Grands orchestres Lundi / Montag / Monday 09.02.2015 20:00 Grand Auditorium Gewandhausorchester Leipzig Riccardo Chailly direction Julian Rachlin violon Felix Mendelssohn Bartholdy (1809–1847) Konzert für Violine und Orchester e-moll (mi mineur) op. 64 (1838–1844) Allegro molto appassionato, attacca: Andante, attacca: Allegretto non troppo – Allegro molto vivace 26’ — Gustav Mahler (1860–1911) Symphonie N° 1 D-Dur (ré majeur) «Titan» (1884–1888) Langsam. Schleppend. Wie ein Naturlaut – Im Anfang sehr gemächlich Kräftig, bewegt, doch nicht zu schnell Feierlich und gemessen, ohne zu schleppen Stürmisch bewegt 53’ «Léger et intensément prenant» Mendelssohn: Concerto pour violon et orchestre André Lischke C’est à Leipzig, au Gewandhaus, qu’est créé le 13 mars 1845 ce chef-d’œuvre absolu qu’est le Concerto pour violon et orchestre en mi mineur op. 64, achevé l’année précédente, joué par son dédicataire Ferdinand David sous la direction de Niels Gade, qui remplaçait le compositeur au pupitre durant cette saison. Mendelssohn aura cependant la joie de le diriger lui-même le 23 octobre de la même année. On sait aussi que deux ans plus tard, en octobre 1847, le jeune Joseph Joachim, sommité de l’art violonistique dans les décennies à venir, a joué le concerto devant le compositeur mourant. Premier grand concerto pour violon de la période post-beethovenienne, celui-ci ne se ressent pourtant aucunement de ce précédent, dont on retrouvera en revanche des influences dans les concertos de Schumann et de Brahms. C’est une toute autre esthétique qu’inaugure Felix Mendelssohn Bartholdy (1809–1847), un univers à la fois léger et intensément prenant, qui lui appartient en exclusivité et porte sa signature immédiatement reconnaissable. Sans préambule orchestral, le violon expose d’emblée le premier thème de l’Allegro molto appassionato, une de ces mélodies qu’on pourrait classer parmi les «immortelles» de l’histoire de la musique. La cantilène se mue rapidement en virtuosité, avant l’amplification du thème à l’orchestre, avec un regain de vigueur rythmique. La partie soliste, tantôt mélodique tantôt animée, aboutit au second thème, en accords aux bois, repris par le violon. De là, le premier thème renaît et relance une course spectaculaire. La 3 Gewandhaus de Leipzig, par Carl Benjamin Schwarz, 1784 culmination se fait sur une confrontation avec le tutti orchestral. Un apaisement progressif introduit la cadence, cet épisode où le soliste donne, à partir de données thématiques entendues, le maximum de lui-même, faisant valoir toutes les possibilités techniques de son instrument et les siennes. Relativement courte mais dense, elle se situe dans le prolongement du développement et non avant la coda, contrairement à la tradition établie depuis le 18e siècle. Elle précède donc la réexposition, qui fait réentendre brièvement le premier thème puis le second, avant de réserver quelques ultimes voltiges avant une conclusion riche en couleurs. Sans interruption, le mouvement s’enchaîne par un pont harmonique avec l’Andante, sorte de romance sans paroles au lyrisme serein et épanoui, avant qu’une tension ne vienne assombrir l’épisode central. Le retour du chant conduit à l’épisode transitoire qui semble faire resurgir quelques intonations du thème initial du premier mouvement. Une brève suspension, un appel de cuivres, et la danse joyeuse de l’Allegro molto vivace laisse libre cours à des virevoltes dont Tchaïkovski se souviendra dans le mouvement analogue de son Concerto pour violon. Entre vigoureuses fanfares et prouesses acrobatiques, il n’y a pas de contrastes notables dans ce mouvement, assez condensé dans sa forme et maintenu dans un souffle dont l’énergie ne laisse aucunement entrevoir la disparition prématurée du compositeur. 5 L’expérience vécue Mahler: Symphonie N° 1 «Titan» Pierre-Albert Castanet (2008) Achevée en 1888, la Symphonie N° 1 en ré majeur de Mahler fut véritablement inspirée au compositeur par l’amour passionné qu’il éprouva pour Johanna Richter, une comédienne de Kassel, ville où Mahler a été second chef d’orchestre au beau milieu des années 1880. À ce sujet, Bruno Walter, ami du compositeur, remarque: «J’incline à penser que la Symphonie N° 1 de Mahler est son «Werther»; c’est la réaction artistique à un événement qui lui a brisé le cœur. Les sonorités n’y dépeignent pas ses expériences, ce serait de la musique à programme, mais son état d’âme, suscité par le souvenir et le sentiment qu’il ressent à cet instant, produit des thèmes, influence toute la direction de leur évolution musicale sans jamais intervenir de force dans le déroulement musical et il en découle une composition harmonieuse qui est en même temps la profession de foi de son âme». Plusieurs fois remaniée, baptisée «Symphonie Titan» (titre ensuite abandonné lors de l’édition de 1899), la démesure de la fresque orchestrale semble aussi s’inspirer d’un roman de 1797 de Jean Paul. «La Symphonie N° 1, dans laquelle Mahler ne se mesure pas encore au poids de la tradition, est particulièrement riche en caractères anti-formalistes. Les contrastes y jaillissent, jusqu’à un point où tristesse et dérision ne se distinguent plus», analyse Theodor W. Adorno dans son livre intitulé Mahler, une physionomie musicale. Construite en quatre mouvements, l’œuvre autobiographique cite allègrement de larges extraits des Lieder eines fahrenden Gesellen (Chants d’un compagnon errant) tout en ayant parfois à l’esprit 6 Gustav Mahler (photographie de E. Bieber, 1893) l’idée d’une désintégration fatale. Se référant comme Beethoven aux bruits de la nature, le premier mouvement Langsam. Schleppend (lentement, en traînant) d’allure champêtre est chevillé à une forme sonate. Si la fine expressivité de l’orchestration mahlérienne est à remarquer (repérez le coucou), le style massique des fanfares n’est pas absent. Les cuivres seront à nouveau solistes dans le second mouvement Kräftig, bewegt, doch nicht zu schnell (puissant, agité, mais pas trop vite) qui se réfère ouvertement au genre du «laendler». On sent dans le traitement traditionnel de cette danse populaire autrichienne à trois temps, assez proche de la valse, une inspiration toute brucknérienne. Comme le conte Adorno, «la symphonie se donne pour quelques instants l’illusion qu’a vraiment eu lieu ce qu’une vie durant, plein d’anxiété et d’envie, le regard a, de la terre, espéré voir arriver dans le ciel. La musique de Mahler est restée fidèle à cette expérience, dont la métamorphose constitue son histoire». Contrastant avec les précédents, le troisième mouvement Feierlich und gemessen, ohne zu schleppen (solennel et mesuré, sans traîner) figure une marche funèbre aux couleurs parfois insolites dont le timbre est emprunté à une chanson populaire allemande intitulée «Bruder Martin» (connue dans les pays francophones sous le nom de «Frère Jacques»). Mahler nommait ce mouvement à la fois ironique et démoniaque: «Fantaisie à la manière de Callot», désirant en cela rendre hommage au graveur lorrain de la Renaissance, auteur des célèbres Misères et malheurs de la guerre. C’est sans doute 7 pour ces tristes raisons que le thème enfantin est transposé dans le mode mineur. Pour contraster, un épisode en mode majeur fera son apparition au centre de l’exposé. Adorno voyait dans ce célèbre mouvement un «pot pourri» abdiquant «devant le cours du monde qu’il désespère de dominer […]. Le premier contrepoint spécifiquement mahlérien est cette mélodie incisive du hautbois qui se superpose au canon du troisième mouvement de la Symphonie N° 1: le ton mahlérien est déjà là tout entier». Marqué Stürmisch bewegt (tourmenté, agité), le finale verse dans le dramatique et le grandiloquent. C’est le mouvement le plus long: 20 minutes. Partant des affres de la solitude introspective (introduction en fa mineur), la musique n’aura de cesse de remonter à la surface lumineuse et optimiste du monde (tonalité de ré majeur). Par moment, le compositeur toise le chemin parcouru en regardant en arrière. On entend quelques réminiscences de thèmes déjà entendus dans le cours de la symphonie. Ultime maillon d’une progression magistralement dramatique, la conclusion exulte en fanfare. Adorno notera: «[…] l’éclatement s’amplifie, au-delà de toute mesure médiatrice, jusqu’à engendrer un tout de désespoir à la suite duquel le triomphe final, dans son inconscience, n’apparaît plus que comme un simple effet de mise en scène. L’ équilibre de la balance sonore se rompt dans une musique nouvelle à l’aide de moyens traditionnels […]. Le finale de la Symphonie N° 1 contient un effet sonore monstrueux: des accords de trombones semblables à des rugissements, juste avant la fin du premier complexe thématique, au moment où la tempête aveugle éclate en une série de déflagrations […]». En dehors de trois symphonies non retenues au catalogue, Mahler signera entre 1888 et 1910 dix symphonies (la dixième étant inachevée), tantôt avec voix, tantôt uniquement pour l’orchestre. À propos de ce joyau de l’art symphonique romantique qu’est la Symphonie N° 1, Bruno Walter écrira: «Cette symphonie présente la puissance unique d’une œuvre géniale de jeunesse dans l’exaltation des sentiments, dans le courage absolu et inconscient de la nouveauté de l’expression, dans la richesse de l’invention. D’innombrables trouvailles musicales y fleurissent et un sang brûlant de passion bat dans ses artères; elle est musique et elle est expérience vécue». 8 Elfenspuk und Leichenzug Mendelssohns Violinkonzert und Mahlers Erste Symphonie Jürgen Ostmann Gleich zwei Werke aus seiner Heimatstadt bringt das Leipziger Gewandhausorchester mit nach Luxemburg: das Violinkonzert op. 64 des langjährigen Gewandhauskapellmeisters Felix Mendelssohn Bartholdy und die Erste Symphonie Gustav Mahlers, der von 1886 bis 1888 neben Arthur Nikisch am Neuen Stadttheater Leipzig dirigierte. Mendelssohns Violinkonzert: Geduldiges Feilen am genialen Einfall Die Entstehung von Mendelssohns Violinkonzert ist eng verbunden mit Ferdinand David, einem Jugendfreund Mendelssohns. Die beiden Musiker lernten sich 1825 in Berlin kennen; Felix war gerade 16 Jahre alt, Ferdinand ein Jahr jünger und als geigerisches Wunderkind auf Konzertreise. Als Mendelssohn zehn Jahre später seine Leipziger Stelle antrat, machte er den Freund zum Konzertmeister des Gewandhausorchesters, und natürlich unterrichtete der Geiger auch am Leipziger Konservatorium, dessen Direktor Mendelssohn wurde. In einem Brief aus dem Jahr 1838 schrieb Mendelssohn an David, «dass es doch nicht viel solche Musiker gibt, wie du bist, und dass ich mir am Ende doch keinen Zweiten ausdenken könnte, mit dem ich so einig wäre in der Kunst.» Bei der gleichen Gelegenheit kündigte er auch schon das Violinkonzert an. Auf dessen Fertigstellung musste David zwar noch bis 1844 warten, doch dafür erhielt er ein sehr originelles Werk, das mit neuen formalen Lösungen überraschte. Üblicherweise begann ja der Kopfsatz eines Konzerts mit einer ‹doppelten› Exposition: 10 Felix Mendelssohn Bartholdy (Portrait von Friedrich Wilhelm Schadow, 1834) Vor dem ersten Solo steht eine längere Orchestereinleitung, die zumindest einen Teil des thematischen Materials vorstellt. Mendelssohn verzichtete aber hier (wie auch in seinen weiteren Konzerten) auf das erste Tutti; der Solist setzt gleich im zweiten Takt mit dem Hauptthema ein. Aus Mendelssohns frühen Skizzen erkennt man, dass er diesen Anfang mehrfach überarbeitete. Er feilte lange an den melodischen und rhythmischen Konturen, bis aus der ursprünglichen Eingebung das markante Hauptthema entstand, das doch nach unserem Höreindruck nur so und nicht anders lauten kann. Einen ungewöhnlichen Einstieg fand Mendelssohn auch für das ruhige zweite Thema: Es wird zuerst von Flöten und Klarinetten vorgetragen, während die Solovioline auf der leeren G-Saite einen Orgelpunkt, also einen lang ausgehaltenen Ton zu wechselnden Harmonien der übrigen Stimmen, spielt. Auffallend ist weiterhin, dass Mendelssohn die (sonst oft improvisierte) Solokadenz auskomponierte und von ihrem gewohnten Platz am Ende in die Mitte des Satzes versetzte. Diese Kadenz mündet in 11 drei- und vierstimmige Akkordbrechungen, die zunächst nur wie virtuose Spielfiguren anmuten – so wie sie in einer Solokadenz eben üblich sind. Sie erhalten allerdings bald eine andere Funktion: Übergangslos werden sie zur Begleitung des Anfangsthemas, das nun vom Orchester gespielt wird. Die gesamte Kadenz ist somit nicht mehr bloßes Anhängsel des Satzes, sondern Höhepunkt der Durchführung (also des themenverarbeitenden Abschnitts der Sonatenform) und Überleitung zur Reprise (der veränderten Wiederholung des Beginns). Eine letzte Überraschung hält Mendelssohn am Satzende bereit: Nach dem Schlussakkord lässt das erste Fagott seinen Ton in die eigentlich erwartete Pause hineinklingen. Der erste und der zweite Satz, ein C-Dur-Andante in dreiteiliger Liedform, gehen also ineinander über – eine ungewöhnliche Maßnahme in einer Zeit, in der es durchaus noch an der Tagesordnung war, einzelne Sätze auf Verlangen des Publikums zu wiederholen. Doch gerade das damals übliche, ‹stimmungsmordende› Klatschen in den Satzpausen wollte Mendelssohn unterbinden. Deshalb ließ er den zweiten Satz ebenfalls ohne Pause in das Finale übergehen: Hier widmete er der Überleitung sogar eine eigene Passage von vierzehn Takten mit selbständigem thematischem Material. Es folgt ein rasches Rondo voller Spielwitz und raffinierter Klangwirkungen. Durch seine federnde Leichtigkeit lässt dieser Schlusssatz an einen Elfenspuk denken, eine Zauberwelt, wie sie auch die berühmte Sommernachtstraum-Ouvertüre beschwört. Ferdinand David führte das Werk am 13. März 1845 in Leipzig zum ersten Mal auf. Der Komponist konnte nicht dabei sein, erfuhr aber aus einem Brief des Geigers: Das Violinkonzert habe «ganz außerordentlich gefallen, einstimmig wird es für eins der schönsten Stücke in diesem Genre erklärt; es erfüllt aber auch alle Ansprüche, die an ein Konzertstück zu machen sind, im höchsten Grade auch die Violinspieler können dir nicht dankbar genug sein für diese Gabe.» An dieser Einschätzung hat sich bis heute nichts geändert. 13 Mahlers Erste Symphonie: Vom Frühlingserwachen zum Totenmarsch Kann und soll Musik auch anhand außermusikalischer ‹Inhalte› verstanden werden? Zu dieser im späten 19. Jahrhundert viel diskutierten Frage nahm Gustav Mahler eine zwiespältige Haltung ein: Einerseits spürte er offenbar das Bedürfnis, sich auch verbal mitzuteilen, seinem Publikum den Zugang zu seinen unkonventionellen Werken zu erleichtern. Andererseits fürchtete er Missverständnisse und Vereinfachungen, die sich gerade aus einem festgeschriebenen ‹Programm› ergeben könnten. So dirigierte er seine Erste Symphonie bei der Uraufführung am 20. November 1889 in Budapest noch ohne jeden Kommentar, versah sie aber vier Jahre später in Hamburg mit dem Titel «Titan, eine Tondichtung in Symphonieform» sowie einer ausführlichen Erklärung: «1. Teil: Aus den Tagen der Jugend, Blumen-, Frucht- und Dornenstücke. I. Frühling und kein Ende (Einleitung und Allegro commodo). Die Einleitung stellt das Erwachen der Natur aus langem Winterschlaf dar. II. Blumine (Andante). III. Mit vollen Segeln (Scherzo). 2. Teil: Commedia humana: IV. Gestrandet! (Ein Totenmarsch in Callots Manier). Zur Erläuterung dieses Satzes diene Folgendes: Die äußere Anregung zu diesem Musikstück erhielt der Autor durch das in Österreich allen Kindern wohlbekannte parodistische Bild: Des Jägers Leichenbegräbnis, aus einem alten Kinder-Märchenbuch: Die Tiere des Waldes geleiten den Sarg des verstorbenen Jägers zu Grabe; Hasen tragen das Fähnlein voran vor böhmischen Musikanten, begleitet von musizierenden Katzen, Unken, Krähen etc., und Hirsche, Rehe, Füchse und andere vierbeinige und gefiederte Tiere des Waldes geleiten in possierlichen Stellungen den Zug. An dieser Stelle ist das Stück als Ausdruck einer bald ironisch lustigen, bald unheimlich brütenden Stimmung gedacht, auf welche dann sogleich […] V. Dall’Inferno (Allegro furioso) folgt, als der plötzliche Ausbruch der Verzweiflung eines im Tiefsten verwundeten Herzens.» Die hier aufgezählten fünf Sätze reduzierte Mahler später auf vier, indem er den Blumine-Satz entfernte. 14 Inspiration durch die Liebe Sublimierung: Umlenkung niederer Triebregungen in höhere geistige Leistungen – laut Sigmund Freud beruht unsere gesamte Kultur auf diesem Abwehrmechanismus. Normalerweise läuft der Prozess unbewusst ab, doch in der Musikgeschichte gibt es auch einige Fälle, in denen Komponisten wissentlich und konkret «Ersatzbefriedigung» suchten. Gustav Mahler notierte zwar einige Skizzen zu seiner Ersten Symphonie bereits während seiner Zeit als Kapellmeister in Kassel (1883–1885), doch den größten Teil der Partitur schrieb er in Leipzig nieder – in der bemerkenswert kurzen Zeit zwischen Ende Januar bis Anfang März 1888 und zudem noch «neben fortwährendem Dirigieren und Einstudieren», wie er sich erinnerte. Die Energie für diesen schöpferischen Gewaltakt verdankte er seiner unglücklichen Liebesaffäre mit Mathilda von Weber, der Gattin des Komponisten-Enkels Carl von Weber. Allerdings betonte Mahler, «dass die Symphonie über die Liebesaffäre hinaus ansetzt; sie liegt ihr zugrunde – respektive sie ging im Empfindungsleben des Schaffenden voraus. Aber das äußere Erlebnis wurde zum Anlass und nicht zum Inhalt des Werkes». Bei der Berliner Erstaufführung 1896 verzichtete Mahler dann wieder auf die ‹Inhaltsangabe›: «Dass ich sie diesmal wegließ, hat nicht nur darin seinen Grund, dass ich sie dadurch für durchaus nicht erschöpfend – ja nicht einmal zutreffend charakterisiert glaube, sondern, weil ich es erlebt habe, auf welch falsche Wege hierdurch das Publikum geriet.» Tatsächlich war ja schon der Titel «Titan» rätselhaft: Die meisten Zuhörer dürften dabei an die aus der antiken Mythologie bekannten Rebellen gegen die Götter des Olymp gedacht haben. Mahler dagegen hatte wohl, wie seine Vertraute Natalie Bauer-Lechner berichtete, «einfach einen kraftvoll-heldenhaften Menschen im Sinne gehabt, sein Leben und Leiden, Ringen und Unterliegen gegen das Geschick». Oder er spielte auf den heute fast vergessenen Roman Titan (1803) von Jean Paul an. Dafür sprechen zumindest die vielen anderen literarischen Bezüge des in Hamburg veröffentlichten Programms: Auch der Untertitel des ersten Satzes, «Blumen-, Frucht- und Dornenstücke» geht auf einen Romantitel von Jean Paul zurück, der Titel des gestrichenen zweiten Satzes auf Jean Pauls Essay-Sammlung Herbst-Blumine, «Commedia humana» (der Titel des zweiten 15 Teils) auf Balzacs Comédie humaine, der «Totenmarsch in Callots Manier» auf E.T.A. Hoffmanns Fantasiestücke in Callots Manier und der fünfte Satz schließlich auf Dantes Divina Commedia. Das ‹Programm› der Symphonie ergibt sich allerdings nicht nur aus diesem Netz literarischer Bezüge. Bestimmte inhaltliche Assoziationen wecken auch die zahlreichen musikalischen Zitate und Anspielungen – Verweise vor allem auf eigene, aber auch einige fremde Kompositionen, dazu auf traditionelle Melodien oder Musikgenres und auf Naturgeräusche. «Wie ein Naturlaut» ist die Einleitung zum ersten Satz überschrieben: ein stehender Ton, über sieben Oktaven ausgebreitet, flimmernde FlageolettKlänge, Quartmotive, die dann zu Kuckucksrufen und später zum Hauptthema weitergebildet werden. Dieses Thema geht auf das zweite Lied der 1885 komponierten Lieder eines fahrenden Gesellen zurück, «Ging heut Morgen übers Feld». Auch im folgenden Scherzo zitiert Mahler frühere Kompositionen, nämlich ein in den späten 1870er Jahren entstandenes Klavierduett und das Lied «Hans und Grete» von 1880. Mit seinen Ländler- und Walzerklängen bildet das Scherzo ein idyllisches Intermezzo, bevor sich der dritte Satz anschließt, ein merkwürdiges, ja unheimliches Stück, das laut Mahler bei den ersten Aufführungen «am meisten missverstanden und geschmäht wurde». Spätere Kommentatoren erwähnten den Satz häufig als Beispiel für die Collagetechnik Mahlers, der hier in rascher Folge, manchmal sogar sich überlagernd, Musik von höchst unterschiedlichem Charakter bringt: zunächst den leicht abgewandelten und ins Moll versetzten Kanon «Frère Jacques», dann Klänge eines Klezmer-Ensembles (nach anderer Lesart einer ungarischen Csárdás-Kapelle) und eine weitere Melodie aus den Liedern eines fahrenden Gesellen («Die zwei blauen Augen»). Ohne Unterbrechung, «wie der Blitz aus einer dunklen Wolke» (Mahler), schließt sich das Finale an, das musikalische Anspielungen an Liszts Dante-Symphonie und Wagners Parsifal enthält. Nach heftigen Stürmen scheinen die «Naturklänge» des ersten Satzes wieder auf, und die Symphonie endet mit triumphalen Fanfaren. 16 Gewandhausorchester Leipzig 18 First violin Frank-Michael Erben First concertmaster First violin Henrik Hochschild Assistant First concertmaster First violin Yun-Jin Cho Assistant First concertmaster First violin Veronika Starke Tristan Thery Jürgen Dase Hans-Rainer Jung Thomas Tauber Liane Unger Brita Zühlke Dorothea Vogel Johanna Berndt Chiara Astore Kivanc Tire Csilla Pogány Katharina Schwamm Yewon Kim Mendelssohn-Orchesterakademie Ewa Helmers Karl Heinrich Niebuhr Lydia Dobler Kana Akasaka Anna Kuhlmann Second violin David Wedel First concertmaster Second violin Anna Steckel Concertmaster Markus Pinquart Ludolf Kähler Werner Janek Beate Roth Gudrun Spörl Udo Hannewald Rudolf Conrad Dietrich Reinhold Kathrin Pantzier Lars Peter Leser Cello Léonard Frey-Maibach First solo cello Hartmut Brauer Uwe Stahlbaum Hendrik Zwiener Ulrike Strauch Heiko Schumann Christian Erben Christoph Vietz Henriette-Luise Neubert Michael Peternek Nicolas Defranoux Jérémie Baduel Viola Vincent Aucante 1st solo viola Olaf Hallmann Solo viola Ruth Bernewitz Norbert Tunze Heiner Stolle Henry Schneider Konrad Lepetit Katharina Dargel Matthias Weise Immo Schaar Ivan Bezpalov Tobias Mehling Ariane Voigt Cécile Vindrios Mendelssohn-Orchesterakademie Bass Christian Ockert First solo double bass Rainhard Leuscher Solo double bass Karsten Heins Solo double bass Christoph Krüger Andreas Rauch Eberhard Spree Slawomir Rozlach Christoph Winkler Dorothea Ockert Daniel Thierbach Flute Cornelia Grohmann Solo flute Anna Garzuly-Wahlgren Solo flute Manfred Ludwig Jeremie Abergel Gudrun Hinze Solo piccolo Oboe Henrik Wahlgren Solo oboe Domenico Orlando Solo oboe Uwe Kleinsorge Nir Gavrieli Mendelssohn-Orchesterakademie Gundel Jannemann-Fischer Solo English horn Clarinet Peter Schurrock Solo clarinet Andreas Lehnert Solo clarinet Matthias Kreher Solo Eb clarinet Edgar Heßke Solo Eb clarinet Ingolf Barchmann Solo bass clarinet Bassoon Thomas Reinhardt solo bassoon Hans Schlag solo bassoon Lutz Klepel Gottfried Kronfeld solo contrabassoon French horn Clemens Röger Solo French horn Bernhard Krug Solo French horn Jan Wessely Juliane Grepling Andreas Pöche Tobias Schnirring Christian Kretschmar Wolfram Straßer Trumpet Gábor Richter Solo trumpet Jonathan Müller Solo trumpet Gunter Navratil Ulf Lehmann Johann Clemens 19 Trombone Jörg Richter Solo trombone Dirk Lehmann Florian Zerbaum Mendelssohn-Orchesterakademie Tuba David Cribb Timpani Mathias Müller Tom Greenleaves Percussion Gerhard Hundt Johann-Georg Baumgärtel Wolfram Holl Toni Hartung Mendelssohn-Orchesterakademie Harp Gabriella Victoria 20 Gewandhauskapellmeister Riccardo Chailly Gewandhausdirektor Andreas Schulz Orchestra Manager Marco Eckertz Philine Korkisch Assistant to Orchestra Manager Lothar Petrausch Stage manager Holger Berger Stage crew Michael Baust Stage crew Intermusica Tour Management Stephen Lumsden Managing Director Peter Ansell Director / Head of Tours & Projects Julia Larigo Associate Manager, Tours & Projects Interprètes Biographies IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Gewandhausorchester Leipzig Le Gewandhausorchester Leipzig est le plus ancien orchestre symphonique civil encore en activité. La fondation en 1743 par 16 nobles et bourgeois de la société de concerts «Das Große Concert» constitue l’acte de naissance de l’orchestre. C’est à son déménagement en 1781 dans la maison de foire des marchands de tissu que l’orchestre doit son nom «Gewandhausorchester». Parmi les «Gewandhauskapellmeister» les plus significatifs, citons Johann Adam Hiller, Felix Mendelssohn Bartholdy, Arthur Nikisch et Kurt Masur. Riccardo Chailly est «Gewandhauskapellmeister» depuis 2005. Les auditeurs du monde entier apprécient le son si particulier de l’orchestre, qui le rend si unique. L’orchestre cultive la singularité de son timbre et la grande diversité du répertoire au cours de ses 200 prestations annuelles dans les trois salles de concerts de sa zone d’activité. Il est l’orchestre des concerts du Gewandhaus, l’orchestre de l’Oper Leipzig et l’ensemble qui, chaque semaine, interprète les cantates de Bach à la Thomaskirche avec le Thomanerchor. Aucun autre orchestre symphonique de haut rang ne joue autant et aussi souvent les œuvres de Jean-Sébastien Bach. De plus, l’orchestre est invité depuis 1916 dans le monde entier et produit régulièrement sur CD et DVD, pour la radio et la télévision. Peu d’ensembles ont été si durablement impliqués dans le développement de la tradition symphonique: jusqu’à nos jours, le Gewandhausorchester n’a cessé d’attirer compositeurs, chefs d’orchestre et solistes renommés: l’orchestre leipzigois a 22 Gewandhausorchester Leipzig (photo: Gert Mothes) présenté du vivant même de Beethoven ses neuf symphonies en un seul cycle durant la saison 1825/26 ainsi que le tout premier cycle au monde consacré à l’intégrale des symphonies de Bruckner en 1919/20. Ont été créés par le Gewandhausorchester des œuvres devenues célèbres telles que le prélude des Maîtres chanteurs de Nuremberg, le Concerto pour piano N° 5 de Beethoven, le Concerto pour violon et Un requiem allemand de Brahms ou encore la Symphonie N° 7 de Bruckner, parmi de nombreuses autres œuvres maîtresses de la littérature musicale. Encore aujourd’hui, l’orchestre fait entendre de nouvelles œuvres en création à chaque saison. Felix Mendelssohn Bartholdy a en son temps en tant que Gewandhauskapellmeister (1835–1847) participé d’une manière 23 significative à l’élaboration du «canon» propre à l’orchestre en matière de choix du répertoire. Ont eu lieu sous son mandat la création de son Concerto pour violon op. 64, de sa Symphonie «écossaise» et l’ouverture Ruy Blas. C’est sous la direction de Mendelssohn qu’ont été entendues pour la première fois la «Grande» Symphonie en ut majeur de Franz Schubert et les Symphonies N° 1, N° 2 et N° 4 de Schumann. Par de nouveaux programmes de concert, Mendelssohn attirait le regard sur la musique ancienne et préservait la musique instrumentale de Jean-Sébastien Bach de l’oubli. Grâce à l’engagement de Mendelssohn, le premier conservatoire de musique d’Allemagne pouvait ouvrir à Leipzig en 1843: il s’agit aujourd’hui de la Hochschule für Musik und Theater Felix Mendelssohn Bartholdy (HMT). Dans le sens de l’idée initiale de Mendelssohn de former les jeunes musiciens d’orchestre, le Gewandhausorchester offre aujourd’hui une formation au sein de la MendelssohnOrchesterakademie en coopération avec la HMT. Il s’agit d’une classe de perfectionnement donnant lieu à l’obtention d’un grade universitaire. Les enregistrements sur CD que l’orchestre a réalisé avec Riccardo Chailly ont été récompensés de prix du disque internationaux et d’un Disque d’or (enregistrements intégraux des symphonies de Schumann, Brahms et Beethoven; album consacré à Gershwin avec Stefano Bollani; concertos pour piano de Bach, Oratorio de Noël, Passion selon Saint-Matthieu et tous les Concertos brandebourgeois; Concertos pour piano de Brahms avec Nelson Freire; «Lobgesang» de Mendelssohn et «Mendelssohn Discoveries»). Le Gewandhausorchester est aussi, depuis le 19e siècle, l’orchestre municipal qui, à ce titre, se produisait autrefois au Leipziger Theater. Gustav Mahler y fut pendant deux ans second Kapellmeister et a dirigé l’orchestre d’août 1886 à juin 1888 au cours de près de 300 concerts. Avec l’opéra de Carl Maria von Weber achevé par Gustav Mahler Die drei Pintos, dont le Gewandhausorchester a été le créateur, Mahler a été pour la première fois révélé au public en tant que compositeur. Après un tel triomphe, Mahler a encore composé à Leipzig sa Symphonie N° 1 et ses premiers Wunderhorn24 Lieder. Mahler est donc devenu compositeur de symphonies à Leipzig. Le Gewandhauskapellmeister Arthur Nikisch, dont la renommée internationale a grandement contribué à la diffusion de la musique de Mahler, a joué régulièrement les symphonies du maître autrichien après sa période leipzigoise avec le Gewandhausorchester. Depuis, la musique de Mahler a continué son chemin, a continué d’occuper le cœur du répertoire du Gewandhausorchester qui, grâce à l’attention portée sans discontinuer à l’œuvre de Mahler et à des interprétations exemplaires ces dernières années, est devenu l’un des orchestres mahlériens qui comptent le plus à l’échelle internationale. L’un des moments forts les plus remarqués dans le monde quant à l’engagement mahlérien de l’orchestre leipzigois a été, en 2011, le Festival International Mahler organisé par le Gewandhaus à l’occasion duquel Chailly a interprété les Symphonies N° 2 et N° 8 de Mahler. Les DVDs auxquels ces interprétations ont donné lieu marquent le début d’un cycle Mahler sur DVD qui comprend également à ce jour les Symphonies N° 4, 5, 6 et N° 9 (Accentus). IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Gewandhausorchester Leipzig Das Gewandhausorchester ist das älteste bürgerliche Symphonieorchester der Welt. Keimzelle des Orchesters war die 1743 von 16 Adligen und Bürgern gegründete Konzertgesellschaft «Das Große Concert». Mit dem Umzug in das Messehaus der Tuchwarenhändler im Jahre 1781 erhielt das Ensemble den Namen «Gewandhausorchester». Einige der bedeutendsten Gewandhauskapellmeister waren Johann Adam Hiller, Felix Mendelssohn Bartholdy, Arthur Nikisch und Kurt Masur. Seit 2005 ist Riccardo Chailly Gewandhauskapellmeister. Hörer weltweit schätzen den besonderen Klang, den das Orchester vor allen anderen Symphonieorchestern auszeichnet. Diese singuläre Klangfarbe und die breite Repertoire-Vielfalt kultiviert das Orchester bei weit über 200 Auftritten jährlich in den drei Spielstätten seines Wirkungsbereichs: Es ist das Konzertorchester des Gewandhauses, das Orchester der Oper Leipzig und das Ensemble, das wöchentlich in der Thomaskirche die 27 Bach-Kantaten gemeinsam mit dem Thomanerchor gestaltet. Kein anderes sinfonisches Spitzenorchester spielt so viel und so regelmäßig Werke von Johann Sebastian Bach. Darüber hinaus gastiert das Orchester seit 1916 in aller Welt und produziert regelmäßig für CD, DVD, Radio und Fernsehen. Wenige andere Klangkörper waren an der Entwicklung der symphonischen Musiktradition so nachhaltig beteiligt wie das Gewandhausorchester, das bis heute Anziehungspunkt für berühmte Komponisten, Dirigenten und Solisten ist: Das Leipziger Orchester führte noch zu Lebzeiten Beethovens dessen neun Symphonien als Zyklus auf (1825/26), und es spielte den weltweit ersten Zyklus aller Bruckner-Symphonien (1919/20). Wagners Vorspiel zu Die Meistersinger hatte mit dem Gewandhausorchester Premiere; Beethovens Klavierkonzert N° 5, Brahms’ Violinkonzert und sein Deutsches Requiem sowie Bruckners Symphonie N° 7 sind, neben vielen anderen Werken der musikalischen Weltliteratur, vom Gewandhausorchester aus der Taufe gehoben worden. Noch heute bringt das Orchester in jeder Spielzeit neue Kompositionen zur Uraufführung. Maßgeblichen Anteil an der Entwicklung eines bis heute prägenden Werke-Kanons hatte Felix Mendelssohn Bartholdy in seiner Zeit als Gewandhauskapellmeister (1835–1847). In seine Amtszeit fallen unter anderem die Uraufführungen seines Violinkonzerts op. 64, der «Schottischen Symphonie» und der Ouvertüre zu Ruy Blas. Unter Mendelssohns Leitung ist Schuberts «Große» C-Dur-Symphonie zum ersten Mal erklungen sowie Schumanns Symphonien N° 1, N° 2 und N° 4. Mit neu konzipierten Konzertprogrammen lenkte Mendelssohn den Blick auf die Alte Musik und bewahrte damit unter anderem Johann Sebastian Bachs Instrumentalmusik vor dem Vergessen. Dank Mendelssohns Engagement konnte 1843 das erste Musikkonservatorium Deutschlands in Leipzig gegründet werden, die heutige Hochschule für Musik und Theater Felix Mendelssohn Bartholdy (HMT). Im Sinne der Mendelssohn’schen Gründungsidee, professionellen Orchesternachwuchs auszubilden, bietet das Gewandhausorchester heute in Kooperation mit der HMT die Mendelssohn-Orchesterakademie an. Sie ist eine künstlerische Meisterklasse mit akademischem Abschluss. 28 Die CD-Einspielungen, die das Orchester gemeinsam mit Riccardo Chailly veröffentlicht hat, wurden mit internationalen Schallplattenpreisen und einer Goldenen Schallplatte ausgezeichnet (Gesamteinspielungen der Symphonien Schumanns, Brahms’ und Beethovens; Gershwin-Album mit Stefano Bollani; Bachs Klavierkonzerte, Weihnachtsoratorium, Matthäuspassion und alle Brandenburgischen Konzerte; Brahms’ Klavierkonzerte mit Nelson Freire; Mendelssohns «Lobgesang» und «Mendelssohn Discoveries»). Das Gewandhausorchester ist seit Anfang des 19. Jahrhunderts auch das städtische Opernorchester, das damals im sogenannten Leipziger Theater spielte. Gustav Mahler war hier zwei Jahre lang als zweiter Kapellmeister engagiert und dirigierte das Orchester zwischen August 1886 bis Juni 1888 in knapp 300 Aufführungen. Mit der von Gustav Mahler vollendeten Oper Die drei Pintos von Carl Maria von Weber, die er dem Gewandhausorchester zur Uraufführung brachte, trat Mahler zum ersten Mal als Komponist vor einer prominenten Öffentlichkeit in Erscheinung. Dieser Triumph inspirierte Mahler noch in Leipzig, seine Symphonie N° 1 und die ersten Wunderhorn-Lieder zu komponieren. In Leipzig wurde Mahler also zum symphonischen Komponisten. Gewandhauskapellmeister Arthur Nikisch, dessen internationales Renommee die Rezeption von Mahlers Musik mit beförderte, spielte dessen Symphonien kurz nach Mahlers Leipziger Zeit regelmäßig mit dem Gewandhausorchester. Seither fand Mahlers Musik unaufhaltsam ihren Weg ins Repertoire des Gewandhausorchesters, das sich durch die kontinuierliche Pflege seiner Werke und beispielhafte Aufführungen in jüngster Zeit zu einem der bedeutenden MahlerOrchester der Welt entwickelte. Ein weltweit viel beachteter Höhepunkt der Leipziger Mahler-Pflege war das 2011 vom Gewandhaus veranstaltete Internationale Mahler-Festival, bei dem Riccardo Chailly mit dem Gewandhausorchester Mahlers Symphonien N° 2 und N° 8 aufführte. Die DVD-Aufzeichnungen dieser Aufführungen markieren den Beginn des DVD-Zyklus, von dem bislang außerdem die Symphonien N° 4, 5, 6 und N° 9 veröffentlicht wurden (Accentus). 30 Riccardo Chailly (photo: Gert Mothes) IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Riccardo Chailly Gewandhauskapellmeister Riccardo Chailly a pris ses fonctions comme Gewandhauskapellmeister au début de la saison 2005/06. Né à Milan, Riccardo Chailly a effectué ses études de musique à Perugia, Rome et Milan. Il s’est perfectionné à l’Accademia Chigiana Siena auprès de Franco Ferrara. Il a occupé son premier poste de chef de 1980 à 1988 auprès du Radio-Symphonie-Orchester Berlin. En 1988, il est nommé directeur musical du Royal Concertgebouw Orchestra, une fonction qu’il assure pendant 16 ans. Il est en même temps directeur musical du Teatro Comunale di Bologna et de l’Orchestra Sinfonica Giuseppe Verdi di Milano. Il dirige régulièrement les grands orchestres européens: entre autres Wiener Philharmoniker, Berliner Philharmoniker, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, London Symphony Orchestra et Orchestre de Paris. Aux États-Unis, il a dirigé les New York Philharmonic, Cleveland Orchestra, Philadelphia Orchestra et Chicago Symphony Orchestra. Depuis 2005, Riccardo Chailly est Gewandhauskapellmeister du Gewandhausorchester de Leipzig, le plus ancien orchestre symphonique 31 d’Europe. Il a également collaboré avec les théâtres lyriques les plus réputés: Teatro alla Scala di Milano, Metropolitan Opera New York, Lyric Opera Chicago, Royal Opera House Covent Garden London, Bayerische Staatsoper München, Opernhaus Zürich, San Francisco Opera. Il est sans cesse invité par les plus grands festivals: Salzbourg, Lucerne et Proms de Londres parmi d’autres. Depuis 30 ans, Riccardo Chailly enregistre sous contrat d’exclusivité chez Decca Records: plus de 200 CDs sont nés de cette collaboration. Il a reçu des prix tels Edison Prize, Gramophone Award, Diapason d’Or, Grand Prix de l’Académie Charles Cros et ECHO-Klassik; il a en outre été nominé par les Grammy Awards. Récemment, l’enregistrement réalisé avec Stefano Bollani et le Gewandhausorchester de la Rhapsody in Blue de George Gershwin a été récompensé d’un Disque d’or. Riccardo Chailly a reçu en 2012 le prix ECHO-Klassik du Meilleur chef d’orchestre de l’année et le prestigieux prix d’art italien Premio Internazionale Arca d’Oro (Turin). Riccardo Chailly est Grande Ufficiale della Repubblica Italiana et membre de la Royal Academy of Music de Londres. En 1998, il est récompensé du titre de Cavaliere di Gran Croce della Repubblica Italiana. En 2003, il reçoit le Premio Feltrinelli dell’Accademia Nazionale dei Lincei di Roma. En 2010, Riccardo Chailly est récompensé de l’Alexander von Zemlinsky-Preis et, en 2011, du Prix Herbert von Karajan pour son enregistrement de la Symphonie N° 9 de Beethoven et reçoit par la même occasion un Orphée d’Or. Enfin, en 2011, Riccardo Chailly a été récompensé du grade d’Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres par le ministre français de la culture Frédéric Mitterrand. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Riccardo Chailly Gewandhauskapellmeister Riccardo Chailly übernahm mit Beginn der Spielzeit 2005/06 das Amt des Gewandhauskapellmeisters. In Mailand geboren, absolvierte Riccardo Chailly seine musikalischen Studien an den Konservatorien von Perugia, Rom und Mailand. Er perfektionierte sich an der Accademia Chigiana Siena in Kursen bei Franco Ferrara. Die erste Chefposition als Dirigent hatte er von 1980 bis 1988 beim Radio-Symphonie-Orchester Berlin. 1988 wurde 32 er zum Chefdirigenten des Royal Concertgebouw Orchestra berufen, eine Position, die er 16 Jahre innehatte. Gleichzeitig war er Musikdirektor des Teatro Comunale di Bologna und des Orchestra Sinfonica Giuseppe Verdi di Milano. In Europa dirigiert er regelmäßig die größten Orchester: Wiener Philharmoniker, Berliner Philharmoniker, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, London Symphony Orchestra, Orchestre de Paris usw. In den Vereinigten Staaten hat er das New York Philharmonic, das Cleveland Orchestra, das Philadelphia Orchestra und das Chicago Symphony Orchestra dirigiert. Seit 2005 leitet Riccardo Chailly als Gewandhauskapellmeister das Gewandhausorchester zu Leipzig, das älteste Symphonieorchester Europas. Als Operndirigent hat er regelmäßig an den wichtigsten Häusern gearbeitet: Teatro alla Scala di Milano, Metropolitan Opera New York, Lyric Opera Chicago, Royal Opera House Covent Garden London, Bayerische Staatsoper München, Opernhaus Zürich, San Francisco Opera. Auch bei den Festspielen in Salzburg und Luzern, bei den Proms in London und anderen Festivals ist er immer wieder zu Gast. Seit 30 Jahren ist Riccardo Chailly Exklusivkünstler der Firma Decca Records, bei der er mehr als 200 CDs aufgenommen hat. Er erhielt Preise wie Edison Prize, Gramophone Award, Diapason d’Or, Grand Prix dell’Accademia Charles Cros, ECHO-Klassik sowie viele Nominationen für Grammy Awards. Jüngst wurde seine mit Stefano Bollani und dem Gewandhausorchester eingespielte Aufnahme der Rhapsody in Blue von George Gershwin mit der Goldenen Schallplatte ausgezeichnet. Riccardo Chailly erhielt 2012 den ECHOKlassik als Bester Dirigent des Jahres und den angesehenen italienischen Kunstpreis Premio Internazionale Arca d Oro, Turin. Der Dirigent ist Grande Ufficiale della Repubblica Italiana und Mitglied der Royal Academy of Music in London. 1998 erhielt er die Ernennung zum Cavaliere di Gran Croce della Repubblica Italiana, 2003 wurde ihm der Premio Feltrinelli dell’Accademia Nazionale dei Lincei di Roma verliehen, 2010 wurde Riccardo Chailly mit dem Alexander von Zemlinsky-Preis ausgezeichnet und wurde 2011 für die Einspielung von Beethovens Symphonie N° 9 mit dem Prix Herbert von Karajan ausgezeichnet und erhielt den damit einhergehenden Orphée d’Or. Darüber hinaus 34 Julian Rachlin (photo: Julia Wesely) wurde Riccardo Chailly 2011 vom französischen Kulturminister Frédéric Mitterrand zum Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres ernannt. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Julian Rachlin violon Julian Rachlin est l’un des violonistes les plus enthousiasmants et les plus renommés de son temps. Au cours de ces 24 dernières années, il a conquis son public par sa musicalité unique, son timbre riche et nuancé et ses magnifiques interprétations. Il a tissé des liens étroits pendant toutes ces années avec les chefs et les orchestres les plus renommés. Sans cesse à la recherche de nouveaux horizons, Rachlin est devenu entretemps un altiste reconnu et a connu récemment plusieurs succès en tant que chef d’orchestre. En 2012, pour sa 12e saison, son festival de renommée internationale Julian Rachlin & Friends, une plateforme pour des projets créatifs et dynamiques réunissant des musiciens et acteurs de premier plan, s’est déroulé à Dubrovnik en Croatie. Parallèlement à son activité musicale, Julian Rachlin s’adonne depuis des années à des activités 37 philanthropiques. Il a ainsi été nommé il y a peu ambassadeur de l’Unicef et s’engage depuis longtemps dans la formation musicale et le soutien aux futurs talents. Parmi les moments forts actuels et à venir de sa carrière, citons des concerts avec les Münchner Philharmoniker sous la direction de Semyon Bychkov, avec le Mariinsky Orchestra et Valery Gergiev, le London Philharmonic Orchestra sous la direction d’Andrey Boreyko, le Bayerisches Staatsorchester sous la direction de Zubin Mehta. Julian Rachlin a travaillé comme chef d’orchestre auprès du Czech Philharmonic et de l’Israel Philharmonic Orchestra. Julian Rachnlin est artiste en résidence au Wiener Musikverein durant la saison 2014/15; on l’y entendra en compagnie des Münchner Philharmoniker et de Semyon Bychkov; il dirigera l’English Chamber Orchestra et se produira en trio avec Mischa Maisky et Daniil Trifonov. Il se produira en outre dans le cadre d’une tournée européenne avec le Gewandhausorchester Leipzig et Riccardo Chailly, sera aussi en tournée en Chine avec le China Philhamonic, le Shanghai Symphony Orchestra et le Guangzhou Symphony Orchestra sous la direction de Long Yu. Il faut citer aussi, parmi les événements à venir, ses concerts avec le Boston Symphony Orchestra sous la direction d’Asher Fisch, le St. Petersburg Philharmonic sous la direction de Yuri Temirkanov mais aussi avec l’Orchestre National de France sous la direction de Daniele Gatti. Durant la saison 2014/15, il se produira avec de nombreux autres orchestres, tels le Royal Northern Sinfonia, l’Orchestre Philharmonique de Nice, les Moscow Virtuosi, le Zürcher Kammerorchester et l’Orchestra della Svizzera Italiana. En novembre 2014, Julian Rachlin a été nommé premier chef invité de la Royal Northern Sinfonia et prendra ses fonctions à l’ouverture de la saison 2015/16. Julian Rachlin a pris part à la création du Concerto doppio de Krzysztof Penderecki en octobre 2012 au Wiener Musikverein avec Janine Jansen et le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks placé sous la direction de Mariss Jansons. Ce concert commandé par le Wiener Musikverein était dédié à Julian Rachlin. Cette saison, Julian Rachlin se produira dans le cadre de la création asiatique du Concerto doppio de Penderecki sous la direction du compositeur au Beijing Music Festival. Les enregistrements de 38 Julian Rachlin pour Sony Classical, Warner Classics et Deutsche Grammophon ont reccueilli un grand succès auprès du public et de la critique. Né en Lituanie en 1974, Julian Rachlin a émigré à Vienne en 1978. Il a étudié avec le pédagogue de premier plan Boris Kuschnir au Conservatoire de Vienne et a reçu l’enseignement de Pinchas Zukerman dans le cadre de cours privés. C’est pratiquement du jour au lendemain qu’il a acquis sa réputation internationale, tandis qu’il recevait en 1988 le titre de Young Musician of the Year au Concours Eurovision à Amsterdam. Jusqu’aujourd’hui il est le plus jeune soliste à s’être produit avec les Wiener Philharmoniker. Ce concert marquant dans sa carrière s’est déroulé sous la direction de Riccardo Muti. Sur recommandation de Mariss Jansons, Julian Rachlin a étudié la direction auprès de Sophie Rachlin. Depuis septembre 1999, Julian Rachlin est professeur au Konservatorium Wien Privatuniversität. Il joue un violon «Ex-Liebig» d’Antonius Stradivari daté de 1704, mis à sa disposition par la Angelika Prokopp Privatstiftung. Il joue un alto signé Giovanni Battista Guadagnini daté de 1757, mis aimablement à sa disposition par la Del Gesù Foundation, Liechtenstein. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Julian Rachlin Violine Julian Rachlin ist einer der spannendsten und renommiertesten Geiger der Gegenwart. In den vergangenen 24 Jahren hat er sein Publikum mit seiner einzigartigen Musikalität, seinem reichen und differenzierten Geigenton und herausragenden Interpretationen für sich eingenommen. Er hat in dieser Zeit enge Beziehungen mit den berühmtesten Dirigenten und Orchestern aufgebaut. Immer auf der Suche nach neuen Horizonten, ist Rachlin mittlerweile auch ein geschätzter Bratscher und feiert neuerdings auch als Dirigent Erfolge. 2012 ging sein internationalrenommiertes Festival Julian Rachlin & Friends, eine Plattform für kreative und dynamische Projekte mit führenden Musikern und Schauspielern, im kroatischen Dubrovnik in die 12. Saison. Neben seiner musikalischen Tätigkeit ist Julian Rachlin seit Jahren Philanthrop. So wurde er unlängst zum Unicef-Botschafter ernannt und engagiert sich seit Lan- 41 gem in der musikalischen Bildung und Nachwuchsförderung. Aktuelle und zukünftige Highlights beinhalten Konzerte mit den Münchner Philharmonikern unter Semyon Bychkov, dem Mariinsky Orchestra mit Valery Gergiev, dem London Philharmonic Orchestra unter Andrey Boreyko sowie dem Bayerischen Staatsorchester unter Zubin Mehta. Als Dirigent arbeitete Julian Rachlin u.a. mit dem Czech Philharmonic und dem Israel Philharmonic Orchestra zusammen. Als Artist in residence 2014/15 im Wiener Musikverein wird Julian Rachlin mit den Münchner Philharmonikern unter Semyon Bychkov, als Dirigent mit dem English Chamber Orchestra sowie im Trio mit Mischa Maisky und Daniil Trifonov auftreten. Darüber hinaus wird Julian Rachlin mit dem Gewandhausorchester Leipzig und Riccardo Chailly auf Europa-Tournee gehen sowie in China mit China Philhamonic, dem Shanghai Symphony Orchestra und Guangzhou Symphony Orchestra unter Long Yu zu erleben sein. Weitere Highlights stellen Konzerte mit dem Boston Symphony Orchestra unter Asher Fisch, dem St. Petersburg Philharmonic unter Yuri Temirkanov sowie mit dem Orchestre National de France unter Daniele Gatti dar. Als Dirigent wird Julian Rachlin in der Spielzeit 2014/15 mit verschiedenen Orchestern zusammenarbeiten, u.a. mit der Royal Northern Sinfonia, dem Orchestre Philharmonique de Nice, den Moscow Virtuosi, dem Zürcher Kammerorchester und dem Orchestra della Svizzera Italiana. Im November 2014 wurde Julian Rachlin zum Ersten Gastdirigent der Royal Northern Sinfonia ab der Spielzeit 2015/16 ernannt. Im Oktober 2012 spielte Julian Rachlin bei der Uraufführung von Krzysztof Pendereckis Concerto doppio im Wiener Musikverein zusammen mit Janine Jansen und dem Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks unter Mariss Jansons. Dieses Konzert wurde vom Wiener Musikverein in Auftrag gegeben und ist Julian Rachlin gewidmet. Julian Rachlins CD-Einspielungen für Sony Classical, Warner Classics und die Deutsche Grammophon waren sowohl beim Publikum als auch bei den Kritikern ein großer Erfolg. 1974 in Litauen geboren, emigrierte Julian Rachlin 1978 nach Wien. Er studierte bei dem herausragenden Pädagogen Boris Kuschnir am Wiener Konservatorium und nahm privaten Unterricht bei Pinchas Zukerman. Praktisch über Nacht wurde er international 42 bekannt, als er 1988 den Titel Young Musician of the Year beim Eurovisions-Wettbewerb in Amsterdam erhielt. Bis heute ist er der jüngste Solist, der je mit den Wiener Philharmonikern gespielt hat. Dieses Debütkonzert fand unter der Leitung von Riccardo Muti statt. Auf Anregung von Mariss Jansons absolvierte Julian Rachlin ein Dirigierstudium bei Sophie Rachlin. Seit September 1999 ist Julian Rachlin Professor am Konservatorium Wien Privatuniversität. Julian Rachlin spielt die Violine «Ex-Liebig» von Antonio Stradivari aus dem Jahr 1704, die ihm von der Angelika Prokopp Privatstiftung zur Verfügung gestellt wird. Er spielt außerdem eine Viola von Giovanni Battista Guadagnini aus dem Jahr 1757, die ihm freundlicherweise von der Del Gesù Foundation, Liechtenstein, zur Verfügung gestellt wird. 45 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII GRANDS ORCHESTRES Prochain concert du cycle «Grands orchestres» Nächstes Konzert in der Reihe «Grands orchestres» Next concert in the series «Grands orchestres» Lundi / Montag / Monday 13.04.2015 20:00 Grand Auditorium Royal Concertgebouw Orchestra Iván Fischer direction Ludwig van Beethoven: Symphonie N° 1 Symphonie N° 2 Symphonie N° 5 47