformieren­
den Radiotherapie, bei der die Lamellen zur
Feldbegrenzung eine fixe Position einnehmen,
werden bei der IMRT die einzelnen Metall­
lamellen während der Be­strahlung computer­
gesteuert durch das Strahlen­feld bewegt.
nelle de l’intensité de dose présente alors une
configuration «vallonnée» (ill. 1, partie droite).
Si un organe à risque est situé à proximité
immédiate de la tumeur, il sera possible de di­mi­nuer significativement l’exposition de cet
organe par une réduction adéquate de l’inten­
sité émise à l’intérieur du faisceau.
La modulation de l’intensité du rayonnement
se fait grâce à un collimateur multilames,
dispositif dont sont équipés tous les accéléra­
teurs linéaires de dernière génération (ill. 2).
Alors qu’en radiothérapie conformationnelle
3D, les lames permettant de délimiter le fais­
ceau de rayonnement restent statiques, en
IMRT, un guidage fin par ordinateur permet de
déplacer chaque lame métallique à l’intérieur
du champ pendant l’irradiation. Il est ainsi
Abbildung 2: Linearbeschleuniger mit Lamellenkollimator (kleines Bild)
Illustration 2: accélérateur linéaire avec collimateur multilames (petite photo)
Dadurch wird ein gewisser, genau definierter
Anteil des Strahls absorbiert und die in Abb. 1
rechts gezeigte Intensitätsverteilung (Bsp.)
erzielt. Erst durch die Kombination ver­schie­
dener intensitätsmodulierter Strahlen ergibt
sich im Patienten die erwünschte Dosisver­
teilung. Der genaue Bewegungsablauf der
einzelnen Lamellen wird vorgängig mit einer
komplexen Planungssoftware berechnet und
bei jedem Patienten vor der ersten Bestrah­
lung individuell überprüft, damit die Bestrah­
lungs­sicherheit gewährleistet werden kann.
Diese patien­tenspezifische Überprüfung des
Bestrah­lungsplans wird bei der IMRT zusätz­
lich zu den Routinekontrollen vorgenommen
und führt zu einem entsprechend höheren
Aufwand.
Dank der engen Zusammenarbeit mit dem
Insel­spital Bern werden am Radio-Onkologie­
zentrum seit dem Herbst 2007 alle in kurativer
Absicht bestrahlten Prostatapatienten stan­
dard­mässig mittels IMRT behandelt. Die Anwen­
dung der IMRT erlaubt eine Steigerung der
Dosis von aktuell 74 auf 80 Gy. Eine Vielzahl
von Studien hat gezeigt, dass durch die Erhö­
hung der Dosis eine bessere Tumorkontrolle
beim Prostata­karzinom erzielt werden kann.
Dank dem schonen­den Einsatz von IMRT kann
die Tumorbehandlung ohne vermehrte Spät­
schäden an Rektum und Blase erfolgen.
possible d’absorber une part définie du rayon­
nement, ce qui permet d’aboutir à la modu­
lation d’intensité sou­haitée (exemple: ill. 1,
partie droite). Ce n’est que grâce à la combi­
naison de plusieurs faisceaux à intensité
modulée que l’on obtiendra la distribution de
dose requise. Les mouvements précis de
chaque lame sont préalablement calculés par
un logiciel de planification complexe et vérifiés
individuellement avant la première séance
d’irradiation, afin de garantir un maximum de
sécurité. En IMRT, la vérification du plan d’irra­
diation spécifique de chaque patient vient
s’ajouter aux contrôles effectués en routine
clinique. Il s’agit d’une technique très exigean­
te, tant en temps qu’en personnel.
Depuis l’automne 2007, grâce à une collabora­
tion étroite avec l’Hôpital de l’Ile, l’IMRT
représente le traitement standard pour les
patients qui bénéficient d’une irradiation
à visée curative du cancer de la prostate dans
notre centre de radio-oncologie. L’utilisation
de l’IMRT rend possible une augmentation de
la dose de 74 à 80 Gy. Un grand nombre d’étu­
des ont montré que l’administration sélective
d’une dose plus élevée permet d’obtenir un
meilleur contrôle tumoral pour le cancer de la
prostate. L’autre grand atout de l’IMRT est
de minimiser les risques de séquelles tardives
sur le rectum et la vessie.
Dr. phil. nat. Daniel Vetterli
Dr phil. nat. Daniel Vetterli
Medizinphysiker
Physicien médical
7
Centre de radio-oncologie
Bienne–Seeland–Jura Bernois SA
Chemin des Vignes 38, 2503 Bienne
T 032 366 81 11 F 032 366 81 12
E-mail [email protected]
www.radiooncologie.ch
Chefarzt
Dr. med. Karl Thomas Beer
Médecin-chef
Dr med. Karl Thomas Beer
Leitender Physiker
Dr. phil. nat. Daniel Vetterli
Physicien responsable
Dr phil. nat. Daniel Vetterli
Administration
Karin Sahli
Administration
Karin Sahli
Verwaltungsrat
Prof. Dr. med. Johannes M. Baumann, Präsident
Prof. Dr. med. Urban Laffer, Vizepräsident
Dr. med. Urs Aebi
Adrian Dennler
Kurt Halter
Dr. med. Martin Herrmann
Prof. Dr. med. Andreas Tobler, Vertreter
Inselspital Bern
Conseil d’administration
Prof. Dr med. Johannes M. Baumann, président
Prof. Dr med. Urban Laffer, vice-président
Dr med. Urs Aebi
Adrian Dennler
Kurt Halter
Dr med. Martin Herrmann
Prof. Dr med. Andreas Tobler, représentant de
l’Hôpital de l’Ile, Berne
Partner/Partenaires:
4.08 / Studio Longatti
Radio-Onkologiezentrum
Biel–Seeland–Berner Jura AG
Rebenweg 38, 2503 Biel
T 032 366 81 11 F 032 366 81 12
E-Mail [email protected]
www.radioonkologie.ch
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